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temp2.gif Les BPC dans les oeufs de cormoran
un indicateur des contaminants toxiques dans le sud du détroit de Georgia
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Que se passe-t-il?

Les biphényles polychlorés (BPC) sont encore présents dans de nombreuses espèces d’oiseaux marins, ce qui laisse penser que de grandes quantités de ces contaminants sont demeurées dans le milieu marin. Bien que la fabrication et l’importation des BPC de même que la plupart des utilisations de ces substances dans les domaines autres que l’électricité soient interdits en Amérique du Nord depuis 1977, certaines utilisations de BPC sont encore permises. Le rejet de matières contenant de faibles concentrations de BPC dans l’environnement est permis mais fortement réglementé.

Graphique de BPC dans les oeufs de Cormoran à aigrettes

DONNÉES DU GRAPHIQUE

Les Cormorans à aigrettes du sud du détroit de Georgia sont de bons indicateurs biologiques des contaminants parce qu’ils se nourrissent de poisson près de la côte et ne migrent pas loin de cette région. Les charges de contaminants dans les oeufs de ces cormorans reflètent l’état de ce milieu marin régional.

Depuis 1973, les niveaux de BPC dans les oeufs de Cormoran à aigrettes du sud du détroit de Georgia ont chuté de façon marquée, mais au cours des dernières années, ils sont demeurés stables.

Des baisses similaires des niveaux de BPC ont été observées dans les oeufs de cette espèce dans l’estuaire du Saint-Laurent et dans la baie de Fundy, sur la côte atlantique.

Komakuk Beach Dawson Dease Lake Fort Nelson Fort St. John Smithers Prince Rupert Quesnel Kamloops Quatsino Cranbrook Summerland Victoria

Pourquoi en est-il ainsi?

Les BPC sont des composés très stables. Ils persistent dans l’environnement et passent des échelons inférieurs aux échelons supérieurs du réseau alimentaire, les plus fortes concentrations s’accumulant dans les oiseaux prédateurs, comme le Cormoran à aigrettes, et les mammifères.

Jusqu’au début des années 70, les BPC étaient surtout utilisés comme isolants réfrigérants et agents de transfert de chaleur dans divers produits électriques, comme les transformateurs et les condensateurs. Les BPC étaient aussi utilisés dans une grande variété d’autres produits comme les encres d’imprimerie, les adhésifs et les peintures.

Depuis 1977, il existe au Canada des mesures de contrôle strictes concernant l’utilisation, l’importation et la fabrication des BPC. De 1992 à 2003, il y a eu une baisse de 35  % de la quantité de BPC en usage. De même, en C.-B., la quantité de BPC en usage (incluant l’huile minérale) a chuté de façon marquée, passant de 4 942 tonnes en 1992 à 2 264,6 tonnes en 2003. En 2002, on comptait en C.-B. 509 sites d’entreposage des déchets de BPC (incluant des déchets contenant de faibles concentrations de BPC, soit de moins de 50 ppm).

Graphique de BPC en usage estimé en Colombie-Britannique

Source : Environnement Canada, Service de la protection de l'environnement, Ottawa, Ontario. 2004.

DONNÉES DU GRAPHIQUE

Malgré des mesures strictes de protection, les BPC continuent de pénétrer dans l’environnement à partir de sources diverses comme l’élimination inadéquate de ces substances, les déversements accidentels, les rejets d’effluents industriels et municipaux, et les fuites dans les décharges. Les BPC pénètrent aussi dans les milieux locaux par la voie du transport atmosphérique à grande distance.

Pourquoi est-ce important?

Les BPC constituent un problème environnemental parce qu’ils persistent dans l’environnement, s’accumulent dans le réseau alimentaire et sont toxiques. Ils causent des anomalies congénitales chez les mammifères et les oiseaux et réduisent les taux de reproduction des poissons. Par exemple, on pense que les malformations du bec chez les cormorans du sud du détroit de Georgia à la fin des années 80 (voir la photo ci-dessus prise à la fin des années 80) ont été causées par l’action combinée des dioxines et des BPC (Fox, G.C. et al., 1991). Les concentrations actuelles de BPC dans les cormorans sont inférieures à celles qui ont des effets néfastes chez les oiseaux (Tillitt, D.E. et al., 1992).

Les BPC peuvent aussi nuire à la santé humaine. Consultez la page Web de Santé Canada sur les BPC pour obtenir de plus amples informations.

Que fait-on?

La fabrication, l’utilisation, l’importation et la vente des BPC font aujourd’hui l’objet de mesures de contrôle. L’utilisation, le transport, l’entreposage et l’élimination des sources existantes de BPC sont réglementés par le fédéral en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (LCPE) et de la Loi sur le transport des marchandises dangereuses. Le Règlement sur les biphényles chlorés de 1977 régit les matières contenant des niveaux de BPC de 50 ppm ou plus. La province de la Colombie-Britannique contrôle aussi les déchets de BPC en vertu de sa Waste Management Act et a adopté une réglementation spécifique pour l’entreposage, l’élimination et le transport de ces matières (voir BC Ministry of Water, Land and Air Protection, mot-clé : PCBs).

En vertu de la LCPE, les BPC sont contrôlés depuis leur production jusqu’à leur élimination ultime. Dans le cadre de ce processus, Environnement Canada gère un inventaire national annuel des BPC, constitué de données soumises par chaque province et territoire.

Comme les sources existantes de BPC continuent de présenter un danger pour l’environnement, le gouvernement fédéral détruit les BPC qui sont en cours d’élimination ou qui sont entreposés. Il a été démontré que l’incinération à haute température détruit les BPC avec une efficacité de plus de 99,9999 pour cent. Depuis 1994, un total de 704 tonnes de déchets contenant des BPC provenant de la C.-B. ont été éliminées au seul incinérateur autorisé de l’ouest du Canada, soit celui de Swan Hills, en Alberta. Le Conseil canadien des ministres de l’environnement (CCME) a interdit l’enfouissement de tout déchet contenant de fortes concentrations de BPC (50 ppm ou plus). De plus, le Règlement sur l’exportation des déchets contenant des BPC du fédéral interdit l’exportation de ces déchets à des fins d’enfouissement aux États-Unis.

Santé Canada a établi des limites d’exposition aux BPC pour divers aliments consommés par les Canadiens. Les concentrations de BPC dans les régimes alimentaires et les aliments individuels typiques des Canadiens ainsi que dans l’air et dans l’eau de boisson sont aussi surveillées par Santé Canada. Environnement Canada surveille l’air, l’eau et le biote (p. ex. les oiseaux marins comme le Cormoran à aigrettes). Santé Canada effectue aussi des recherches visant à évaluer les effets sur la santé de l’exposition aux BPC.

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Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec : laurie.wilson@ec.gc.ca concernant les questions relatives à l’environnement et à la faune, ou emmanuel.mendoza@ec.gc.ca concernant la réglementation fédérale et la gestion des BPC.

Consultez les sites suivants pour obtenir plus d’information sur cet indicateur :

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