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Numéro 70
le 16 novembre 2006


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EnviroZine : L'actualité environnementale canadienne
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Les agents de la faune ont affaire à des créatures dangereuses venues d'autres pays

Gros plan de la vipère de Palestine.
Gros plan de la vipère de Palestine. – Cliquez pour agrandir

La législation canadienne sur les espèces sauvages vise à assurer la protection des espèces canadiennes ainsi que la conservation des espèces des autres pays qui sont menacées ou potentiellement menacées à l'échelle internationale. Les agents de la faune d'Environnement Canada veillent à l'application de cette législation tous les jours dans l'ensemble du pays. Dans le cadre de leurs activités, ils doivent régulièrement s'occuper d'espèces végétales et animales particulières, et effectuer souvent des tâches, comme identifier des orchidées ou des peaux de reptiles, donner une présentation sur la grenaille non toxique pour la chasse aux oiseaux migrateurs, organiser le démantèlement d'un réseau de braconnage ou analyser des données sur le commerce des cactus.


Une surprise effrayante

En 2005, on a connu un cas spectaculaire l'an dernier : un type rare de serpent s'est retrouvé par accident au Canada en provenance du Moyen Orient. Une vipère de Palestine, serpent extrêmement venimeux, a été trouvée dans un conteneur de six mètres renfermant des graines de pastèque (melon d'eau), qui provenait d'Israël. Dès la découverte du serpent, les agents de l'Agence des services frontaliers (ASFC) du Canada ont contacté le bureau régional de l'Atlantique de la Direction de l'application de la loi sur la faune d'Environnement Canada, qui est responsable de l'application de la réglementation concernant les importations d'espèces sauvages en vertu de la Loi sur la protection d'espèces animales ou végétales sauvages et la réglementation de leur commerce international et interprovincial.

Les agents d'application de la loi sur la faune reçoivent une formation poussée pour la manipulation des reptiles venimeux et autres animaux dangereux. Au dire de Les Sampson, l'un de ces agents, divers types d'animaux arrivent au pays dans des conteneurs d'expédition assez souvent, mais c'était la première fois qu'un animal aussi dangereux était trouvé.

En une seule morsure, cette vipère peut injecter environ 100 mg de venin, alors que la dose létale (mortelle) ne serait que de 15 à 20 mg.

« Les agents et les entrepreneurs qui ont découvert le serpent se trouvaient exposés à un grand danger », d'affirmer M. Sampson, qui ajoute qu'heureusement, il faisait froid le soir de cette terrible découverte, ce qui rendait le serpent léthargique et peu enclin à attaquer.

Selon M. Sampson, diverses choses auraient pu arriver si les agents ou les entrepreneurs avaient été mordus. Dans le pire des cas, soit l'injection d'une dose létale directement dans une veine, la victime aurait pu mourir en aussi peu que cinq à dix minutes.

Faits éclairs

Plus de 4 000 espèces animales et 30 000 espèces végétales sont visées par la CITES.

Biens illégaux les plus communément ramenés au pays par les voyageurs : ivoire d'éléphant et produits qui en sont issus, carapace (écaille) de tortue marine et bijoux qui en sont issus, coraux et petits animaux et végétaux vivants.

En 2004, plus de 8 millions de conteneurs et chargements de camions et 3 millions d'envois aériens ont été importés au Canada.

Depuis 2000, Environnement Canada a saisi environ 8000 animaux et végétaux vivants protégés.

Liens connexes

La Direction de l'application de la loi du Service canadien de la faune

Agence des services frontaliers du Canada

GRC : signalement d'un crime

Centres antipoison au Canada
(en anglais seulement)

CITES

Avant l'incident de la vipère de Palestine, la dernière découverte d'un serpent venimeux au Canada atlantique remonte à 2003, où un serpent des mangroves s'est trouvé importé au pays par une animalerie. Le bureau régional de l'Atlantique de la Direction de l'application de la loi sur la faune et des agents de la faune de la Nouvelle Écosse ont pris les dispositions nécessaires pour que l'animalerie renvoie le serpent à son fournisseur, qui avait expédié le reptile par erreur.

Selon M. Sampson, la décision de remettre ou non à un zoo un animal trouvé est prise au cas par cas, le renvoi de l'animal dans son pays d'origine étant une autre possibilité. En ce qui concerne la vipère de Palestine, on a décidé de l'euthanasier de façon non cruelle pour des raisons de sécurité.

Les autres créatures venimeuses ou autrement dangereuses qui entrent au Canada sont habituellement des araignées et des scorpions qu'on trouve tous les ans dans des envois de produits. Par exemple, on a trouvé l'an dernier une araignée du genre Chiracanthium (nom anglais de l'espèce : Yellow Sac Spider) dans des raisins achetés dans une épicerie locale. Passablement douloureuse, la morsure de cette araignée cause un malaise important et demande des soins médicaux immédiats.

Une occasion de sensibilisation

Les Sampson, agent  d'application de la loi sur la faune à Environnement Canada, montre la vipère de Palestine aux médias.
Les Sampson, agent d'application de la loi sur la faune à Environnement Canada, montre la vipère de Palestine aux médias. – Sampson_1.jpg">Cliquez pour agrandir

Plus tôt cette année, la direction de l'application de la loi sur la faune de la région de l'Atlantique s'est associée à l'ASFC pour s'adresser aux médias à propos des problèmes soulevés par la découverte de la vipère de Palestine.

Les agents ont parlé des dangers qui peuvent être associés aux envois en provenance de l'étranger et de la manière dont surviennent les incidents impliquant des animaux. Ils ont aussi expliqué les précautions qui doivent être prises lors de l'inspection de ces envois et pourquoi il est si important d'informer les importateurs et la population à propos des animaux dangereux qui peuvent être découverts après l'arrivée d'un envoi. De plus, on a rappelé aux voyageurs ce qu'ils peuvent ou non ramener au Canada quand ils vont à l'étranger.

On doit faire attention quand on examine des envois, quels que soient leur nature et le mode de transport par lequel ils ont été acheminés, et d'extrêmes précautions doivent être prises si un animal inconnu est trouvé. La police locale, la Gendarmerie royale du Canada, le centre antipoison de la province ou du territoire concerné ou le plus proche bureau régional de la Direction de l'application de la loi sur la faune d'Environnement Canada doivent être contactés immédiatement pour obtenir de l'aide.

Environnement Canada collabore de façon permanente avec divers partenaires provinciaux et fédéraux pour assurer le respect de la législation.

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