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INFOS SAINT-LAURENT

Eau et sédiments

Suivi de la qualité de l’eau du secteur fluvial – Les toxiques

La qualité des eaux douces du fleuve Saint-Laurent se compare avantageusement à celle d’autres cours d’eau selon les résultats d’analyses de scientifiques d’Environnement Canada. D’ailleurs, aucun dépassement des critères de qualité pour la protection de la vie aquatique n’a été observé pour les divers toxiques mesurés aux stations d’échantillonnage de Carillon, de l’île Wolfe et de Québec en 2003-2004.

Photo : Pont de Québec

Évolution des concentrations de métaux mesurées à Québec depuis 1995

On estime que les rivières tributaires et les particules résultant de l’érosion des berges et du lit du fleuve sont la source majeure de métaux dans le Saint-Laurent. Depuis 1995, certains métaux mesurés à Québec affichent une faible tendance à la baisse, alors que d’autres présentent une faible tendance à la hausse. Ces tendances peuvent s’expliquer par une légère diminution de la proportion d’eau provenant des Grands Lacs depuis quelques années, au profit des eaux des rivières tributaires du fleuve.

Le mercure affiche une hausse plus prononcée qui n’est pas due simplement à des facteurs hydrologiques, mais aussi à l’augmentation de sources anthropiques qui restent à identifier. Cependant, ces sources ne semblent pas situées dans le lac Ontario puisque les concentrations y sont plus faibles, mais elles pourraient bien se trouver hors du bassin versant du fleuve, car le mercure, par sa grande volatilité, peut être transporté dans l’atmosphère sur de grandes distances.

Illustration : Évolution des concentrations de métaux mesurées à Québec depuis 1995

Évolution des concentrations de HAP mesurées à Québec depuis 1995

Les concentrations de HAP dissous présentent de fortes variations saisonnières; elles sont maximales en hiver et minimales en été. Ces variations ne sont pas liées au cycle hydrologique comme celles des métaux; la forte concentration des HAP en hiver témoigne probablement de l’augmentation de la combustion du bois et d’autres combustibles fossiles. D’ailleurs, la plus forte concentration de HAP mesurée depuis 1995 correspond à la période de la tempête de verglas de janvier 1998. Les tendances temporelles calculées depuis 1995 ne montrent qu’une faible augmentation des HAP dans les particules en suspension et aucun changement dans la phase dissoute.

Illustration : Évolution des concentrations de HAP mesurées à Québec depuis 1995

Évolution des concentrations de pesticides mesurées à Québec depuis 1995

Bien que les concentrations de pesticides fluctuent beaucoup sur une base saisonnière, aucune tendance à la hausse ou à la baisse n’a été observée depuis 1995. Le bassin des Grands Lacs est de loin la source la plus importante pour les trois pesticides détectés (atrazine, simazine, métolachlore) dans le Saint-Laurent. En règle générale, les teneurs mesurées dans le fleuve sont du même ordre de grandeur que celles mesurées à l’île Wolfe, à la sortie du lac Ontario. Cependant, à la station de Québec, des teneurs plus élevées sont observées en été, vraisemblablement à cause de l’épandage de pesticides sur les cultures situées dans les basses-terres du Saint-Laurent.

Illustration : Évolution des concentrations de pesticides mesurées à Québec depuis 1995

Des recherches en cours visent à identifier et à évaluer les concentrations de nouvelles substances comme les surfactants, les stéroïdes, les médicaments, les hormones, etc. dans le secteur fluvial. Ces dernières sont susceptibles d’être associées à des perturbations du système endocrinien chez les organismes aquatiques. Les résultats de ces recherches contribueront au suivi de la qualité de l’eau du Saint-Laurent.


Pour en savoir plus...

Rondeau, B. 2005. La qualité de l’eau du secteur fluvial – La contamination par les toxiques – 2e édition. Environnement Canada – Région du Québec et ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs du Québec. Fiche d’information de la collection « Suivi de l’état du Saint-Laurent ».

Rondeau, B. 2002. La qualité de l’eau du secteur fluvial – La contamination par les toxiques. Environnement Canada – Région du Québec, Conservation de l’environnement, Centre Saint-Laurent. Fiche d’information de la collection « Suivi de l’état du Saint-Laurent ».

Photo : Scientifiques sur le Saint-Laurent

Photo : Analyse en laboratoire

Lac Ontario vu de Scarborough Bluffs
Photo : effluent urbain Photo : Agriculture Carte
Les effluents urbains sont-ils responsables de la contamination du Saint-Laurent par les métaux ?

Des pesticides voyagent jusqu’au fleuve Saint-Laurent par ses tributaires

Qualité de l’eau dans le bassin Grands Lacs–Saint-Laurent : contamination par des substances toxiques

Projets en cours

Suivi de la qualité de l’eau

Présence de pesticides dans les eaux du fleuve Saint-Laurent et de ses tributaires

Illustration : Goutte d'eau

Les teneurs en métaux mesurées à Québec sont de 10 à 100 fois inférieures à celles mesurées dans les grands fleuves européens contaminés tels que le Rhin et la Seine.

Les concentrations de BPC mesurées dans le Saint-Laurent en 1995-1996 étaient de cinq à dix fois inférieures à celles enregistrées dans le lac Ontario au cours des années 1980; lorsque l’on compare ces concentrations à celles d’autres cours d’eau dans le monde, le Saint-Laurent se classe parmi les fleuves peu contaminés.

Les concentrations de HAP et de pesticides sont intermédiaires entre celles observées dans les plans d’eau contaminés et celles des plans d’eau peu contaminés.

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