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La réduction des dommages -
Mesures structurales et non structurales
Les gouvernements ont tenté d'atténuer les problèmes liés aux inondations au Canada en construisant des digues, en créant des réservoirs amont et en offrant des programmes d'aide en cas d'urgence et de catastrophe. Bon nombre de ces mesures sont bénéfiques. Néanmoins, elles ouvrent la voie à un empiètement accru des plaines inondables, ce qui augmente les dommages potentiels lors des inondations ainsi que les demandes pour une protection plus grande encore. Qui plus est, lorsque s'estompe la mémoire des événements passés, on est porté à moins entretenir les ouvrages de régularisation existants et à permettre l'aménagement de nouvelles zones en amont, ce qui augmente la possibilité qu'il y ait des dommages causés par les inondations.
En d'autres mots, la solution que l'on pourrait appeler structurale n'est que partielle; la seule solution valable à long terme consiste à soustraire les zones inondables à l'aménagement et aux utilisations vulnérables aux inondations. Cette avenue non structurale est maintenant bien acceptée, car elle réduit d'une part la construction des coûteux ouvrages de régularisation, et d'autre part les dédommagements réclamés pour les dégâts causés par les inondations. Cette avenue comporte plusieurs volets :
- réglementation de l'occupation des sols dans les plaines inondables;
- mesures de protection contre les crues;
- acquisition de terrains dans les plaines inondables ou relocalisation des bâtiments et structures;
- modification de l'occupation des sols en amont;
- mise en place et entretien de systèmes de surveillance des inondations et d'alerte.
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