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Le mercure dans l'environnement
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Historique

« Mercure » est le nom romain du dieu grec Hermès, le protecteur des voyageurs, des voleurs et des commerçants. Dans le tableau périodique des éléments, le symbole chimique du mercure est Hg et prend son origine du mot latin Hydrargyrum qui signifie «argent liquide». Nous savons depuis longtemps que des concentrations élevées de mercure peuvent être toxiques pour l'homme; le premier cas recensé d'empoisonnement par le mercure a eu lieu en 50 avant J.-C. Aujourd'hui, le mercure représente pour nous une neurotoxine et nous savons que l'exposition à un niveau élevé de mercure peut causer de graves maladies et, dans les cas extrêmes, la mort. Depuis les années 1950 et 1960, un nombre croissant de preuves scientifiques laissent entendre que les émissions de mercure causées par les activités humaines appelées «émissions anthropiques» ont une grande incidence sur l'hygiène de l'environnement et sur la santé humaine.

Le mercure se caractérise par plusieurs propriétés uniques que les gens trouvent à la fois originales et utiles depuis de nombreux siècles. Par exemple, c'est le seul métal qui est liquide à la température ambiante et il s'évapore ou se vaporise relativement facilement. Le mercure peut aussi se combiner à d'autres métaux afin de produire des «amalgames», ou solutions métalliques, et a été employé dans l'extraction de l'or à cause de cette propriété. Comme le mercure est l'un des premiers métaux à être extrait aux fins d'exploitation, il a été découvert dans des tombeaux égyptiens qui remontent à l'an 1 500 avant J.-C. Le mercure fait partie des arts occultes et du folklore humain et est employé dans les domaines de la médecine, de la science et de la technologie depuis des millénaires. Dans le monde moderne, de nombreux usages culturels, commerciaux et industriels du métal existent encore de nos jours.

L'environnement et la santé

Dans l'environnement, le mercure peut passer d'un milieu à l'autre comme l'air, le sol et l'eau. En théorie, le déplacement du mercure entre ces différents milieux environnementaux est connu sous le nome de «flux» et on emploie souvent le mot «pool» pour désigner la quantité de mercure contenus dans les divers compartiments. On étudie ces flux et ces pools afin d'évaluer le bilan global du mercure. Il peut être difficile d'évaluer les flux de mercure causés par l'homme et par les conditions naturelles parce que les dépôts de mercure provenant d'émissions anthropiques peuvent être émis une deuxième fois par le sol et l'eau, être transportés sur une grande distance dans l'atmosphère, être déposés ailleurs et ainsi de suite. Ces processus d'émission et de deuxième émission sont la raison pour laquelle les animaux et les personnes vivant dans des endroits éloignés qui ne sont pas exposés aux émissions locales de mercure, comme dans l'Arctique, peuvent présenter des niveaux élevés de mercure.

Le mercure existe à l'état gazeux et dans diverses formes organiques (contenant du carbone) et inorganiques (ne contenant pas de carbone) qui ont des niveaux de toxicité et de rémanence variés dans les organismes vivants. Dans l'environnement, le mercure se transforme sous l'action de réactions biogéochimiques complexes qui ont une incidence sur les formes et les concentrations environnementales et biologiques. Les organismes vivants absorbent certains composés de mercure plus facilement que le mercure élémentaire. Lorsque le mercure atmosphérique se dépose sur le sol, il peut être transformé par l'action bactérienne ou chimique en forme organique connue sous le nom de «méthylmercure».

Le méthylmercure est beaucoup plus toxique que les molécules métalliques initiales qui ont été entraînées dans l'air et peut traverser les membranes cellulaires et s'accumuler dans les tissus vivants. La bioaccumulation est le processus selon lequel une substance provenant de l'eau ou de l'air ambiant ou d'aliments contaminés s'accumule dans un organisme vivant. La bioaccumulation varie d'une espèce à l'autre et dépend des sources d'émission ainsi que des facteurs locaux comme la composition chimique de l'eau et la température. La figure suivante illustre la notion d'accumulation du méthylmercure à l'aide des points rouges, mais les points ne sont pas représentés à l'échelle.

Bioaccumulation du méthylmercure dans les organismesd

(Si la concentration de méthylmercure dans les eaux lacustres est connue pour avoir une valeur absolue de 1, les facteurs de bioaccumulation approximatifs pour les microorganismes comme le phytoplancton sont de 105, ceux pour les microorganismes comme le zooplancton et les poissons planctonophages sont de 106 et ceux pour les piscivores comme les poissons, les oiseaux et l'homme sont de 107. Référence: Metal Ions in Biological Systems)

La bioaccumulation du méthylmercure dans les écosystèmes naturels est un problème environnemental parce qu'elle est plus nuisible aux espèces qui occupent un niveau supérieur dans la chaîne alimentaire. La bioaccumulation se produit par l'action d'un processus nommé «bioamplification», selon lequel la concentration des substances rémanentes comme le méthylmercure augmente en commençant par les microorganismes, les poissons, les prédateurs de poissons comme les huards et les loutres, et l'homme. Un niveau élevé de méthylmercure peut conduire au déclin des populations d'espèces fauniques touchées et peut nuire à la santé humaine lorsque les gens consomment des quantités considérables de poisson ou d'autres aliments contaminés. Le cas le plus connu de cette incidence a eu lieu à Minamata, au Japon, où des résidents locaux ont consommé du poisson ayant des niveaux toxiques de méthylmercure qui provenait d'une évacuation d'effluents industriels, ce qui a entraîné la mort de plus de 1 000 personnes. Ce type d'exposition est maintenant connu comme la maladie de Minamata.

Sources de mercure

Depuis l'industrialisation, la quantité de mercure dans l'environnement a augmenté d'un facteur de 2 à 4, surtout à cause d'activités humaines. Le mercure a toujours été émis par des sources naturelles comme les éruptions volcaniques, l'érosion des sols et des roches et la vaporisation à partir des océans; par contre, les scientifiques croient qu'aujourd'hui, plus de la moitié du mercure dans l'environnement provient de sources anthropiques. On estime qu'en 2000, les émissions anthropiques canadiennes de mercure dans l'atmosphère étaient d'environ 8 tonnes, alors que les émissions aux États-Unis et dans le monde étaient d'environ 120 et 2 200 tonnes respectivement en 1995. En plus des rejets industriels, on trouve le mercure dans les thermomètres, les produits d'obturation dentaires, les ampoules électriques fluorescentes, et autre produits de consommation.

Gestion du mercure

Les gouvernements doivent relever le défi, celui d'assurer que le niveau de mercure présent dans l'environnement n'excède pas la concentration produite par les processus naturels. Alors que les risques causés par le mercure et ses composés deviennent de plus en plus évidents, les gouvernements travaillent en collaboration avec les citoyens, les industries et les organismes environnementaux concernés afin d'examiner une gamme d'outils de gestion du mercure. Au Canada, le mercure est géré par des lois et des lignes directrices fe´dérales, divers programmes et groupes de recherche, et la participation à des initiatives internationales. Les gouvernements provinciaux et territoriaux ont également mis en place des outils visant à réduire les effets polluants du mercure. Plusieurs standards pancanadiens ont été adoptés par les ministres de l'environnement des provinces, des territoires et du gouvernement fédéral afin d'assurer des efforts uniformes partout au Canada. On met sur pied des programmes éducatifs afin de répondre à la question «Que puis-je faire?» pour renseigner les gens sur les mesures de réduction appropriées qu'ils peuvent prendre à la maison, dans leur auto, leur école et leur lieu de travail

En plus d'offrir des renseignements sur les sujets énoncés ci-haut, ce site Web présente une gamme des liens, des avis de consommation de poisson, les étapes à suivre pour nettoyer les déversements mineurs de mercure, d'information sur l'élimination des déchets contenant du mercure, et un glossaire de termes relatifs au mercure.

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