Page principal de L'APECA
Skip over navigation bar.
Agence de promotion économique du Canada atlantique Atlantic Canada Opportunities Agency
Canada
 
 
English Contactez-nous Aide Recherche Site du Canada
À notre sujet Sources de financement Info-affaires Publications Carte du site
Accueil APECA en direct Salle des médias Liens
image
Rapports annuels et initiatives
Brochures et feuillets d'information
Vérifications et évaluations
Recherche en matière des politiques
Publications
Feuillets d'information et bulletins
L ’Agence de promotion économique du Canada atlantique …toujours à l ’écoute du talent musical.

PDF L’Agence de promotion économique du canada atlantique…toujours à l’écoute du talent musical.
(PDF: 2,000 ko, 6 pages)


La créativité bien en voix au Canada atlantique

La musique, le cinéma, la télévision et la littérature jouent un rôle important dans l'économie canadienne. Ces industries culturelles créent de l'emploi ainsi que des biens et des services qui, en plus de plaire à la population canadienne, sont de plus en plus appréciés par les consommateurs à l'étranger.

D'après une étude de Patrimoine canadien publiée en 2000, de 1990 à 1995 la main-d'œuvre dans le secteur culturel s'est accrue de 5,6 % à l'échelle nationale. En 1996, selon Statistique Canada, le secteur des arts et de la culture employait plus de 24 000 personnes dans la région de l'Atlantique. En 1999, l'Association de l'industrie de la musique de la Nouvelle-Écosse (MIANS) a indiqué qu'à elle seule l'industrie musicale rapportait à la Nouvelle-Écosse des bénéfices directs et indirects d'environ 95 à 105 millions de dollars.

Les artistes, les producteurs, les gérants et les techniciens de la région de l'Atlantique contribuent à notre croissance économique, tout en aidant à définir le paysage culturel du pays. Les chercheurs ayant participé à une étude parrainée par la province de l'Ontario ont conclu que la créativité contribue aux économie locales. Le secteur des arts et de la culture est tout aussi important que les industries traditionnelles. La musique est peut-être l'industrie la plus reconnue de la région.

" L'aide accordée par l'Agence à ce secteur de l'industrie culturelle comprend le soutien au marketing, l'aide aux associations de l'industrie et la formation axée sur les activités à l'intention des musiciens, " a déclaré l'honorable Gerry Byrne, ministre d'État à l'Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA). " Ensemble, nous contribuons à renforcer une solide assise et à créer des occasions de développement pour l'industrie de la région de l'Atlantique. "

La conférence et remise des prix annuelle de la East Coast Music Association (ECMA) met en valeur les talents de nos musiciens et elle permet aux représentants de l'industrie et aux musiciens de se rencontrer, de discuter et de conclure des ententes. Ce sont ces ententes qui donnent lieu à l'apparition de CD sur les étagères des disquaires, ces CD qu'on entend à la radio, qui sont diffusés à la télévision sous forme de vidéoclip ou qui donnent lieu à l'organisation de tournées partout au pays et à l'étranger. Les arts et les affaires continuent d'aller de paire, car les ateliers organisés lors de la conférence annuelle de la ECMA aident les artistes, les producteurs indépendants et d'autres personnes associées à l'industrie dans l'avancement de leur carrière.

Le talent artistique est le premier élément indispensable au musicien, mais il faut plus. Selon Russell Kelley, chef du Service de la musique au Conseil des arts du Canada, il s'agit d'une industrie féroce. Il soutient que la grande majorité des musiciens ont beaucoup du mal à se faire connaître et qu'il faut être très habile en affaires pour avoir une carrière comme artiste indépendant du disque.

Les associations provinciales de l'industrie musicale et l'ECMA considèrent que les compétences en affaires sont un élément essentiel. Le talent musical et les compétences en affaires contribuent à l'avancement de carrières musicales individuelles et au développement de l'industrie dans son ensemble.

Des organismes locaux, comme l'Association de l'industrie musicale de la Nouvelle-Écosse (MIANS), aident les musiciens à acquérir les compétences nécessaires par l'entremise de divers ateliers. La MIANS et le département de musique de l'Université Saint Francis Xavier ont offert récemment, avec l'aide de l'APECA, un cours sur " la musique et les affaires ". Pendant un semestre, les étudiants ont appris les éléments de base, puis ils ont créé un plan d'entreprise réel ou fictif. " Si j'avais de l'argent, j'aurais investi dans certains de ces plans ", a déclaré Anthony Ring, directeur général de la MIANS. " Il y avait de très bonnes idées. "

On mettra l'accent sur la formation en affaires à l'occasion du 15e anniversaire de la remise des prix de la ECMA. En effet, la ECMA, en collaboration avec le gouvernement du Canada et les quatre provinces de l'Atlantique, a organisé une série d'ateliers sur le marketing à l'étranger. Des professionnels de la mise en valeur de l'industrie venant d'Europe et des États Unis participeront à ces ateliers portant sur des sujets comme l'exportation à l'étranger, la vente de son produit et le réseautage.

L'acquisition de compétences à l'exportation et la pénétration de marchés étrangers permettront d'élargir la portée du secteur culturel de la région de l'Atlantique. Pour créer des stratégies d'exportation coordonnées, il faut trouver des marchés, créer des outils de marketing et de soutien, et offrir de la formation.

La conférence et remise des prix annuelle de la ECMA est un mécanisme important permettant de réunir les artistes et les représentants de l'industrie afin de planifier l'avenir, de miser sur les points forts qui sont reconnus et de créer de nouveaux marchés. Depuis 1994, l'APECA et la Société d'expansion du Cap-Breton ont contribué plus de 1,1 million de dollars à la ECMA afin d'appuyer cette activité et pour faciliter la formation concernant le marketing et l'exportation. Les quatre vignettes dans cette brochure représentent bien les projets liés à la musique auxquels l'APECA a prêté main-forte.

Nouvelle Écosse

Soirées acadiennes à Paris!

image Pour Ronald Bourgeois, tous les efforts déployés en vue d'établir des liens avec la France ont commencé à porter fruit. " On trouve ma musique partout en France ", annonce-t-il, tout fier. " On a mis beaucoup de temps. La première fois n'a pas été la bonne; ça ne fonctionne pas toujours ainsi. "

Depuis 1997, Ronald Bourgeois et Gerry Boudreau, de l'Association de l'industrie de la musique de la Nouvelle-Écosse (AIMNE), tentent de percer le marché français. À deux reprises, ils ont organisé des " Soirées acadiennes à Paris " pour un public composé de plus de 100 représentants de l'industrie européenne de la musique.

" Nous savions que dès que nous pourrions nous bâtir un groupe d'admirateurs qui connaîtrait la musique acadienne, les choses iraient mieux ", dit Ronald, qui est originaire de Chéticamp. Selon lui, bien qu'il existe beaucoup de liens culturels entre la France et l'Acadie, les Français ne connaissent presque rien de la musique acadienne. " La seule chose qui y ressemble un peu est la musique bretonne, dit Ronald. La musique acadienne est cependant plus exotique, plus enjouée et il y a habituellement plus d'interaction avec le public. "

Ronald et Gerry ont organisé des spectacles, des soirées de littérature et des cercles d'auteurs compositeurs français et acadiens. Des musiciens cajuns, déjà populaires en France, ont participé à la deuxième tournée.

Ronald Bourgeois a été mis en nomination dans la catégorie chanson francophone de l'année en 1995 et en 2001, ainsi que dans la catégorie artiste masculin de l'année, en 1996. Il a signé des contrats de disques et de spectacles lors du festival des prix de l'Association de la musique de la côte Est l'an dernier, en même temps que le groupe Blou, de la baie Sainte-Marie, en Nouvelle Écosse. L'album Le Long Retour de Ronald a été lancé par la maison Créon et distribué par Virgin Music France.

Les soirées acadiennes à Paris ont bénéficié de contributions du programme de Mesures d'adaptation et de restructuration des pêches de l'APECA.

Terre-Neuve-et-Labrador

Le Duo Concertante : ambassadeur de la musique classique de Terre-Neuve-et-Labrador

La violoniste Nancy Dahn et le pianiste Timothy SteevesLa violoniste Nancy Dahn et le pianiste Timothy Steeves ne donnent des récitals ensemble que depuis 1997, mais ils ont déjà acquis une solide réputation internationale. La critique qualifie leur musique de brillante, de passionnante et de dynamique. " Je crois que cela a toujours été un rêve-et j'espérais qu'il se réalise un jour ", a déclaré Nancy Dahn.

Installé à St. John's, le couple donne des spectacles, fait des enregistrements et enseigne à la Memorial University en plus de travailler comme directeurs artistiques du festival de musique de chambre de St. John's appelé le Tuckamore Festival.

" Nous avons un rythme de vie essoufflant ", confie Nancy Dahn. Elle précise que leurs deux jeunes enfants les accompagnent en tournée. En mars, ils seront les artistes résidents invités de la Bishop's University, à Lennoxville, au Québec.

Le Duo Concertante se produit régulièrement au Canada et aux États-Unis. " Les déplacements posent un énorme défi, ajoute Nancy Dahn, mais nous recevons énormément de soutien du gouvernement et du milieu universitaire. "

Le Duo a participé récemment à une tournée unique en son genre en compagnie des musiciens Gordon Stobbe et Greg Simm. " Notre travail est dicté dans une large mesure par les organismes subventionnaires, signale Nancy Dahn. Nous avons ajouté à notre musique des airs traditionnels et classiques. J'étais hésitante au début. Je ne connais pas un seul air de violon traditionnel! "

Le Duo Concertante fait la promotion de la musique nouvelle. Il a déjà donné la première de plusieurs pièces de compositeurs canadiens de renom. Leur premier enregistrement, A Deux, a été mis en nomination pour le meilleur enregistrement de musique classique lors du gala de l'Association de la musique de la Côte Est de 2000. Leur deuxième DC, Of Heart and Homeland, est en nomination cette année. Le duo vient tout juste d'enregistrer son troisième DC.

Le Duo Concertante a obtenu des subventions en marketing dans le cadre d'ententes fédérales-provinciales sur la culture et il a continué à développer les compétences nécessaires en affaires pour bâtir une carrière. Patrimoine canadien était le ministère responsable d'un projet financé par l'APECA et la province.

Nouveau-Brunswick

Le rythme dans le sang chez Sabian

Des sons endiablés émanent du petit village paisible de Meductic, au Nouveau Brunswick, situé en bordure de la rivière Saint-Jean. C'est là qu'est installée Sabian, une entreprise novatrice de renommée mondiale qui fabrique des cymbales pour des musiciens du monde entier.

Depuis son ouverture en 1981, elle est passée de 17 employés à 136. Elle exporte ses produits dans plus de cent pays. " C'est une industrie très compétitive, affirme le président, Dan Barker. Il en a fallu du travail et de la persévérance pour en arriver là. Nous avons dû cerner le marché et déterminer ce dont il avait besoin. " L'entreprise travaille de très près avec les batteurs pour décider quel genre de cymbales elle fabriquera.

M. Barker affirme qu'être installé dans un petit village représente un grand avantage. " Tout dépend des gens. Cet endroit a été porté par les industries agricoles et forestières depuis des générations. Les habitants sont des gens autonomes qui sont fiers d'accomplir un travail de qualité. Nous avons pu perfectionner notre art. "

La famille de Robert Zildjian était déjà renommée en Turquie et aux États-Unis comme fabriquant de cymbales lorsque ce dernier a mis Sabian sur pied. Il était installé à Boston, dans les années 1940; un voisin l'a incité à se rendre au Nouveau Brunswick pour un voyage de chasse. Plus tard, il y a passé sa lune de miel et il a lancé l'entreprise.

Batteur démontrant cymbales Sabian a remporté de nombreux prix, dont des prix de reconnaissance pour apport à l'éducation musicale. Elle a également remporté le prix de l'entreprise la plus novatrice de fabrication de cymbales, prix accordé en 1992 grâce à un sondage auprès des lecteurs de Modern Drummer, un magazine populaire de percussions.

Il y a cinq ans, l'entreprise a agrandi ses locaux : elle est passée de 17 000 pieds carrés à 55 000 pieds carrés grâce à une contribution de l'APECA. Sabian a vendu plus de 700 000 cymbales dans le monde entier. Elle a la réputation de faire des instruments très réussis, qui attirent des musiciens célèbres, tels que Phil Collins. " Ils ne viennent pas nous voir parce que nous sommes très réputés, a dit M. Barker. Ils viennent à Sabian parce que nous comprenons leurs besoins et que nous sommes capables d'y répondre mieux qu'ils ne sauraient l'espérer. "

Île-du-Prince-Édouard

La chanson à succès du College of Piping

Un collège de Summerside a réussi à marier le riche héritage culturel de la musique celte et la beauté naturelle de l'Île du Prince Édouard, afin de créer une union gagnante.

Le College of Piping and Performing Arts of Canada est le seul établissement de la sorte en Amérique du Nord ouvert toute l'année. Il offre des cours de cornemuse écossaise, de caisse claire écossaise, de danse écossaise et de claquettes irlandaises. College of Piping

" Ici, il y a de l'enthousiasme à revendre. Notre personnel est extrêmement inspiré, dit le directeur du collège, Scott MacAulay. Nous encourageons l'excellence dans les arts de la scène celtes. "

Actuellement, 400 étudiants suivent des leçons hebdomadaires. Le collège accueille également 200 étudiants étrangers de Singapour, du Koweït, de Hong Kong, de la Nouvelle Zélande, de l'Europe et des États Unis. Plusieurs étudiants ont remporté des compétitions internationales. M. MacAulay dit que l'expansion du collège a permis de rehausser le caractère branché des cornemuses celtes. " Il y a dix ou quinze ans, à l'Î. P. É, si un jeune étudiant transportait un étui à cornemuse, il était ridiculisé, alors que maintenant, on lui demande de sortir sa cornemuse et de jouer un peu! "

Le collège est un bon exemple du mariage entre la culture et le tourisme. " La culture, c'est notre produit, le tourisme nous permet de régler les factures. " Les touristes accourent pour assister aux représentations des étudiants du collège. L'an dernier, ils en ont donné presque 300. Leur succès va beaucoup plus loin que l'île ; en effet, ils ont présenté trois concerts de Noël de musique celte à guichets fermés au Roy Thomson Hall à Toronto. De plus, un de leurs enregistrements a été mis en nomination pour un prix de l'Association de la musique de la côte Est en 1995. Pipe Player

Les habiletés qu'acquièrent les étudiants les préparent aux arts de la scène et à l'enregistrement. " Ils se bâtissent des carrières ", dit M. MacAulay, en ajoutant que le collège offre de plus en plus de postes d'enseignants.

Le collège et le département de musique de l'Université de l'Î. P. É. offrent un baccalauréat en musique, avec une spécialisation en cornemuse écossaise. Ils ont également du matériel de vidéoconférence qui leur permet d'enseigner à des étudiants de partout au monde.


Prédédente Haut Suivante