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Identification photographique des épaulards

Identification photographique des épaulards

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Résumé

En 1973 M. Michael Bigg, D. Ph., de la Station de biologie du Pacifique, a révolutionné l'étude de l'épaulard sur le terrain grâce à la technique novatrice d'identification photographique, qui utilise les marques naturelles (les creux et cicatrices propres à chaque animal) sur la nageoire dorsale de ce mammifère et la tache grise en forme de selle située à la base de la nageoire. Le travail de M. Bigg a posé les bases d'un grand nombre d'études menées aujourd'hui sur les épaulards.

Transcription de la vidéo

Jay Ingram
En voir un, c'est comme les voir tous. Pour les profanes, tous les épaulards se ressemblent terriblement, mais il n'y en a pas deux pareils selon les observateurs professionnels, et c'est ce qui les rend si intéressants aux yeux des biologistes de la vie marine.

Gillian Deacon

(hors champ)
En 1972, sur l'Île de Vancouver, est née une idée qui allait révolutionner la façon dont on étudie les épaulards, ou les orques, dans le monde. Michael Bigg avait remarqué les marques distinctives, entailles ou cicatrices, que portent ces animaux sur leur nageoire dorsale. Il a commencé à identifier les sujets à l'aide de photos de nageoires et de taches de pigmentation qui dessinent une selle derrière la nageoire.

Lance Barrett-Lennard
La technique de photo-identification de Mike Bigg est maintenant utilisée partout. C'est le premier outil, l'élément de base dont on se sert pour compter les animaux et suivre leur destin au fil du temps.

Gillian Deacon
Pouvoir suivre les épaulards sur une base individuelle a ouvert de nouvelles perspectives d'étude aux chercheurs qui ont suivi les traces de M. Bigg. Décédé avant que les épaulards ne fassent l'objet d'essais génétiques, M. Bigg considérait l'étude de l'ADN comme la prochaine étape logique.

Lance Barrett-Lennard
Ce que les preuves d'ADN nous ont d'abord révélé, c'est que les épaulards font partie de deux écotypes différents : l'un spécialisé dans les mammifères et l'autre dans les poissons. Nous avons découvert que ces groupes sont génétiquement très distincts l'un de l'autre, et qu'aucun croisement ne se fait entre eux. Leur parcours se chevauche et leur apparence est assez semblable, mais ils agissent différemment et ne s'accouplent pas depuis... des centaines d'années au moins, voire des milliers.

Gillian Deacon
Ils sont très différents malgré leur ressemblance. L'un des groupes, celui des résidents piscivores, est formé de deux collectivités : les nordiques et les sudistes. L'autre groupe est composé de migrants qui chassent les mammifères marins. Des études portant sur l'effet des contaminants sur les épaulards ont donné des résultats inquiétants.

Peter S. Ross
Nous avons étudié trois différentes collectivités d'épaulards du sud de la Colombie-Britannique et avons constaté que les migrants sont aujourd'hui les mammifères marins les plus contaminés du monde. Leur niveau de contamination au PBC dépasse celui des bélugas du Saint-Laurent en danger de disparition par un facteur cinq fois supérieur. Quant aux résidents sudistes, ils sont deux à trois fois plus contaminés que les bélugas du Saint-Laurent.

Gillian Deacon
On croit que les migrants qui se nourrissent de mammifères marins sont plus contaminés que les résidents piscivores parce qu'ils consomment des animaux plus gros, qui vivent plus longtemps et qui accumulent donc davantage de toxines.

Peter Ross
Nous sommes toujours très inquiets du risque que les produits chimiques représentent pour la santé de ces épaulards en liberté. C'est pourquoi nous continuons d'étudier... le problème.

Gillian Deacon
Ces épaulards sont, sans contredit, les sujets les plus étudiés au monde à l'heure actuelle... et probablement les plus observés aussi. Même les observateurs de baleines peuvent participer à l'étude.

Dan Kukat
Nous collaborons activement avec l'Université de Victoria en facilitant le travail d'un de ses étudiants au doctorat qui mène une étude sur la biologie marine. Sa thèse porte sur l'interaction entre les êtres humains et les baleines.

Gillian Deacon
Les observateurs de baleines sont dix mille, cent mille fois plus nombreux que les baleines elles-mêmes. Malgré tout, les observateurs et les scientifiques continuent de se laisser captiver par les magnifiques épaulards de la Colombie-Britannique. Michael Bigg aurait été heureux de voir tout l'intérêt et la diversité de recherches que ses efforts de pionnier ont inspirés.

L'émission Planète vivante est produite en collaboration avec Pêches et Océans Canada.




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