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Le bassin des Grands Lacs......est le plus vaste écosystème d'eau douce au monde, contenant le cinquième des eaux douces de surface de la planète. ...est le lieu de résidence de plus de neuf millions de Canadiens; il s'y produira plus de la moitié de la croissance démographique du Canada au cours des 20 prochaines années. ...abrite 25 p. 100 de la production agricole du Canada, 45 p. 100 de l'industrie canadienne et des pêcheries d'une valeur de près d'un demi-milliard de dollars par année. Nous avons fait beaucoup de cheminLes pressions de la croissance démographique peuvent engendrer de graves problèmes de pollution, détruire des habitats et pousser un écosystème jusqu'au point de rupture. Au cours des 30 dernières années, les interventions de l'État, l'amélioration du traitement des eaux usées et de la lutte contre la pollution industrielle, les programmes de conservation et le perfectionnement des pratiques agricoles ont permis des améliorations considérables de la qualité de l'environnement. Le balbuzard, le pygargue à tête blanche et le faucon pèlerin - naguère presque éliminés par les contaminants toxiques - ont effectué un retour partout dans les Grands Lacs intérieurs. Dans le lac Supérieur, on a vu se rétablir les populations sauvages de touladis autoreproducteurs, tandis que le cygne trompette a été réintroduit dans les marais du lac Huron. Les riches territoires de pêche du bassin assurent la prospérité de la pêche commerciale et de la pêche sportive, tandis que les ornithologues et les amants de la nature déambulent dans les parcs riverains du bassin. D'imposants défis demeurentMalgré les progrès accomplis, il faut régler certains problèmes qui perdurent et d'autres plus récents. L'étalement urbain continue de recouvrir des bassins versants, des milieux humides et des fermes, menaçant la santé du bassin des Grands Lacs. La croissance démographique laisse présager une augmentation des eaux usées, de la pollution de l'air ainsi que de l'eau ainsi que des pressions sur des ressources naturelles limitées. Certaines enclaves de contamination historiques portent encore atteinte à la qualité de l'environnement. Il faut aussi relever des défis de portée mondiale. Des tonnes de polluants atmosphériques toxiques franchissent des milliers de kilomètres avant de se déposer dans le bassin. Les invasions d'espèces exotiques, telles que la moule zébrée, évincent les plantes et les animaux indigènes et compromettent le délicat équilibre biologique de l'écosystème. Les scientifiques prédisent que le lent réchauffement du climat pourrait perturber les communautés biologiques et abaisser les niveaux des lacs. Si l'on n'y voit pas, ces atteintes à la qualité de l'environnement pourraient affecter la vitalité de l'économie canadienne et le bien-être de toutes les personnes qui habitent, qui travaillent et qui se divertissent dans le bassin. Notre visionL'Accord Canada-Ontario concernant l'écosystème du bassin des Grands Lacs (ACO) s'inspire de la vision d'un écosystème du bassin des Grands Lacs sain, prospère et durable pour les générations présentes et futures. La réussite dépend du travail d'équipeLes gouvernements du Canada et de l'Ontario partagent la responsabilité de la gestion de l'écosystème du bassin des Grands Lacs. Pour concrétiser la vision de l'ACO - face aux défis qui demeurent - il faudra davantage que les interventions de l'État. Il faudra compter sur la diligence et les efforts de chacun d'entre nous. L'ACO offre le moyen de mobiliser l'ingéniosité, l'énergie et les ressources de tous les gens, agences et organismes qui partagent un intérêt commun pour les Grands Lacs. Il nous permet d'oeuvrer de concert à la réalisation d'une vision cohérente de l'écosystème.
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