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Le ministre de l'Environnement David Anderson annonce des mesures immédiates et à long terme pour purifier l'air au Canada


TORONTO - 19 mai 2000 - Le ministre de l'Environnement, David Anderson, a annoncé aujourd'hui un programme national de réduction des polluants causant le smog. Le programme comprend le lancement d'une démarche visant à étudier les mesures à prendre pour réduire la pollution causée par les véhicules et les carburants qui les actionnent. Dans un discours prononcé à Toronto devant des défenseurs de la pureté de l'air et des leaders municipaux et industriels, le ministre a également annoncé un investissement supplémentaire de 1,2 million $ dans le Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique (RNSPA) afin de moderniser la surveillance de cette dernière à l'échelle du Canada.

« Partout au pays, la population canadienne est préoccupée par la qualité de l'air que l'on respire », a affirmé le ministre Anderson. « Nous avons déjà progressé dans le domaine de la pureté de l'air mais la simple croissance des sources de pollution atmosphérique a effacé nos acquis. C'est pourquoi nous avons décidé d'établir un programme complet à long terme touchant à la fois les transports, la pollution transfrontalière, les secteurs industriels et les connaissances scientifiques de la pureté de l'air et faisant participer la population et les communautés. »

À propos de l'aspect scientifique de la qualité de l'air, le ministre a déclaré qu'il avait reçu un nouveau rapport contenant les recommandations scientifiques finales visant à déclarer toxiques les particules d'une taille inférieure à 10 microns (P<10 ). « L'objectif que je vise est de définir des cibles de réduction d'émission précises pour certains secteurs industriels clés ainsi que des échéanciers pour atteindre ces cibles. Ce faisant, nous porterons une attention toute particulière aux plus petites de ces particules, celles qui font courir à la santé humaine le plus grand danger », a précisé le ministre.

Le ministre Anderson a annoncé qu'un atelier multilatéral se tiendra la semaine prochaine à Toronto afin d'élaborer de nouvelles mesures pour les véhicules et les carburants. Les ateliers constituent les premiers pas vers la constitution d'un programme permettant de réduire davantage les émissions des véhicules à partir du modèle 2004.

« La mise en œuvre de ces nouvelles normes permettra en moyenne une réduction de 77% des émissions responsables du smog comme les oxydes nitreux provenant des nouveaux véhicules à passagers et une réduction de 95% de ces émissions provenant des camions légers », a déclaré le ministre. « J'ai pour objectif de permettre au Canada d'atteindre ou même de dépasser les nouvelles normes que les États-Unis commenceront à mettre en œuvre pour les modèles de l'année 2004 et généraliseront pour tous les modèles de 2009. »

La pollution atmosphérique transfrontalière provenant des États-Unis est un autre facteur important qui aggrave les problèmes de smog confrontant l'est du Canada.

« Nous négocions actuellement une annexe sur l'ozone à l'Accord Canada-États-Unis sur la qualité de l'air de 1991 qui exigera des deux parties de réduire la pollution atmosphérique transfrontalière dont elles sont responsables », a déclaré le ministre Anderson. « Nous ne pouvons toutefois pas exiger des États-Unis de passer à l'action dans le domaine du smog si nous n'avons pas réglé nos propres problèmes dans ce domaine avant d'arriver à la table de négociations. »

Le ministre a aussi demandé qu'une démarche fondée dans la coopération et la collaboration soit entamée au Canada pour se pencher sur les questions de pureté de l'air. « La population canadienne veut un air plus pur. Les Américains aussi », a-t-il dit. « Nous pouvons effectuer la partie canadienne de cette tâche en collaboration avec les provinces, les territoires, les municipalités, l'industrie et la société en général. Avant tout, nous devrions procéder rapidement. »

« Nous voulons garder la population canadienne informée de la qualité de l'air qu'elle respire et, pour ce faire, nous avons besoin d'un solide système de surveillance », a déclaré le ministre Anderson en annonçant un investissement supplémentaire de 1,2 million $ dans les stations du RNSPA. Les mesures scientifiques relevées par les 152 stations du RNSPA à travers le Canada permettent de surveiller les principaux polluants atmosphériques. Ce réseau est le fruit d'efforts conjoints des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux. C'est un élément important du système permettant d'informer les Canadiens sur la pollution dans leurs communautés.

Le ministre Anderson a également annoncé un investissement supplémentaire de 2,1 millions $ pour renforcer les programmes fédéraux scientifiques et de surveillance relatifs aux pluies acides.

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