Plan d'action 2000

Le 6 octobre 2000, le Gouvernement du Canada a annoncé l'adoption du Plan d'action 2000 sur le changement climatique, qui met notre pays sur la bonne voie pour ce qui est de respecter les engagements pris à Kyoto. Lorsqu'il sera pleinement opérationnel, ce train de mesures pratiques et économiques permettra au Canada de franchir le tiers du chemin menant à son objectif de Kyoto en réduisant les émissions de gaz à effet de serre (GES) d'environ 65 mégatonnes par année en 2010.

Le Plan d'action 2000 reprend quelques-unes des meilleures idées issues d'un processus de consultation exhaustif étalé sur deux ans, ayant mis à contribution les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, les administrations municipales, de même que des experts de l'industrie, du milieu universitaire et d'organisations non gouvernementales. La démarche de consultation a été confiée à la Table des transports et du changement climatique créée par les ministres des transports en mai 1998. Cette table de concertation a réussi à rassembler tous les intervenants du secteur des transports afin d'évaluer la manière de réduire les émissions de GES attribuables à ce secteur.

Une bonne partie du Plan d'action 2000 est consacrée au secteur des transports. On y reconnaît que même si l'efficacité des carburants s'améliore, ces progrès se font à une cadence qui est loin de rejoindre celle que leur volume d'utilisation affiche à la hausse chaque année. Les cinq nouveaux programmes de transports du Plan - transport urbain; transport des marchandises; efficacité des carburants (véhicules); nouveaux carburants (éthanol) et véhicules à piles à combustible - abordent de façon équilibrée les questions relatives à la technologie des véhicules et des carburants, aux changements de comportement et à l'infrastructure.

Il existe des technologies très prometteuses, certes, mais elles ne nous permettent de parcourir qu'une partie du chemin. La décision de mettre l'accent du plan sur les projets pilotes et les démonstrations découle des conclusions de la Table des transports, soit que nombre de mesures dans ce secteur nécessitent une étude plus approfondie avant d'être mises en oeuvre à grande envergure.

Le Plan d'action 2000 reconnaît que pour pouvoir parler de progrès dans le secteur des transports, il nous faut d'abord travailler en partenariat avec ceux qui sont les usagers du réseau des transports ou qui ont une incidence sur celui-ci : provinces, municipalités, industrie, groupes non gouvernementaux et consommateurs. C'est pourquoi on relève autant d'importants partenariats dans les nouveaux programmes de transports.