Impact du remplacement des poêles à bois résidentiels sur les émissions atmosphériques au Canada
Résumé
Le chauffage résidentiel au bois comble 12 % des besoins énergétiques du secteur résidentiel canadien mais est responsable de 29 % des particules fines (PM2,5) et de 48 % des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) émis par l'ensemble des sources canadiennes (feux de forêt et émissions des routes de pavées ou non pavées exclues). On sait que les foyers et poêles à bois de nouvelle technologie tels que ceux conformes à la norme B-415.1-00 de l'ACNOR ou au Standard des États-Unis émettent beaucoup moins de polluants que les appareils de vieille technologie qui ne répondent pas aux normes. Le remplacement d'une partie ou de l'ensemble des appareils de vieille technologie par des appareils de nouvelle technologie se traduirait par une réduction de 30 % à 55 % des émissions de PM2,5, de HAP, de composés organiques volatils (COV) et de monoxyde de carbone du secteur du chauffage résidentiel au bois et de 10 % des émissions de gaz à effet de serre. Vu la longévité de ces appareils, le remplacement des appareils en place pourrait prendre entre 20 et 40 ans.
La version complète du rapport Impact du remplacement des poêles à bois résidentiels sur les émissions atmosphériques au Canada est disponible en version HTML et PDF
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