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temp2.gif Petite Oie des neiges
un indicateur de viabilité écologique de la faune dans le bassin de Georgia
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photo de Petite Oie des neiges

Que se passe-t-il?

icon d'un oieUne population de Petite Oie des neiges niche sur l’île Wrangel, en Russie, au nord du cercle polaire arctique. Ces oies passent l’hiver (octobre-avril) en Amérique du Nord. Environ la moitié des oiseaux gagnent le centre de la Californie, et le reste hiverne dans les deltas du Fraser (C.-B.) et du Skagit (WA). Ce dernier groupe, nommé sous-population du nord, est relativement fermé et est en grande partie séparé du groupe de la Californie. La sous-population du Fraser et du Skagit a fait l’objet de relevés intermittents depuis 1948, mais ce n’est que depuis 1987 qu’on effectue des relevés détaillés et précis au moyen de photos aériennes pour établir l’abondance de la sous-population et les taux de recrutement.

Graphique des populations de Petite Oie des neiges dans les deltas du fraser et du Skagit, hivers de 1987 à 2005

Source: W.S. Boyd, Centre de recherche sur la faune du Pacifique, Environnement Canada, Delta, C-B. 2005. Les valeurs ont été calculées à partir de plusieurs dénombrements photographiques réalisés entre décembre et mars chaque hiver. Total représente le nombre total d'oies adultes et jeunes. La récolte représente le nombre total d'oies (adultes et jeunes) prélevées par les chasseurs dans les deux deltas chaque année.

DONNÉES DU GRAPHIQUE

Dans les deltas, il y a eu dans les années 80 et 90 entre 15 000 et 20 000 Oies des neiges de plus que dans les années 50, 60 et 70. Depuis 1987-1988, la sous-population du Fraser et du Skagit a fluctué entre 40 000 et 70 000 oiseaux et elle est relativement bien portante et « stable ».

La valeur d’estimations fiables de l’abondance et du recrutement, établies à partir de dénombrements sur photos aériennes, apparaît sur le graphique ci-dessus. On peut voir que le nombre d’adultes augmente toujours quand le recrutement excède la récolte dans l’année qui précède. Dans le cas contraire, le nombre d’adultes diminue toujours. Ce type de relation nous aide à comprendre la dynamique à long terme des populations et à établir des mesures de gestion appropriées.

Graphique de répartition de la Petite Oie des neiges entre les deltas du Fraser et du Skagit
Source: S. Boyd. Service canadien de la faune. 1995. Données tirées de dénombrements sur photos aériennes pour 1991-1992; résultats similaires pour les autres années.

DONNÉES DU GRAPHIQUE

Les oies de la sous-population du Fraser et du Skagit se déplacent exclusivement d’un delta à l’autre et n’hivernent pas ailleurs. Les oies sont présentes dans les deux deltas durant tout l’hiver, sauf de la mi-janvier à la fin de février, période durant laquelle elles gagnent toutes le delta du Skagit. On peut voir que le nombre d’oies qui quittent le delta du Fraser dans une période donnée est égal au nombre d’oies qui gagnent le delta du Skagit dans la même période. Cette relation a été confirmée par radio-télémétrie.

Pourquoi en est-il ainsi?

Le nombre d’Oies des neiges récoltées par les chasseurs dans les deltas du Fraser et du Skagit chaque année est habituellement inférieur à 10 % de la population. Le recrutement des jeunes dans la population (moyenne = 15 %; fourchette de 0 à 50 %) détermine la plus grande partie de la variabilité annuelle de l’abondance. Par ailleurs, les conditions météorologiques de l’île Wrangel, qui sont très variables et peuvent être rigoureuses certaines années, influent sur le recrutement. La tendance vers l'accroissement du nombre d'oies qui hivernent  dans les deltas du Fraser et du Skagit peut être le résultat de réchauffement global et l'amélioration du taux de reproduction (voir l'indicateur de changement climatique). Bien qu’elles soient bien moins déterminantes que les conditions météorologiques, la prédation par les renards dans les aires de nidification et de mue et la chasse dans les deltas du Fraser et du Skagit sont d’autres facteurs qui agissent sur la dynamique de la population. La stabilité relative de cette population de la côte ouest contraste vivement avec la situation des populations d’Oies des neiges du centre du continent qui se sont accrues à un point tel qu’elles détériorent leurs aires de nidification arctiques.

Pourquoi est-ce important?

La population des petites oies des neiges de l'île Wrangel a une importance internationale. Ce sont les seules oies des neiges qui hivernent en Amérique du Nord et qui nichent sur un autre continent. Cette population figure sur la liste rouge des espèces préoccupantes en Russie, étant la seule population restante en Asie. À l'intérieur de la Colombie-Britannique, l'espèce n'est pas considérée comme étant en danger mais elle figurenéanmoins sur  la « liste jaune provinciale » parce que la concentration saisonnière des oiseaux rend l'espèce potentiellement vulnérable.

Graphique de densité de tiges de scirpes avec et sans brutage par l'Oie des neiges
Source: S. Boyd. Service canadien de la faune. 1995

Ces Oies des neiges sont aussi un élément important des écosystèmes du Fraser et du Skagit en ceci qu’elles jouent un rôle déterminant dans l’écologie des communautés de plantes palustres. Des études ont montré qu’en l’absence d’Oies des neiges, la densité de tiges dans les marais à scirpes s’accroît de 2 à 3 fois en seulement quatre ans. Dans l’Arctique canadien, où les populations d’Oies des neiges sont devenues énormes, la végétation est tellement détériorée que les responsables de la faune préconisent l’abattage d’oiseaux. Cependant, vu la stabilité relative de la population de l’île Wrangel et en raison d’autres facteurs propres à l’écologie des marais à scirpes, il n’y a pas encore de problème de broutage excessif dans les deltas du Fraser et du Skagit.

Les marais littoraux et les champs agricoles des deltas du Fraser et du Skagit sont essentiels au maintien de cette sous-population de par les sites d’alimentation et de repos qu’ils fournissent. En raison de l’importance des deltas du Fraser et du Skagit, les gouvernements du Canada et des États-Unis ont la responsabilité de mettre en oeuvre des mesures appropriées en matière de chasse et de gestion de l’habitat. Ils doivent aussi veiller à ce que d’autres habitats importants fréquentés durant la période de reproduction et durant les haltes migratoires soient protégés.

Que fait-on?

Les marais littoraux et les hautes terres adjacentes des deltas du Fraser et du Skagit constituent des sites d’alimentation et de repos importants pour les oies. Vu l’importance des deltas du Fraser et du Skagit tant pour les agriculteurs que pour la sauvagine, les gouvernements canadien et américain ont la responsabilité de mettre en oeuvre des mesures de gestion de la chasse et des habitats appropriées et harmonisées avec les exigences du secteur agricole. Ils doivent aussi veiller à ce que les autres habitats importants utilisés durant les périodes de reproduction et de halte migratoire soient protégés.

Dans les deltas du Fraser et du Skagit, certains habitats ont été protégés et sont aménagés pour les oies. En plus d’acheter des habitats, le Delta Farmland and Wildlife Trust, en collaboration avec le Service canadien de la faune, fournit des semences aux agriculteurs locaux pour qu’ils établissent des cultures de couverture pour la sauvagine. Ces cultures de couverture fournissent aussi de la nourriture aux oiseaux tout en minimisant les impacts sur les champs cultivés environnants.

En 1976, la Russie a fait de l’île Wrangel une réserve naturelle, en partie pour protéger la population d’oies. Plus récemment, des biologistes canadiens, russes et américains ont entrepris des recherches sur les écologies de l’hivernage, des haltes migratoires et de la reproduction des oies, et on a élaboré un plan de gestion pour surveiller tous les ans l’abondance, le recrutement et les taux de récolte des oies de l’île Wrangel.

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Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec : Sean.Boyd@ec.gc.ca

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