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Pâte et papier

L’industrie forestière joue un rôle important dans l’économie canadienne. Elle représente jusqu’à 3p. 100 du produit intérieur brut (PIB) et plus de 34 millions de dollars en exportations. Le Canada est le plus grand exportateur mondial de pâte commercialisée et de papier journal, domaine où l’on a créé plus de 57 500 emplois directs (exclusion faite des emplois dans le secteur des produits du bois) et 250 000 emplois indirects.

Les sources de fibres ligneuses des fabriques de pâtes et papiers sont les résidus des scieries (55 p. 100), les billes et les copeaux (21 p. 100) et le papier recyclé (24 p. 100). Il existe deux grands procédés de réduction du bois en pâte: mécanique et chimique. Dans le premier cas, on fait appel à l’énergie mécanique pour presser les fibres entre des rotors à fente étroite (raffineurs). Le procédé peut varier selon que l’on ajoute de la vapeur pour chauffer les copeaux, de la pression (procédé thermomécanique) ou, à l’occasion, des produits chimiques ou des produits chimiques et de la pression (procédé chimiothermomécanique).

Dans le second cas, on cuit les copeaux et la sciure dans une solution aqueuse de produits chimiques. La lignine qui tient les fibres ensemble se dissout, entraînant la séparation de la fibre cellulosique et du bois. On recycle ensuite ce qui reste de la solution, un mélange de lignine et de produits chimiques, afin de récupérer ces derniers. À cette fin, le mélange (liqueur noire) est brûlé dans une chaudière de récupération qui libère de l’énergie. Quant aux résidus restants, ils sont traités dans une usine de caustification.

Les deux procédés, mécanique et chimique, permettent de laver ou de blanchir la pâte en fonction de son usage final. La plupart des fabriques récupèrent et brûlent les gaz du lavage et du procédé chimique. Les chaudières électriques et de récupération dégagent la vapeur qui répond à tous les besoins de la fabrique. L’âge des chaudières, la technologie qu’elles utilisent et la réduction des émissions qu’elles permettent déterminent la quantité d’émissions atmosphériques rejetée par la fabrique.

Les émissions d’une fabrique de pâte varient donc en fonction du procédé (mécanique ou chimique) et, comme on l’a mentionné ci-dessus, sont déterminées par l’âge des chaudières et la technologie employée. En général, ces émissions sont des COV, des P10 et des P2,5, des SOx, des NOx, du H2S, du CI2, du CIO2, du méthanol, de l’acroléine, de l’acétaldéhyde ou du formaldéhyde.

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