• économie d’énergie et efficacité énergétique;
• énergies renouvelables à faible impact;
• carburants plus propres;
• procédés d’exploitation des installations;
• sources d’énergie de remplacement

Les indstries peuvent aussi se prévaloir de ces sources de renseignements de la prévention de la pollution :

• Le Centre canadien d'information sur la prévention de la pollution (CCIPP) - un site Web et une base de données en ligne, contenant plus de 1 500 ressources pertinents à la P2 y compris des études de cas, des fiches d'information, des lignes directrices, des manuels de formation ainsi que de l'information sur la technologie nouvelle, la législation, le financement, et plus.
• Réussites canadiennes en prévention de la pollution - une base de données dans laquelle les organisations, les entreprises et les particuliers canadiens qui se distinguent dans ce domaine sont mis en valeur. Consultez la liste, qui contient plus de 90 réussites en prévention de la pollution, afin d'obtenir une description du projet et de connaître les avantages écologiques et économiques ainsi que les personnes-ressources que vous pouvez joindre pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet.

Certaines quant aux méthodes d’élimination «au point de rejet» :

• les technologies de réduction de la pollution.

Même si ces méthodes contribuent à réduire les problèmes de pollution, elles ne se valent pas toutes. Il est plus efficace de réduire au départ la création de pollution que de consacrer des ressources à nettoyer la pollution une fois qu’elle a été causée. Il est également plus efficace de diminuer la consommation de ressources que de perpétuer des niveaux élevés de consommation, même avec des méthodes plus propres.

Cette liste est donc présentée par ordre de préférence, où l’économie d’énergie et l’efficacité énergétique sont de loin privilégiées aux technologies qui éliminent les polluants après leur création. Cependant, une maîtrise efficace de la pollution suppose l’amalgame et l’intégration de toutes ces options.

Toutes les méthodes ci-dessus reposent au premier chef sur deux principes fondamentaux: employer les meilleures techniques disponibles(MTD) et aborder les problèmes de pollution d’une manière holistique et inclusive.

• Recourir aux meilleures techniques disponibles consiste en général à capitaliser chaque fois que c’est possible sur les plus récents progrès réalisés dans les différents outils (technologie, instruments économiques, etc.) et à délaisser le recours aux options moins efficaces et efficientes.
• Les méthodes holistiques et inclusives reconnaissent les nombreuses complexités et occasions d’agir auxquelles font face les industries. Ces dernières doivent considérer l’ensemble du cycle de vie des ressources et des produits, la totalité des polluants (atmosphériques et non atmosphériques) et toutes les autres questions non environnementales (p.ex., les répercussions sociales et économiques). En empruntant une démarche holistique, l’industrie peut faire preuve de créativité lorsqu’elle explore les options lui permettant d’être compétitive tout en faisant preuve de responsabilité environnementale et sociale.

Économie d’énergie et efficacité énergétique

En économisant et en utilisant plus efficacement l’énergie, on obtiendra une réduction des émissions polluantes rejetées tout au long du cycle de vie de l’énergie.

Lorsqu’il est nécessaire de consommer de l’énergie, les industries peuvent le faire de façon plus efficace en:

• incorporant ou en concevant de nouveaux types de technologies plus efficaces, tout en délaissant les anciennes technologies moins efficaces;
• améliorant la conception des installations de façon à réutiliser l’énergie dans d’autres procédés industriels (ce qu’on appelle les systèmes de cogénération;
• améliorant l’utilisation des véhicules pour réduire les coûts de transport et la consommation d’énergie, au moyen de programmes tels que Écoflotte.

Énergie renouvelable à faible impact

Les sources d’énergie renouvelable, comme l’énergie du vent, l’énergie solaire, les petites centrales électriques ou le biodiesel, produisent de l’énergie indéfiniment tout en rejetant des émissions faibles ou nulles.

L’industrie a l’occasion de faire preuve de leadership quant à la conception et à l’utilisation de sources d’énergie renouvelable, à mesure que nous délaissons les combustibles fossiles.

Le Centre d’aide à la décision sur les énergies propres RETScreen aide l’industrie, ainsi que les planificateurs et les décideurs, à réaliser des projets faisant appel aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique.

Carburants plus propres

L’industrie peut tirer parti de divers carburants plus propres ou de remplacement dont la combustion dégage beaucoup moins de polluants. Par exemple:

• le gaz naturel et l’éthanol sont des carburants beaucoup plus propres que le charbon ou les produits dérivés du pétrole brut;
• on peut choisir le charbon et les produits dérivés du pétrole brut qui ont une moindre teneur en soufre, en cendres et/ou en mercure.

Procédés d’exploitation des installations

Pour prévenir la formation de certains polluants résultant des procédés d’exploitation, l’industrie peut faire divers choix. Il peut s’agir d’une solution aussi simple que d’ajouter un brûleur à faible dégagement de NOx à une chaudière déjà existante, pour prévenir la formation de NOx. D’autres changements de procédés peuvent nécessiter une révision de grande envergure ou l’agrandissement d’une installation, comme la conversion continue de la matte produite par un four à oxygène pour réduire les émissions de SO₂ d’une fonderie de métaux de base. Ou encore, une industrie peut utiliser un type d’installation tout à fait différent pour fabriquer le même produit, par exemple produire de l’électricité au moyen d’une centrale intégrée gazéification/cycle mixte plutôt que d’une chaudière classique.

Dans un esprit holistique, il faut prendre soin de reconnaître tous les compromis pouvant jouer entre les polluants. Par exemple, l’ajout d’un brûleur à faible dégagement de NOx peut amoindrir l’efficacité du système et en rehausser les émissions de CO₂.

Sources d’énergie de remplacement

L’industrie peut tirer parti des sources d’énergie qui ne polluent pas l’atmosphère, y compris les grandes centrales hydroélectriques et l’énergie nucléaire. Cependant, il faut alors mettre dans la balance les autres répercussions environnementales et sociales de ces sources d’énergie.

Technologies de réduction de la pollution

On s’efforce constamment de faire évoluer la technologie pour réduire le volume de polluants rejetés dans l’environnement. Par le passé, les technologies «au point de rejet» étaient axées sur des polluants uniques, par exemple la diminution des rejets de NOx, de P et de SO₂. Les nouvelles approches sont plutôt conçues pour englober simultanément plusieurs polluants.

Typiquement, ces techniques de réduction en aval consomment davantage d’énergie, ce qui se traduit par des systèmes moins efficaces et de plus abondantes émissions de CO₂. Encore une fois, il faut soigneusement prendre en considération et de préférence réduire le plus possible les compromis entre polluants.

Sites Web pertinents

On peut trouver dans les sites Web suivants un complément d’information sur les techniques de réduction des émissions polluantes.

Il vous faudra peut-être télécharger le logiciel Adobe Acrobat Reader pour accéder à certains liens (.pdf) de cette page.

• U.S.Environmental Protection Agency (EPA) Clean Air Technology Center(CATC) (en anglais)
• Clean Coal Technology Compendium (en anglais)
• U.S.Department of Energy (DOE) Fossil Energy (en anglais)
• Electric Power Research Institute (EPRI) (en anglais)
• Technical Advice on Air Pollution Control Technologies for Coal-fired Power Plants (document .pdf) (en anglais)
• The World Bank Group (en anglais)
• Multimedia Interactive Course Module on Fossil Fuel Combustion and Related Air Emissions (Université Carleton) (en anglais)