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Roxanne Deslauriers

Roxanne Deslauriers

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Demandez à Roxanne Deslauriers pourquoi une carrière en sciences est importante, et elle vous dira à quel point les découvertes scientifiques améliorent la santé et la qualité de la vie des gens. Il n’est pas difficile de voir pourquoi son travail la passionne tant : elle est directrice de recherche pour l’Institut du biodiagnostic du Conseil national de recherches du Canada (CNRC-IBD), à Winnipeg, un institut qui développe des techniques et des technologies non invasives pour diagnostiquer et étudier l’évolution de diverses maladies.

Femme avec IRMF en superposition

À l’aide de la résonance magnétique (ou « RM »), les chercheurs de l’Institut diagnostiquent et étudient une vaste gamme d’affections comme les cancers du sein ou de la prostate, le syndrome d’intoxication fœtale à l’alcool, les maladies du cœur et les crises cardiaques. Plus précisément, Madame Deslauriers étudie, grâce à la RM, les effets de nouvelles procédures chirurgicales sur le cœur et le cerveau d’animaux vivants, afin d’évaluer si ces procédures pourraient être utiles sur nous ou non.

Mme Deslauriers participe aussi à des recherches qui visent à augmenter le taux de succès des transplantations d’organes. Lorsque les médecins se rendent compte que le corps d’un patient rejette un rein transplanté, par exemple, il est très important d'éviter l’échec de la transplantation. À l’aide de la RM, les chercheurs de l’Institut et leurs collègues de la faculté de médecine de l’Université du Manitoba s’efforcent de repérer une « signature biochimique » dans les tissus rénaux qui pourrait signaler la possibilité d’un rejet et ce, avant que les choses ne tournent terriblement mal. Et c’est peut-être ce qui permettra aux médecins de trouver de meilleurs moyens de s’assurer que les transplantations d’organes réussissent pour longtemps.

Activation de l’IRM fonctionnelle dans des régions du cerveau pendant le mouvement
Functional MRI activation in brain regions during movement.

Une passion précoce

Fascinée dès l’enfance par les êtres vivants, Roxanne était une guide scout qui collectionnait et cataloguait feuilles et fleurs, et elle ne manquait pas une occasion de lire le mensuel Scientific American. Son modèle était l’animateur de la seule émission scientifique en français diffusée alors, une émission d’une demi-heure.

Avoir grandi au Québec à une époque où on pensait que les filles n’avaient pas les capacités nécessaires pour les sciences n’a pas empêché la jeune Roxanne d’être acceptée en sciences à l’Université Laval, ni de se spécialiser en biologie expérimentale. Elle nous a dit que l’obtention d’une bourse a été la clé qui lui a permis de poursuivre ses études après son baccalauréat. « J’ai dû trimer dur pour continuer à avoir droit aux bourses, mais après avoir commencé à étudier en sciences, je n’ai jamais remis en question ma décision : je tenais à devenir une scientifique. »

L’orientation vers la recherche

« Aucun projet ne progresse de A à Z comme prévu; il faut savoir faire face à l’imprévu et trouver des solutions imaginatives. C’est là le meilleur conseil que je pourrais donner à ceux qui envisagent les sciences. »

Une série d’emplois d’été dans des laboratoires de recherche ont permis à Madame Deslauriers d’en apprendre plus sur divers aspects des sciences, ce qui lui a permis de savoir ce qu’elle ne voulait pas faire de sa carrière. « Il importe de savoir ce qu’on ne veut pas faire, dit-elle, afin d’être satisfait de nos choix de carrière. » Elle a obtenu son baccalauréat ès sciences à l’Université Laval, puis a poursuivi ses études supérieures à l’Université d’Ottawa; les recherches de son doctorat ont été effectuées au CNRC.

Pourquoi avoir choisi une carrière au gouvernement?

Travailler pour le gouvernement donne à Madame Deslauriers l’occasion de faire des recherches approfondies dans ses centres d’intérêt, tout en aidant à améliorer la vie des Canadiens. Pouvoir concentrer ses recherches sur un petit nombre de problèmes de fond pendant plusieurs années l’aident à approfondir sa compréhension du fonctionnement du corps humain, des incidences des maladies sur celui-ci, des façons d’utiliser la technologie pour étudier les maladies et des moyens qu’utilise le corps pour se réparer de lui-même. Madame Deslauriers croit que le contexte gouvernemental de recherche scientifique donne aux chercheurs une occasion unique de développer une expertise dans un domaine précis des sciences ou des technologies et ce, à l’abri des pressions du domaine privé, mené par les gains et les profits à court terme. Cela donne aux chercheurs l’occasion de persévérer malgré les reculs et les échecs afin de réussir des projets à long terme, non seulement en sciences pures, mais également dans les domaines technologiques.

La réussite de Madame Deslauriers ne fait aucun doute : elle a publié plus de 200 articles scientifiques et, en 2002, elle a reçu la Médaille du jubilé de la reine pour ses travaux; elle est également membre de la Société internationale de résonance magnétique en médecine.

Conseils pour réussir

La réussite scolaire a certes son importance, mais selon Madame Deslauriers, l’excellence en classe ne fait pas obligatoirement de l’étudiant un excellent chercheur. La recherche exige également un bon sens critique, la discipline nécessaire pour persévérer malgré les échecs et la capacité de trouver des solutions imaginatives aux problèmes importants auxquels on est appelé à faire face. « Les échecs sont pour ainsi dire nécessaires pour devenir un grand chercheur. Ils surviennent souvent au début, lorsqu’on a choisi de s’attaquer à un problème épineux; ils nous donnent l’occasion de trouver de nouvelles façons d’aborder les problèmes. Résoudre des problèmes difficiles est une excellent façon de bâtir sa confiance en soi. »

Études  
Études secondaires et collégiales :
Études universitaires :
École secondaire Ste-Foy, Québec — 12e année (1964)
Université Laval, Québec — BSc Biologie expérimentale (1968)
Université d’Ottawa, Ontario — Ph.D. Biochimie (1972)
À propos de l’Institut du biodiagnostic du Conseil national de recherches du Canada (CNRC-IBD)
Le CNRC-IBD met au point des techniques et des appareils médicaux non invasifs afin de mieux diagnostiquer les maladies. Comptant sur plus de 200 employés, le CNRC-IBD est renommé dans le monde entier pour son aptitude à adapter les technologies créées par ses recherches scientifiques à la pratique médicale et au monde des affaires. À partir de son administration centrale à Winnipeg, cet institut du CNRC travaille en partenariat avec des chercheurs du Canada et des quatre coins du monde.
Aperçu des recherches

Roxanne Deslauriers et ses collègues de l’IBD se servent de la résonance magnétique pour créer des techniques et des appareils médicaux non invasifs afin de mieux prévenir les maladies, de les diagnostiquer plus rapidement et d’en améliorer les méthodes de traitement. Leurs travaux sont centrés sur :

  • l’élaboration d’instruments médicaux non invasifs;
  • la conception d’outils logiciels pour mieux analyser et classer les données biomédicales;
  • la détection rapide et la surveillance de l’évolution des maladies cardiaques, du cancer et des crises cardiaques;
  • les conséquences des maladies infectieuses sur les maladies chroniques de l’âge mûr.



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