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Le rétablissement du faucon pèlerin

Le rétablissement du faucon pèlerin

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Guide de l'enseignant

Résumé

Au début des années 1970, le Faucon pèlerin, anatum, avait disparu de la majeure partie de l'Amérique du Nord. L'utilisation du pesticide DDT pendant deux décennies avait dévasté la population de Faucons pèlerins. Les biologistes d'Environnement Canada rêvaient de mettre sur pied au Canada un programme de reproduction en captivité. Malgré le pessimisme de bon nombre de personnes, le rétablissement du Faucon pèlerin est une véritable réussite.

Transcription de la vidéo

Jay Ingram
Le Faucon pèlerin est l'un des prédateurs les plus féroces de nos cieux, mais lorsqu'il a récemment eu besoin d'aide, quelques scientifiques canadiens se sont empressés de lui rendre service.

Gillian Deacon (hors champ)
Au début des années '70, le Faucon pèlerin anatum était au bord de la disparition. Vingt ans d'utilisation du pesticide DDT avait dévasté sa population. Disparus du sud du Canada, ces rapaces ne comptaient plus que quelques dizaines de paires dans la vallée du MacKenzie et au Yukon. Les chercheurs et les amateurs de faucons étaient extrêmement inquiets. Il fallait faire quelque chose.

Phil Trefry
Un biologiste du nom de Richard Fyfe savait qu'on s'efforçait, aux États-Unis et dans certains pays d'Europe, d'élever des Faucons pèlerins en captivité. J'ai donc rencontré Richard Fyfe, qui m'a parlé de son rêve d'établir un programme d'élevage ici même au Canada pour produire de jeunes faucons qui serait ensuite relâchés... et j'ai pris part à ce rêve.

Gillian Deacon
Le rêve en question consistait à élever des Faucons pèlerins en captivité, puis à les réintroduire dans leur milieu naturel. En 1972, un groupe de spécialistes dévoués s'est réuni au centre d'élevage en captivité de Wainwright en Alberta et a résolu de rétablir l'espèce.

Geoff Holroyd
Phil était un pionnier de l'élevage en captivité des Faucons pèlerins. En collaboration avec Harry Armbruster et Helen Trefry, il a éprouvé et homologué de nombreuses techniques. C'était une toute nouvelle science : ils ne pouvaient compter que sur l'intuition et l'expérience empirique pour optimiser la productivité.

Phil Trefry
Personne ne s'attendait à ce que ce soit facile. De fait, bien des gens ont affirmé que nous n'arriverions pas à faire reproduire des faucons en captivité. Et c'est vrai qu'il y a eu une courbe d'apprentissage. Il a fallu un certain nombre d'années pour se familiariser avec les oiseaux, reconnaître le comportement normal de sujets en captivité et découvrir comment obtenir les meilleurs résultats – le nombre maximal de jeunes par paire – notre objectif ultime.

Gillian Deacon
Comme il s'agissait de produire le nombre maximal de Faucons pèlerins en bonne santé pour ensuite les relâcher, il fallait que les femelles pondent le plus d'œufs possible. Or, si on retire les œufs du nid au fur et à mesure de la ponte, les femelles en pondent d'autres – jusqu'à une douzaine. Les chercheurs ont perfectionné les meilleures méthodes d'incubation d'oeufs et d'élevage d'oisillons. Ils ont découvert comment manipuler les jeunes Faucons pour qu'ils deviennent des reproducteurs calmes et fiables... Même si l'accouplement naturel était privilégié, l'insémination artificielle étant parfois nécessaire, ils ont créé des techniques à cet effet... Les méthodes d'avant-garde élaborées à Wainwright n'ont pas seulement permis de sauver les Faucons pèlerins de la disparition, elles ont aussi fait progresser la science de l'élevage en captivité. En 1996, plus de 1 500 Faucons issus du programme avaient été relâchés. Ceux qui ont survécu sont en train de rétablir la population de Faucons pèlerins dans la nature.

Geoff Holroyd
Le Faucon pèlerin est aujourd'hui rétabli. En 1995, il y en avait 85 paires dans le Sud du Canada. En 2000, on devrait avoir largement dépassé la centaine de paires, tandis que dans la vallée du MacKenzie et au Yukon, il y en a sans doute plus de 400 paires.

Gillian Deacon
La réussite du programme d'élevage en captivité a permis au Faucon pèlerin de passer en 1999 de la classe « en voie de disparition » à celle moins prioritaire d'« espèce menacée ». Les toxines liées au DDT sont toujours présentes dans l'environnement, mais pas à un taux létal pour le Faucon.

Phil Trefry
Ce sont de vrais rescapés, vous savez. Ils ont survécu à l'extrême impact chimique auquel nous les avons soumis. Et c'est une réussite de la nature, car ils étaient au bord de la disparition, et nous avons été capables de les ramener, de réparer la terrible erreur commise par les êtres humains.

Gillian Deacon
Après 25 ans, le programme d'élevage en captivité de Wainwright, qui avait réalisé son objectif de rétablir le Faucon pèlerin, a pris fin en 1996.

Geoff Holroyd
L'avenir du Faucon pèlerin s'annonce très positif. Nous ne voyons pas de menace importante à son existence à l'heure actuelle, ni sur le plan chimique, ni sur le plan de l'environnement. Je crois que le plus grand défi consiste maintenant à maintenir l'habitat – c'est-à-dire à maintenir un environnement sain tant pour les Faucons pèlerins que pour les êtres humains.

L'émission Planète vivante est produite en collaboration avec Environnement Canada.




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