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Relier aujourd’hui à demain

Les effets de la pollution atmosphérique peuvent être immédiats ou lents à émerger, se limiter au court terme ou s’étaler durant des générations, être localisés ou se répercuter loin des sources de pollution. Chaque problème de pollution atmosphérique peut se caractériser par certaines ou par la totalité de ces situations.

Malheureusement, cette diversité spatiale et temporelle peut compliquer ou désorienter notre capacité de reconnaître les liens entre nos actions, les conditions environnementales actuelles et ce qui peut survenir dans l’avenir.

Si l’on ne comprend pas ces liens, il est difficile de mettre en équilibre l’importance de faire des choix quotidiens pour passer à l’action et combattre la pollution atmosphérique avec les activités de la vie courante, comme se rendre au travail.

Smog et pluies acides

Les polluants qui dégradent la qualité de l’air au niveau local et régional, tels que ceux qui contribuent au smog et aux pluies acides, s’éliminent généralement de l’atmosphère locale en moins d’une semaine, selon les conditions météorologiques. Cela signifie que les problèmes de qualité de l’air peuvent persister, se répéter et souvent s’aggraver en raison de la persistance et de la répétition des activités humaines qui causent les émissions. Par conséquent, il est possible d’apporter des améliorations relativement immédiates à la qualité de l’air en modifiant nos activités.

Il n’est pas toujours possible d’opérer des améliorations rapides, puisque l’historique d’exposition à la pollution atmosphérique, ou même une exposition à court terme à de fortes concentrations, peut avoir des effets durables et potentiellement permanents sur la santé humaine, l’environnement et l’économie.

Polluants organiques persistants(POP), métaux lourds et toxiques

D’autres polluants, comme les polluants organiques persistants (POP), les métaux lourds et de nombreux toxiques, ont des effets environnementaux à long terme et peuvent voyager sur de grandes distances.

Dans le cas des POP, sous l’influence d’un processus appelé effet sauterelle, ils se déplacent vers le nord depuis les régions plus chaudes de l’Amérique du Nord jusqu’aux portions plus froides de l’Arctique, où ils se déposent.

En raison de leur lente décomposition chimique, notre exposition à ces polluants peut s’étaler sur de longues périodes (potentiellement des centaines d’années).

Ces polluants peuvent avoir des effets immédiats et graves, puisqu’ils sont toxiques et peuvent entrer dans la nourriture de la population humaine et animale. Lorsqu’ils contaminent les aliments, ils peuvent s’accumuler dans les gras, les os et les tissus des animaux et aboutir dans le système de tout organisme qui consomme ces animaux, des fruits et des légumes. C’est ce qu’on appelle la bioaccumulation, qui menace particulièrement les prédateurs du sommet de la chaîne alimentaire.

Changements climatiques

Les changements climatiques présentent un certain nombre de difficultés pour ce qui est d’arrimer nos actions à leurs effets sur la santé humaine, l’environnement et l’économie.

La première difficulté, c’est que les gaz à effet de serre exercent leur effet le plus immédiat à l’intérieur de l’atmosphère planétaire – comme ils sont bien mélangés à l’atmosphère, peu importe où ils sont émis.

Ces gaz peuvent demeurer dans l’atmosphère pendant des dizaines, des centaines ou même, dans certains cas, des milliers d’années; pour cette raison, même si nous pouvions dès aujourd’hui réduire ou éliminer les émissions, les changements climatiques continueraient de poser des problèmes pendant bien des années encore.

Enfin, les conséquences des changements climatiques sur l’environnement que nous pouvons voir et avec lesquels nous pouvons interagir peuvent être d’une nature telle qu’il est difficile d’en reconnaître et d’en localiser l’impact. Par exemple, on s’attend à ce que les changements climatiques causent des événements météorologiques plus extrêmes, mais il est impossible d’affirmer qu’un orage donné a été engendré par les changements climatiques.

Appauvrissement de la couche d’ozone

L’appauvrissement de la couche d’ozone d’ozone dans la haute atmosphère de la Terre est un problème mondial. C’est au début des années 1970 que les scientifiques ont pour la première fois manifesté des inquiétudes au sujet de la couche d’ozone, mais c’est la découverte, en 1985, du « trou » dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique qui a porté ce problème à l’attention internationale. Ce « trou », qui se forme régulièrement tous les printemps au-dessus du pôle Sud, est en réalité une vaste zone appauvrie où jusqu’à 70 % de l’ozone est perdu. Dernièrement, le trou a recouvert  la plus grande partie du continent antarctique et s’est étendu aux régions peuplées à l’extrémité de l’Amérique du Sud. Au-dessus de l’Arctique, l’appauvrissement de la couche d’ozone n’est pas aussi grave. Certaines années, la perte d’ozone au-dessus de l’Arctique peut être assez considérable, et l’appauvrissement peut aller jusqu’à 40 % à la fin de l’hiver et au début du printemps, mais il arrive que la couche d’ozone soit presque normale. Au-dessus du sud du Canada, la couche d’ozone est d’environ 4 % plus mince que la normale, et de plus grandes pertes d’environ 6 à 8 % sont observées au début du printemps.

En dépit des nombreuses mesures prises pour protéger la couche d’ozone, les scientifiques n’ont pas encore recueilli de preuve manifeste d’un rétablissement. Les produits chimiques industriels, comme les CFC, sont la principale cause de l’amincissement de la couche d’ozone, et l’accumulation des plus importants CFC dans la basse atmosphère est maintenant terminée. L’un des principaux produits chimiques (le CFC-11) connaît même une diminution. Toutefois, ces produits sont responsables d’environ la moitié seulement de la perte de l’ozone au-dessus de l’Arctique. Les scientifiques soupçonnent que les changements climatiques peuvent être à l’origine du refroidissement de la haute atmosphère, ce qui amincit davantage la couche d’ozone.

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