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Numéro 15
19 décembre 2001


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Un investissement dans l'avenir

image: Troncs noueux de chênes de Garry s'étendant au-dessus d'un massif de gyroselles de Virginie, dans la réserve de chênes de Garry de Cowichan. Photo: Tim Ennis
Troncs noueux de chênes de Garry s'étendant au-dessus d'un massif de gyroselles de Virginie, dans la réserve de chênes de Garry de Cowichan. Photo: Tim Ennis (cliquez pour agrandir la photo)

Présents uniquement dans de petites enclaves de l'île de Vancouver, les îles Gulf et la vallée du Fraser, en Colombie-Britannique, les derniers peuplements de chêne de Garry abritent une diversité incroyable d'espèces introuvables ailleurs. Il ne reste toutefois que moins de 5 p. 100 de l'habitat original de cet arbre.

Plus d'un siècle et demi de développement et les pressions démographiques ont mis en péril l'écosystème du chêne de Garry. Dans un effort constant de protection des vestiges de cet écosystème en danger, Environnement Canada, dans le cadre de l'Initiative de l'écosystème du bassin de Georgia, et des partenaires locaux ont acheté deux parcelles de terrain sur une partie desquelles devaient être construites des maisons individuelles.


L'écosystème du chêne de Garry est une mosaïque de terrains boisés digne des contes de fées, de prés, de prairies et de zones rocheuses découvertes. Il résiste exceptionnellement bien à la sécheresse, ce qui signifie qu'il est adapté à un climat plus sec que la normale. Il abrite 93 espèces de mammifères, de reptiles, d'oiseaux, d'insectes, de papillons, de mousses et de végétaux considérées comme en danger de disparition ou menacées en Colombie-Britannique. Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) considère que 21 d'entre elles comptent parmi les espèces en péril à l'échelle nationale. Il s'agit là d'un nombre exceptionnel d'espères en péril pour un seul écosystème. La perte d'habitat figure parmi les principales menaces.

L'écosystème de l'avenir ?

image : Un écosystème du chêne de Garry typique des zones rocheuses découvertes, dans la réserve écologique du mont Tzuhalem. Photo: Tim Ennis
Un écosystème du chêne de Garry typique des zones rocheuses découvertes, dans la réserve écologique du mont Tzuhalem. Photo: Tim Ennis (cliquez pour agrandir la photo)

De plus en plus de données historiques indiquent que les écosystèmes dominés par le chêne de Garry étaient beaucoup plus étendus que ne l'indique leur distribution actuelle. Cette présence était associée à une période de climat plus chaud qui est survenue il y a des milliers d'années. Ces nouvelles connaissances permettent de penser que, si la planète continue de se réchauffer conformément aux prévisions, le climat plus chaud et plus sec qui en résultera dans cette région pourrait favoriser à nouveau les peuplements de chênes de Garry.

image: Pré de quamassies et de renoncules d'Occident dans la réserve de chênes de Garry de Cowichan. Photo: Tim Ennis
Pré de quamassies et de renoncules d'Occident dans la réserve de chênes de Garry de Cowichan. Photo: Tim Ennis (cliquez pour agrandir la photo)

Certains chercheurs suggèrent que les peuplements de chênes de Garry constituent peut-être les écosystèmes de l'avenir, car leur composition taxinomique est adaptée aux sécheresses estivales. Également, si le changement climatique se poursuit comme on le prévoit, c'est possible que de plus en plus de terrains deviendront propices à l'établissement du chêne de Garry et des écosystèmes qui lui sont associés. Les forêts de douglas pourraient se déplacer plus au nord et vers le sommet des collines, et on pense que les peuplements de chênes de Garry couvriront une zone plus vaste. Mais, si l'on veut que ce phénomène se produise, cet écosystème doit être protégé afin de garantir sa présence lorsqu'il lui sera possible d'occuper cette nouvelle niche.

Faits éclairs

Il reste moins de 5 p. 100 de l'habitat original du chêne de Garry.

Les peuplements de chênes de Garry abritent 93 espèces considérées comme en danger de disparition ou menacées en Colombie-Britannique.

Le climat sec, de type méditerranéen, a attiré des vagues de pionniers sur la côte sud-est de l'île de Vancouver. De 1850 à 1950, la plupart des terrains couverts de chênes de Garry ont été exploités ou transformés en terres agricoles.

Parmi les fleurs sauvages de l'écosystème du chêne de Garry, on trouve le quamassie, le lis de Pâques, la renoncule d'Occident, le mouron des oiseaux, la fritillaire du Kamchatka et une variété de mimule.

Des graminées, dont la fétuque de l'Idaho et la danthonie de la Californie, évoquent les origines de l'écosystème, alors que le climat était plus sec.

Sites connexes

L'initiative de l'écosystème du bassin de Georgia

Programme de bonne intendance des habitats

Une stratégie annoncée pour les écosystèmes des chênes de Garry

Garry Oak Preservation Society
(anglais seulement)

Espèces en péril

COSEPAC

Des écosystèmes raréfiés de C.-B. en état de siège (Bulletin SetE)

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