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Dépôt atmosphérique

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Résumé

Après les essais nucléaires effectués par les États-Unis, le Bureau de radioprotection de Santé Canada a effectué des études, en 1960, sur les effets des retombées radioactives sur des communautés du Nord canadien. Les enquêteurs ont dû se rendre au lac Baker, à Rae-Edzo, Old Crow et d'autres localités du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest. Pour les analyses dans les localités éloignées, ils ont été obligés d'inventer un appareil de radiographie portatif permettant d'obtenir des mesures pour le corps entier et pouvant être transporté sur place par avion. L'appareil donnait les résultats de chaque personne examinée en une minute.

Transcription de la vidéo

Voix féminine HC
Depuis la 2e guerre mondiale, le monde a été le théâtre de milliers d'essais nucléaires. Des centaines d'explosions ont détoné dans l'atmosphère jusqu'en 63. Les études sur les retombées radioactives que réalisent la Norvège, la Suède et l'Alaska au début de années 60, incitent Santé Canada à mener sa première enquête dans le Nord.

La présence de radioactivité détectée en 67 dans le caribou – à l'époque l'aliment de base du régime nordique – déclenche une étude portant sur 3 000 habitants de 41 collectivités arctiques.

Gary Kramer
L'étude ne s'est poursuivie que jusqu'en 69 parce que les retombées radioactives diminuaient à la suite du traité d'interdiction de 63. Les chercheurs ont constaté la présence de radioactivité dans le corps des consommateurs de caribou, mais ils ont conclu que leur santé n'en souffrait pas. Ils ont donc mis fin à leurs recherches parce qu'ils croyaient que le problème se résorbait.

Voix féminine HC
Mais le problème se résorbait-il vraiment? Lorsque les chercheurs sont retournés dans le Nord à la fin des années 80 pour étudier les effets des retombées de Chernobyl, ils ont eu droit à une surprise.

Gary Kramer
La première chose que les chercheurs de Santé Canada ont fait a été de quantifier de nouveau la radioactivité dans l'organisme des caribous. Ils ont découvert avec surprise que seulement 25 % du fardeau radioactif était attribuable à Chernobyl. Le reste était toujours causé par les retombées des essais qui étaient demeurées dans l'environnement des TNO, alors qu'ici au sud, elles s'étaient intégrées au sol. Dans le Nord, la radioactivité reste longtemps sur le lichen et, comme le caribou s'en nourrit, il se contamine. La population qui chasse et consomme beaucoup de caribou se contamine à son tour. On a affaire ici à une chaîne alimentaire très directe : lichen-caribou-humains.

Voix féminine HC
Pour savoir à quel point les habitants sont touchés par les rayonnements nouveaux et persistants, Santé Canada lance en 89 sa seconde étude des retombées radioactives dans le Nord.

Les scientifiques travaillent avec un corpocompteur portable. Les gens qui ont été exposés à des rayonnements émettent des rayons gamma que les détecteurs du système lisent comme le ferait un compteur Geiger. Une série de composantes qui traitent les données et affichent les résultats sont liés aux détecteurs, de sorte que les chercheurs obtiennent en cinq minutes une lecture leur indiquant la quantité et le type de radioactivité présente dans n'importe quel organisme.

Gary Kramer
Deux constats majeurs sont ressortis de cette étude. Le premier, et à mon avis le plus important, est que nous avons pu établir que la radioactivité dont les gens étaient porteurs n'avait rien d'inquiétant et ne donnerait pas lieu à des problèmes de santé mesurables. Le second est que nous avons pu rassurer la population sur son régime alimentaire. Les gens pouvaient continuer à manger du caribou, une nourriture d'ailleurs très saine, puisque la quantité de radioactivité qui s'y trouvait ne pouvait pas avoir d'effets nocifs sensibles sur la santé.

Voix féminine HC
Au cours de l'hiver 89-90, plus de 1 100 personnes provenant de 5 collectivités se sont fait examiner à l'aide du corpocompteur portable. La conception modulaire du système assure un transport facile et une installation rapide. En plus d'être un outil de recherche essentiel, le corpocompteur portable fait partie du Plan d'intervention de Santé Canada en cas d'urgence nucléaire. Il est prêt à se faire déployer n'importe quand et n'importe où le besoin s'en ferait sentir au Canada.

L'émission Planète vivante est produite en collaboration avec Santé Canada.




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