Développement futur

La gestion des réseaux de surveillance de la qualité de l’air d’EC représente un défi constant. Il faut atteindre un équilibre entre l’adoption de nouvelles méthodes de mesure qui semblent prometteuses et pourraient combler des lacunes majeures dans les connaissances, et le maintien de programmes de mesure bien rodés qui fournissent les renseignements essentiels dont on a besoin pour dégager les tendances à long terme.

Nombre de mesures ne sont prises qu’un jour sur trois ou sur six parce que les budgets ne permettent pas de faire des analyses quotidiennes. Les gestionnaires doivent sans cesse s’efforcer de tirer toutes les informations possibles des programmes et des points de données des autres réseaux – opérant en quelque sorte un tri scientifique – pour combler les lacunes des connaissances et appuyer les services publics et la politique gouvernementale.

Pendant ce temps, la télédétection des constituants et des paramètres de l’atmosphère connaît un essor fulgurant. L’introduction en temps réel des données d’observation dans les modèles chimiométéorologiques et le Système d’observation de la Terre créera une demande sans précédent de nouvelles méthodes de mesure, comparable à celle à laquelle nous assistons déjà dans le domaine de la surveillance et des prévisions météorologiques.

Le Canada a montré au cours des trente dernières années qu’il était capable d’exécuter des programmes de surveillance de la qualité de l’air de classe internationale. Au cours des vingt prochaines années, il aura pour défi de s’adapter aux nouvelles exigences sans compromettre le fondement scientifique qu’il a travaillé si fort à établir.