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First Scientists: Produits de santé naturels

First Scientists: Produits de santé naturels

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Transcription de la vidéo

NARRATEUR :

La médecine des Autochtones canadiens est la science des relations.

NARRATEUR :

Gilbert Sewell commence sa journée en saluant le soleil.

NARRATEUR :

Gilbert cueille des plantes médicinales près de sa maison à Pabineau, au Nouveau-Brunswick.

Cette racine de Grand Pigamon lui sert de traitement pour les maux de gorge et les inflammations des voies respiratoires.

Selon lui, la façon dont une plante est ramassée est aussi importante que la plante elle-même. Gilbert remercie la Terre pour le remède en lui offrant du tabac.

NARRATEUR :

Le tabac est une devise sacrée qui renforce la relation entre le patient, le guérisseur, les herbes et la Terre.

Car une partie des responsabilités du guérisseur est de faire en sorte que la Terre reste saine également.

NARRATEUR :

Le thé du Labrador soulage les indigestions.

NARRATEUR :

L'écorce de cornouiller soyeux contient des composés semblables à l'aspirine.

On trouve tout près de la gaulthérie couchée, un remède pour le cœur.

GILBERT SEWELL :

Les bois, c'est comme une pharmacie pour nous. Nous n'avons pas besoin de courir au magasin chaque fois que nous avons un malaise, et ça ne coûte rien. Il suffit de savoir où cueillir ce qu'il nous faut. Si vous ne le savez pas, vous n'avez qu'à le demander à un aîné. Donnez-lui du tabac et demandez-lui de vous aider à faire comme le peuple Mi'kmaq.

NARRATEUR :

Chaque plante est préparée et conservée d'une manière qui lui est propre.

Certains processus durent des semaines.

NARRATEUR :

Raymond attend de son beau-père qu'il l'aide à cesser de fumer.

NARRATEUR :

Gilbert se sert de cérémonies pour aider Raymond à se concentrer sur son engagement à guérir.

NARRATEUR :

Partout dans le monde, le commerce des produits naturels est en plein essor.

NARRATEUR :

Santé Canada réagit en réorganisant sa réglementation sur ces produits. Le Ministère s'est livré à de nombreuses consultations auprès des communautés autochtones. Au début, cette initiative a été mal accueillie.

PHIL WADDINGTON :

Superimposition : Phil Waddington, Santé Canada

Bien des membres de la communauté autochtone craignent que nous les dépossédions de l'information qu'ils ont. Mais ce n'est pas ce que nous ferons. Nous considérerions d'appliquer nos règlements seulement si quelqu'un voulait se servir de cette information pour amener un produit sur le marché de masse .

NARRATEUR :

Des produits à base de médicaments indigènes commencent déjà à faire leur apparition sur le marché de masse.

RICK STEWART :

Superimposition : Rick Stewart, Lakota Herbal Products

Le marché mondial vaut des milliards de dollars.

Eux aussi veulent participer au jeu de la phytothérapie. Ils voient tous ces gens faire plein dargent et ils se disent : « Hé! une bonne partie de tout cela provient de nos connaissances ». Prenez l'échinacée par exemple ; c'est le produit le plus vendu de nos jours dans le monde, n'est-ce pas? Et pourtant, ils n'en retirent aucun bénéfice.

NARRATEUR :

Les nouveaux règlements de Santé Canada portent sur l'étiquetage. On reconnaît au patient le droit de décider de ce qu'il veut prendre et de savoir sur quelle preuve on s'appuie pour dire qu'un produit est sans danger et réellement efficace.

PHIL WADDINGTON :

Les critères de preuve qui sappliquent sont proportionnels au degré de risque inhérent au produit. Si un produit est censé traiter le rhume et la grippe, la plupart des gens accepteront la documentation traditionnelle comme preuve, mais s'il s'agit de traiter quelque chose de plus menaçant pour la vie ou qui a des conséquences plus sérieueses, il faut un plus grand nombre de preuves à l'appui.

NARRATEUR :

Mais la médecine autochtone présente sans doute d'autres défis, car c'est une pratique intégrée. L'efficacité d'un remède particulier dépend autant du guérisseur et du patient que de ses ingrédients actifs.

MICHAEL MITCHELL:

Superimposition : Michael Kanentakeron Mitchell, directeur exécutif, Centre for Nation Building

Je ne peux imaginer la race blanche aller aussi loin ou faire preuve d'autant de patience. C'est pourquoi ils demandent toujours : « Peut-on embouteiller ça? Peut-on en faire une pilule? » Probablement pas.

PHIL WADDINGTON:

Selon eux, on ne peut prendre un produit dont on se sert en médecine autochtone et en faire un traitement traditionnel. L'interaction qui se produit entre le guérisseur et la personne qui lui demande son aide, la présentation du reméde, la façon dont il a été cueilli... tout cela constitue un support très spirituel, qui implique que les deux parties travaillent ensemble. Quant à essayer de prendre le remède, de le stériliser, de l'embouteiller et de le mettre en marché... la communauté autochtone nous l'a dit à plusieurs reprises : ça ne se fait pas.




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