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INFOS SAINT-LAURENT

Eau et sédiments

Le Saint-Laurent : porte d’entrée du continent nord-américain

Le Canada est bordé par trois océans, le Pacifique, l’Atlantique et l’Arctique, et est traversé par la plus grande voie navigable intérieure au monde accessible aux navires de haute mer. Reconnue aujourd’hui comme l’une des principales portes d’entrée du continent nord-américain, la voie navigable du Saint-Laurent, qui s’étend sur 3700 km entre Cornwall et le golfe du Saint-Laurent, a été façonnée au cours du temps.

Carte : Le Saint-Laurent : porte d'entrée du continent nord-américain
Photo : Canal Lachine


À l’époque de la colonisation, les bateaux de mer terminaient leur remontée à Québec. De là, une batellerie fluviale (canots de bois, barques, chaloupes, barges, etc.) assurait le transport jusqu'à Montréal. Entre Montréal et les Grands Lacs, ce sont les canots d’écorce qui étaient utilisés pour les déplacements.

Dès 1700, les premiers travaux ont été entrepris afin d’améliorer le transport sur le Saint-Laurent. Ces travaux consistaient à aménager un chenal de 1,6 km de longueur, sur une largeur de 3,6 m et une profondeur de 0,45 m afin de contourner les rapides de Lachine. Or, ce projet ne fut jamais mené à terme.

En 1783, l’armée britannique aménagea quatre chenaux latéraux avec écluses entre les lacs Saint-François et Saint-Louis.

En 1825 était complété le canal de Lachine, d’une longueur de 13,6 km et d’une profondeur de 1,5 m, avec six écluses.

En 1959, un chenal en eau profonde de 8,2 m de hauteur minimale entre le lac Ontario et Montréal était achevé.

Le canal Lachine

Travaux de canalisation de la Voie maritime du Saint-Laurent en 1958

Travaux de canalisation de la Voie maritime du Saint-Laurent en 1958



Voie navigable du Saint-Laurent entre Cornwall et le golfe

Du golfe jusqu’à la pointe d’Alliance
(près du cap Tourmente)
Voies navigables naturelles en eau profonde
De la pointe d’Alliance jusqu'à Montréal Chenal de navigation constitué d’un chenal creusé, entrecoupé de bassins naturels
De Montréal à Cornwall Voie maritime constituée de canaux, d’un chenal dragué et de sept écluses
Fjord du Saguenay Voie de navigation constituée d’un chenal naturel, de l’embouchure jusqu'à La Baie

Source : Centre Saint-Laurent et Université Laval, 1991, cité dans Villeneuve et Quilliam, 2000.



Carte : Voie navigable du Saint-Laurent entre Cornwall et le golfe

Évolution du gabarit du chenal de navigation du Saint-Laurent

Illustration : Évolution du gabarit du chenal de navigation du Saint-Laurent


Des travaux d’envergure dans le lit du Saint-Laurent

La construction de la Voie maritime du Saint-Laurent et des sept écluses transforma le fleuve en un immense chantier durant les années 1950. D’importantes quantités de matériaux ont été excavées du lit du fleuve dans les parties québécoise et ontarienne, soit près de 63 millions de mètres cubes de sédiments. Dès 1952, les travaux ont porté la hauteur d’eau minimale dans le chenal de navigation à 10,7 mètres en aval de Montréal.

Une autre phase de travaux menée au cours des années 1970 a permis de draguer 13 millions de mètres cubes d’argile et de limon dans le chenal du lac Saint-Pierre. En aval de Québec, la hauteur d’eau dans le chenal de la traverse du Nord est passée de 9,1 m à 12,5 m sur 30 km en excavant une dizaine de millions de mètres cubes de sable et de gravier. Les derniers travaux d’agrandissement du chenal remontent à 1992 et consistaient à approfondir le chenal à 11,0 mètres entre Montréal et Québec, puis à 11,3 m en 1999.

Actuellement, la profondeur garantie de la voie navigable est de 12,5 m en aval de Québec, de 10,7 m entre Québec et Deschaillons, de 11,3 m jusqu’à Montréal et de 8,2 dans la Voie maritime du Saint-Laurent, en amont de Montréal.


Documentation

Villeneuve, S. 2001. « Les répercussions environnementales de la navigation commerciale ». Le Naturaliste canadien, 125 (2) : 49-67.

Villeneuve, S. et L. Quilliam. 2000. Les risques et les conséquences environnementales de la navigation sur le Saint-Laurent. Environnement Canada – Région du Québec, Conservation de l’environnement, Centre Saint-Laurent. Rapport scientifique et technique ST-188, 174 pages.


Liens pertinents

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Les infrastructures de navigation commerciale du fleuve et du golfe du Saint-Laurent

La problématique environnementale liée à la navigation commerciale sur le Saint-Laurent

Les Archives de Radio-Canada – Le Saint-Laurent, la voie du continent

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