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Air
Air: Qualité de l'air

Sujet

« image de nuages »

Les pratiques agricoles peuvent affecter la qualité de l'air par l'émission de composés azotés, de particules et d'autres substances.



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Contexte

Les émissions agricoles de composés azotés peuvent avoir des effets négatifs sur les écosystèmes. Parmi les composés azotés émis à partir de sources agricoles qui peuvent avoir une incidence sur la qualité de l'air, les plus importants sont l'ammoniac (NH3), qui provient principalement des engrais et du bétail, et les oxydes d'azote (NOx), qui proviennent des carburants utilisés par l'équipement agricole. En fait, selon l'ébauche de l'inventaire national canadien des émissions d'ammoniac, les activités agricoles constituent la principale source du dégagement d'ammoniac dans l'atmosphère.

Les quantités émises par les sources agricoles

  • ont augmenté, selon les estimations, d'un facteur de 2,5 entre 1980 et 1995, surtout à cause d'une exploitation accrue du bétail;
  • représentaient 95 % de toutes les émissions d'ammoniac provenant de sources humaines et 56 % de toutes les émissions (humaines et naturelles) selon les estimations de 1995.
« image de vaches »« image de tracteur »

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Smog

Certaines activités agricoles peuvent également jouer un rôle important dans la formation du smog - un mélange nocif de polluants qui peut souvent apparaître sous la forme d'une brume dans l'atmosphère. Les deux principaux constituants du smog sont les particules en suspension dans l'air et l'ozone troposphérique.

Les particules en suspension dans l'air sont constituées de matières microscopiques. Ces fines particules, que l'on peut inhaler, constituent une menace pour la santé humaine. En fait, les particules inhalables ont été déclarées toxiques au sens de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (LCPE), à cause des dangers possibles pour la vie humaine, la santé et l'environnement.

En agriculture, les émissions d'ammoniac des engrais et du bétail sont les principales sources de fines particules. La poussière générée par la culture des terres agricoles et par l'érosion des sols consiste en une source importante de particules atmosphériques grossières qui entraînent la formation de brume et des problèmes de visibilité. Ce problème environnemental a diminué avec l'adoption accrue de pratiques agricoles comme le travail de conservation du sol.

L'ozone troposphérique est formé à partir des NOx et des composés organiques volatils (COV) en présence de rayonnement solaire. Les projections canadiennes du plan de gestion des NOx et des COV montrent un accroissement relatif des quantités de NOx émises par les véhicules agricoles par rapport à l'ensemble du secteur des transports.

« image de smog »

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Odeurs

Les odeurs, en particulier celles produites par le fumier des exploitations d'élevage intensif, constituent une préoccupation croissante du public. Par exemple, la présence d'odeurs dans les régions agricoles où la population non agricole est importante fait qu'il est difficile d'obtenir l'approbation des municipalités pour construire des porcheries de grande capacité. En règle générale, on considère les odeurs comme une nuisance et non comme un problème environnemental. Toutefois, l'exposition à de fortes concentrations de certains constituants des odeurs, comme l'ammoniac, peut avoir certains effets négatifs sur la santé, notamment chez les travailleurs agricoles.

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Activités

Les initiatives d'Agriculture et Agroalimentaire Canada pour traiter des questions concernant la qualité de l'air comprennent notamment le Programme canadien d'adaptation et de développement rural (FCADR), le Projet sur les indicateurs agroenvironnementaux, l'Initiative de gestion agroenvironnementale (IGA) et l'Initiative environnementale dans le secteur de l'élevage (IESE), ainsi que d'autres efforts multipartites coopératifs visant l'établissement et la promotion de normes et de bonnes pratiques de gestion pour améliorer la qualité de l'air. Le Bureau de l'environnement surveille de près les diverses initiatives de gestion des sources agricoles et autres de polluants atmosphériques et y participe directement.

La Direction générale de la recherche d'Agriculture et Agroalimentaire Canada déploie de grands efforts pour trouver des moyens de réduire les effets négatifs des pratiques agricoles sur la qualité de l'air. Par exemple, des scientifiques du Centre de recherche et de développement sur le bovin laitier et le porc, à Sherbrooke (Québec), ont mis au point un système de traitement anaérobie qui fait appel à la biotechnologie pour désodoriser et stabiliser le lisier pâteux de porc. D'autres études portent sur la perte d'azote durant le compostage du fumier. Si l'on réussit à retenir plus d'azote dans le compostage du fumier, on obtiendra un produit de plus grande valeur, on réduira la pollution atmosphérique, on obtiendra un meilleur environnement de travail et on réduira la corrosion des installations de compostage et de l'équipement.

Étant donné les inquiétudes que suscitent les effets des émissions de divers polluants sur l'environnement et la santé humaine, on a lancé un certain nombre d'initiatives nationales et internationales pour jeter les bases d'une gestion systématique et ciblée de ces émissions atmosphériques. Ces initiatives clés sont les suivantes :

  • le Protocole relatif à l'acidification, à l'eutrophisation et à l'ozone troposphérique, établi en vertu de la Convention sur la pollution atmosphérique transfrontière à longue distance (TADPA) de la Commission économique des Nations Unies pour l'Europe (CEE-ONU);
  • la Stratégie nationale sur les émissions acidifiantes, établie par les ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux de l'énergie et de l'environnement (MFPTEE);
  • le Plan fédéral de gestion du smog, aussi établi par ces ministres;
  • les Standards pancanadiens relatifs aux particules et à l'ozone, établis par le Conseil canadien des ministres de l'environnement (CCME).

Au Canada, les mesures de gestion des émissions atmosphériques de substances potentiellement nocives, y compris celles issues de sources agricoles, sont gérées en grande partie par les administrations provinciales et locales et varient selon les attributions. À l'étranger, les programmes nationaux établis par le CCME et les MFPTEE serviront de bases aux positions canadiennes dans les négociations internationales. Par exemple, en vertu de la Convention de la CEE-ONU sur la pollution atmosphérique transfrontière à longue distance, le Canada collabore avec les États-Unis en ce qui concerne le transport transfrontière des oxydes nitreux (NOx), de l'ozone et des particules. En vertu de l'Accord Canada - États-Unis sur la qualité de l'air, des engagements bilatéraux ont été pris à l'égard des NOx.

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Autres renseignements

Personne-ressource au Bureau de l'environnement :
Isabelle Proulx (émissions atmosphériques)

Documents connexes

Émissions agricoles de NH3 et de NOx au Canada. Présenté à la « Nitrogen, the confer-N-s » (conférence sur l'azote), du 23 au 27 mars 1998, à Noordwijkerhout (Pays-Bas), par T. Kurvits et T. Marta.

Résumé: Nous présentons aujourd'hui un examen de la recherche scientifique et de la technologie canadiennes ayant trait aux sources d'émissions atmosphériques d'azote d'origine agricole, aux incidences de ces émissions et aux méthodes permettant de les réduire. L'examen portera avant tout sur deux types de gaz, l'ammoniac (NH3) et les oxydes d'azote (NOx).

On peut obtenir cette publication par :
Courriel: comeau@agr.gc.ca
Téléphone: (613) 759-6610/6626
Télécopieur: (613) 759-6726
Poste:

Section des publications, Direction générale des services intégrés
Agriculture et Agroalimentaire Canada
édifice Sir-John-Carling, 930, avenue Carling
Ottawa K1A 0C5

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Mise à jour: 2003-08-01
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