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ABC de la pollution atmosphérique dans la vallée du bas Fraser

La brume sèche qui recouvre souvent la vallée du bas Fraser fait de la qualité de l’air une préoccupation visible dans cette région. Alors que nous luttons pour protéger notre santé et l’environnement, il est important de comprendre pourquoi la qualité de l’air se dégrade et de connaître les sources des contaminants atmosphériques. Ce travail est effectué par de nombreux organismes qui mènent des recherches scientifiques sur des problèmes complexes liés à la qualité de l’air.

Les sources d’information importantes comprennent notamment les inventaires d’émissions de polluants atmosphériques dressés par le District régional de Vancouver (DRV) de la vallée du bas Fraser. Le DRV a effectué ce travail pour la première fois dans le bassin atmosphérique de la vallée du bas Fraser en 1985 et a récemment mis l’information à jour dans l’inventaire pour l’année 2000.

Le bassin atmosphérique de la vallée du bas Fraser comprend pratiquement tout le DRV, ainsi que les parties plus populeuses du sud ouest du District régional de la vallée du Fraser (DRVF). Le Whatcom County, dans l’État de Washington, a également été inclus dans le dernier inventaire. Celui ci identifie les sources et les tendances pour six contaminants atmosphériques courants dans le bassin atmosphérique, ainsi que les principales sources de gaz à effet de serre.

Alors que notre population et notre demande d’énergie continuent de s’accroître, des travaux scientifiques importants comme ces inventaires nous aident à prendre de meilleures décisions sur les développements et les stratégies futures pour surveiller les émissions. Cette information montre que nos activités sont grandement responsables de la dégradation de la qualité de l’air dans le bassin atmosphérique de la vallée du bas Fraser; bien que les véhicules légers restent la principale source de pollution, les bâtiments de mer – y compris les navires de charge et les paquebots de croisière – polluent également l’atmosphère dans cette région.

Principaux contaminants atmosphériques

Lorsque nous pensons à la pollution, nous pensons généralement au smog. Le smog – une contraction de SMOke et de foG – est la brume sèche résultant de réactions chimiques qui prennent place lorsque certains contaminants atmosphériques sont mis en présence. L’un des sous produits nocifs de ce processus est l’ozone. L’ozone troposphérique et les contaminants atmosphériques peuvent nuire gravement à la santé humaine et à l’environnement. La gestion de la qualité de l’air a traditionnellement cherché à réduire la concentration des « principaux contaminants atmosphériques », qui sont :

  • les particules en suspension
    • PM10 – particules en suspension inhalables
    • PM2.5 – particules en suspension fines
  • les oxydes d’azote (NOx)
  • les oxydes de soufre (SOx)
  • les composés organiques volatils (COV)
  • le monoxyde de carbone (CO)
  • l’ammoniac

Gaz à effet de serre

Les gaz à effet de serre d’origine naturelle (tels que la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone, le méthane et l’hémioxyde d’azote) gardent la Terre suffisamment chaude pour que la vie puisse se maintenir. Des études scientifiques ont montré que toute une gamme d’activités humaines s’accompagnaient d’émissions de gaz à effet de serre. On pense notamment à la combustion de carburants fossiles pour produire de l’énergie électrique, de la chaleur ou de l’énergie motrice. La combustion de carburants fossiles – comme le charbon, le pétrole et le gaz naturel – provoque en effet l’émission de dioxyde de carbone, le plus important des gaz à effet de serre. En accroissant la concentration actuelle des gaz à effet de serre et en en ajoutant de nouveaux, comme les perfluorocarbures et les HFC (substances de remplacement des CFC), les activités humaines peuvent entraîner une élévation de la température de la planète.

Émissions de gaz à effet de serre.
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Les concentrations de contaminants atmosphériques et de gaz à effet de serre dégradent toutes deux la qualité de l’air dans la région. Par exemple, les automobiles et autres véhicules légers émettent 24 % du total des émissions de gaz à effet de serre et 23 % des composés organiques volatils, qui font partie des principaux contaminants atmosphériques.

Sources de pollution atmosphérique

Les gestionnaires de la qualité de l’air classent les sources comme suit : mobiles, ponctuelles et diffuses. Dans les collectivités urbaines comme celles de la vallée du bas Fraser, les principales sources d’émissions atmosphériques sont généralement des sources mobiles (p. ex., les automobiles et les camions) ou des sources diffuses (p. ex., le chauffage résidentiel). Dans les collectivités rurales, comme Prince George ou Williams Lake, les sources ponctuelles sont généralement les principales sources d’émissions atmosphériques (p. ex., les scieries). Les choix personnels dans des domaines comme le chauffage des habitations et les transports peuvent faire varier la qualité de l’air.

Sources mobiles

Les sources mobiles incluent les véhicules et les moteurs tant routiers que non routiers. La catégorie des véhicules routiers comprend les véhicules légers (voitures de tourisme, camions légers et motocyclettes) et les véhicules lourds (camions lourds et autobus). Les véhicules et moteurs non routiers sont les aéronefs, les locomotives et les navires ainsi que les engins agricoles et de construction, les véhicules récréatifs et l’équipement d’entretien de pelouse et de jardin.

Sources ponctuelles

Les sources ponctuelles comprennent les grandes installations industrielles exploitées en vertu d’un permis d’émission dans l’atmosphère délivré par le DRV ou le ministère de la Protection de l’eau, du sol et de l’air de la Colombie-Britannique.

Sources diffuses

Les sources diffuses sont des sources de petite taille réparties sur de grandes superficies, comme les établissements d’industrie légère, les commerces, les institutions, les résidences, les exploitations agricoles ou les sources naturelles. En temps normal, les sources diffuses d’origine humaine n’ont pas besoin d’un permis d’émission dans l’atmosphère. Par exemple, les chaudières et poêles à bois résidentiels comptent pour 8 % des émissions de particules en suspension totales, tandis que le chauffage des locaux compte pour 22 % des émissions totales de CO2.

Si la qualité de l’air est menacée par divers polluants d’origine naturelle et humaine, dans la vallée du bas Fraser la plupart des émissions proviennent d’un nombre restreint de sources :

  • les véhicules légers comptent pour 63 % des émissions de CO;
  • les sources naturelles, les véhicules légers et l’évaporation de solvants comptent pour 70 % des COV;
  • les navires sont les plus grandes sources de SOx dans la région (33 %);
  • les sources agricoles comptent pour 77 % des émissions d’ammoniac;
  • les sources diffusent comptent pour la majorité des émissions de particules en suspension;
  • les automobiles et les camions légers émettent 20 % des polluants générateurs de smog;
  • les plus importantes sources de gaz à effet de serre sont les véhicules légers (24 %), le chauffage des habitations, des commerces et des institutions (20 %), et la production d’électricité (15 %). Ensemble, ces sources contribuaient pour 59 % aux émissions de gaz à effet de serre dans la vallée du bas Fraser en 2000.

Les tableaux ci dessous représentent l’inventaire des émissions en 2000 des polluants générateurs de smog et des émissions d’oxydes d’azote dans la vallée du bas Fraser (les données couvrent le DRV et le DRVF).

Émissions en 2000 des polluants générateurs de smog et des émissions d'oxydes d'azote dans la vallée du bas Fraser.
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Conserver la pureté de l’air

Tous les paliers de gouvernement, les organismes de protection de l’environnement, les groupes communautaires et de nombreux particuliers ont mis en œuvre des initiatives visant à atténuer les émissions de gaz à effet de serre et de contaminants atmosphériques dans la vallée du bas Fraser (voir « Travailler de concert pour assainir l’air »). Par exemple, les inventaires d’émissions dans le DRV nous aident à déterminer des niveaux de référence à partir desquels nous pouvons mesurer notre progrès dans la réduction de la pollution atmosphérique tout en maintenant la pureté de l’air dans les zones non polluées.

Les données scientifiques nous aident à déterminer quelles approches sont efficaces et où introduire de nouvelles stratégies. Comme les véhicules légers sont parmi les principaux agents de pollution, les programmes comme le Plan d’action sur dix ans pour la mise en œuvre de véhicules et de carburants moins polluants du gouvernement du Canada, AirCare, les innovations dans l’efficacité des carburants, l’amélioration de la formulation des carburants et les solutions de rechange en matière de transports auront une forte incidence sur la qualité de l’air dans l’avenir. Des efforts permanents de cette nature seront nécessaires pour prévenir la dégradation de la qualité de l’air.

Nous pouvons également surveiller et évaluer les décisions en matière d’aménagement urbain, y compris celles qui sont prises par nos voisins du Sud. Étant donné que la qualité de l’air à l’échelle locale dépend de toutes les sources présentes dans le bassin atmosphérique, des efforts conjoints comme la Stratégie relative au bassin atmosphérique international du bassin de Georgia et de Puget Sound sont d’une importance vitale dans notre lutte pour conserver la pureté de l’air.

De telles initiatives sont particulièrement importantes pour le bassin de Georgia, en Colombie-Britannique, et le Puget Sound, dans le nord de l’État de Washington. Bien qu’elles soient séparées par la frontière entre les deux pays, ces deux zones ont un bassin atmosphérique commun. On prévoit que cette région comptera neuf millions de résidents d’ici l’an 2020, une augmentation de 50 % par rapport à aujourd’hui.

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