Gestion de réseau
Alors que les programmes de surveillance d’EC avaient atteint leur vitesse de croisière et qu’on commençait à privilégier une méthode de gestion des réseaux plus intégrée, la gestion de programmes distincts a cédé la place à la coopération, c’est-à-dire à une mise en commun soigneusement coordonnée des ressources essentielles, y compris les bases de données, les laboratoires, les stations de surveillance et les outils d’analyse des données.
Par exemple, au cours des dix dernières années, les équipes de gestion du RNSPA et du RCÉPA ont adopté des méthodes et des normes communes, dans la mesure du possible, et assisté aux réunions de planification et de gestion des deux organismes. Cette coopération a donné du poids aux statistiques des analyses de données tout en permettant d’améliorer le rendement scientifique du capital investi et d’obtenir des résultats plus rapidement.
Les réseaux de surveillance de la qualité de l’air d’EC établissent en général des normes nationales que les gouvernements provinciaux et territoriaux appliquent à leurs réseaux complémentaires. Ainsi, les provinces et les territoires tirent profit de l’expertise fédérale, et les analyses nationales sont renforcées par l’utilisation de points de données obtenus par d’autres stations de surveillance.
Bien que les réseaux visent différents objectifs scientifiques, des synergies se créent. Lorsque c’est possible et que les critères le permettent, les réseaux se partagent les opérateurs et les stations. Les données recueillies à l’appui d’un programme sont employées pour d’autres programmes, et les protocoles de contrôle et d’assurance de la qualité destinés à un usage particulier sont généralisés et appliqués à diverses initiatives, ce qui permet de réaliser d’importantes économies.