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L'amélioration du blé

L'amélioration du blé

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Guide de l'enseignant

Résumé

Thème de millions de cartes postales, le blé est la source de protéine végétale la plus importante de notre alimentation et l'un des piliers de notre agriculture. Un dérivé de plantes sauvages apparentées au blé était cultivé au Moyen Orient il y a 10 000 ans. Nous ne cessons de le modifier depuis, dans l'espoir de créer la céréale parfaite.

Transcription de la vidéo

Jill Deacon
Peu d'images sont aussi typiquement canadiennes qu'un champ de blé juste avant la récolte, car nos régions céréalières ont beaucoup à voir avec ce qui rend notre pays unique. Or, nos cultures doivent leur résistance autant à la science qu'à la nature. Depuis des années, on modifie les caractères héréditaires de ces produits, mais chaque gain réalisé entraîne une perte.

Jay Ingram
Thème de millions de cartes postales, le blé est la source de protéine végétale la plus importante de notre alimentation et l'un des piliers de notre agriculture. Un dérivé de plantes sauvages apparentées au blé était cultivé au Moyen Orient il y a 10 000 ans. Nous ne cessons de le modifier depuis, dans l'espoir de créer la céréale parfaite.

Nous le faisons par croisement, en sélectionnant les caractères utiles d'une plante pour les reproduire avec ceux d'une autre. Le blé d'aujourd'hui est bien droit, facile à récolter et à rendement élevé, en plus de mûrir en peu de temps dans un climat plutôt rude. Mais pour créer ce blé sur mesure, nous avons dû laisser de côté des aptitudes vitales, comme la résistance aux maladies et aux insectes, qu'on retrouve toujours chez les variétés sauvages d'origine.

À Ressources phytogénétiques du Canada, à Saskatoon, on conserve ces importants caractères pour les offrir à ceux qui voudraient les intégrer à nos cultures modernes.

Ken Richards
Nous fournissons la matière première... certains des caractères utiles dont les sélectionneurs ont besoin pour résoudre des problèmes très complexes qui existent au Canada.

Jay Ingram
La collection comporte plus de 110 000 échantillons de graines du monde entier. Des variétés d'avoine, de blé, de lin, de tournesol, de haricot, d'orge... bref toute l'histoire génétique des plantes enregistrée dans leurs graines.

M. Ken Richards, qui est le gestionnaire du centre, est d'avis que la collection joue un rôle essentiel au maintien de l'agriculture canadienne.

Ken Richards
Lorsqu'un sélectionneur cherche un caractère particulier, disons la résistance à une maladie quelconque, il peut consulter notre base de données et découvrir qu'en effet, nous avons bien du matériel génétique qui résiste à cette maladie, ou qui a le potentiel de produire un bon rendement, ou encore qui tolère tel facteur de stress. Il nous demande donc ce matériel. Nous emballons un petit échantillon de la graine en question et le lui envoyons. Le sélectionneur peut alors l'intégrer à son tour à son programme de sélection en l'utilisant dans ses croisements.

Jay Ingram
Les chercheurs ne s'intéressent pas seulement au blé. Toutes nos céréales sont améliorables selon eux.

Ken Richards
Il est très important d'intégrer les espèces d'avoine sauvage à l'avoine cultivé, car elles sont connues pour leur résistance à la rouille couronnée, une maladie qui nuit énormément à la production d'avoine à la grandeur des Prairies canadiennes. Le défi des sélectionneurs consiste à transférer cette résistance du matériel sauvage au matériel cultivé, sans y amener en même temps les caractéristiques nuisibles, comme l'égrenage prématuré et la pilosité.

Jay Ingram
Ce sont les gènes, de courts segments d'ADN, qui transmettent les caractères des parents aux descendants. En les étudiant un à un, les phytologues comme M. Daryl Somers arrivent à cerner les caractéristiques précises qui peuvent modifier une plante.

Daryl Somers
Dans ce laboratoire, nous contribuons à l'identification de gènes uniques qui présentent un intérêt pour la sélection végétale. Nous sommes en mesure de cloner les gènes, d'en définir le caractère, d'en comprendre le bagage génétique et donc ce qui peut améliorer les cultures sur lesquelles nous travaillons. Dans le cas d'un programme de sélection d'avoine, par exemple, lorsque le sélectionneur se sert d'un grand peuplement de plantes, nous avons la possibilité de filtrer très rapidement cet immense peuplement – constitué de milliers et de milliers de plantes – grâce à un test d'identification par le code génétique, et de sélectionner parmi ces milliers de plantes celles qui ont le potentiel d'exprimer les caractères héréditaires auxquels le sélectionneur s'intéresse.

Jay Ingram
Après l'identification, les graines sont emballées et entreposées dans l'une des trois installations du Centre, d'où elles sont expédiées à divers points du globe.

La priorité des sélectionneurs du Canada et du monde entier est d'augmenter le rendement des récoltes. En retournant aux origines des céréales les plus cultivées (canola, blé, orge et avoine), ils obtiennent des plantes plus résistantes et plus susceptibles d'arriver à maturité, ce qui se traduit par plus d'aliments pour la population sans cesse croissante.




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