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Numéro 02
15 janvier 2001


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Une confiscation éléphantesque
La plus importante saisie d'ivoire illégal au Canada

image: Bracelet en ivoire avec pendatifs

Lorsque des inspecteurs de l'Agence des douanes et du revenu du Canada de Halifax sont tombés sur une mallette noire assez anodine qui contenait ce qui semblait être des bijoux d'ivoire finis et non finis, ils savaient qu'il s'agissait là d'une trouvaille importante. Ils se sont adressés à un agent d'Environnement Canada chargé de l'application de la loi sur la faune, qui non seulement a confirmé que les 4 300 articles étaient bel et bien en ivoire d'éléphant, mais aussi a déclaré que c'était la plus importante saisie d'ivoire d'éléphant illégal au Canada sur le plan de la quantité. La valeur de revente des objets est évaluée à environ 75 000 $.

La nature des articles saisis le 8 septembre 2000 est inhabituelle. En général, lorsqu'on trouve de l'ivoire d'éléphant aux frontières, c'est sous la forme d'un ou de deux gros objets, comme des sculptures. Dans l'envoi concerné, on a trouvé de tout, des perles individuelles aux boucles d'oreille et aux broches. Il est évident que la plupart des objets étaient de variété commerciale, car il y avait des pièces identiques dont beaucoup étaient encore accompagnées d'une étiquette de prix.

Il est impossible de savoir le nombre d'animaux correspondant à cette quantité d'ivoire, mais il pourrait s'agir de dizaines, voire de centaines de bêtes. L'ivoire a probablement été recueilli au fil du temps de diverses sources. De telles saisies entraînent le retrait de la circulation de beaucoup de matériel et aident à réduire la demande commerciale du produit et, par conséquent, la pression commerciale sur les populations sauvages.

image: articles en ivoire saisis présentés sur une table Le commerce illégal des espèces menacées d'extinction et des produits dérivés constitue, sur le plan international, l'une des plus grandes menaces à la survie et au rétablissement de ces espèces. La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d'extinction (CITES) vise à protéger les animaux et les plantes sauvages contre la surexploitation en réglementant les échanges commerciaux. Signataire original de la Convention en 1975, le Canada compte parmi les 151 pays qui appliquent ce document aujourd'hui. La loi canadienne qui empêche l'importation et l'exportation illégales des espèces menacées d'extinction s'appelle Loi sur la protection d'espèces animales ou végétales sauvages et la réglementation de leur commerce international et interprovincial (WAPPRIITA).

Environnement Canada est chargé de l'application de la WAPPRIITA. Les personnes reconnues coupables d'une infraction à cette loi sont passibles d'une amende pouvant atteindre 50 000 $ ou d'une peine d'emprisonnement maximale de cinq ans sur déclaration de culpabilité. Les personnes morales reconnues coupables risquent d'encourir des amendes pouvant se chiffrer à 300 000 $.

Comme suite à la saisie, la personne en cause a été inculpée d'importation illégale d'ivoire aux termes de la WAPPRIITA.

Aidez les initiatives de conservation en refusant d'acheter des espèces menacées d'extinction et les produits dérivées. L'élimination du marché constitue le moyen le plus efficace d'arrêter le commerce illégal des espèces menacées. Si vous importez des espèces menacées sans les permis nécessaires, vous risquez la perte des articles achetés et des poursuites en justice.

En cas de doute, n'achetez pas!

Faits éclairs

Plus de 4 000 espèces animales et 30 000 espèces végétales figurent dans les listes de la CITES.

Parmi les articles les plus importés illégalement par des personnes voyageant à l'étranger, on trouve l'ivoire d'éléphant et les produits dérivés de cet animal, les carapaces de tortue marine et les bijoux fabriquées avec elles, les coraux ainsi que les petites plantes et les petits animaux vivants.

Au Canada, les médicaments traditionnels pouvant renfermer des organes de tigre ou de rhinocéros réduits en poudre constituent les produits qui sont les plus importés illégalement.

Lorsque l'émission Deux flics à Miami (Miami Vice) était populaire, la demande d'alligators et le marché noir de ces animaux ont augmenté dramatiquement parce que sa vedette en possédait un.

Liens connexes

Bureau canadien de la CITES
Renseignez-vous davantage sur la CITES, notamment sur les espèces protégées, les modalités d'obtention des permis, les souvenirs importés de l'étranger et les animaux de compagnie exotiques

Secrétariat de la CITES

Règlement sur l'importation, l'exportation et le transport des espèces menacées d'extinction

Loi sur la protection d'espèces animales ou végétales sauvages et la réglementation de leur commerce international et interprovincial - WAPPRIITA

Application de la loi sur la faune

Liens d'EnviroZine

Que fait EC avec les articles confisqués, par exemple l'ivoire d'éléphant?

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