Le Protocole de Kyoto

Parce que les scientifiques prévoient que les pays nordiques seront plus touchés par les changements climatiques que ceux qui sont situés plus près de l'équateur, le Canada est particulièrement vulnérable. Les effets se font déjà sentir: augmentation des vagues de chaleur et des problèmes de santé connexes, baisse des niveaux d'eau dans les Grands Lacs, modifications dans la migration des poissons et fonte de la calotte polaire, et infestations d'insectes dans les forêts de la Colombie-Britannique.

Les gaz à effet de serre ont les mêmes répercussions sur l'atmosphère, peu importe où ils sont émis. C'est pourquoi le Canada reconnaît pleinement qu'il faut lutter contre les changements climatiques par une approche planétaire pour relever de manière efficace le défi des changements climatiques.

En 1992, cette démarche a débuté par la signature, par plus de 155 pays dont le Canada, de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

Depuis lors, un certain nombre de conférences des Nations Unies ont eu lieu, dont l'une à Kyoto, au Japon, en 1997. Il en est ressorti un protocole à la CCNUC. Le Protocole de Kyoto fixait des cibles ayant force obligatoire pour les pays industrialisés ratifiant le Protocole ainsi que des délais de mise en œuvre. D'autres détails opérationnels ont étés convenus par la suite au cours de réunions à Bonn, en Allemagne, et à Marrakech, au Maroc.

Aux termes du Protocole, le Canada a convenu d'abaisser ses émissions de gaz à effet de serre de 6 p. 100 en deçà des niveaux de 1990 au cours de la première période d'engagement (2008-2012). Le Protocole de Kyoto ne nous dit pas comment atteindre cette cible : cette question relève exclusivement des Canadiens.

Les transports sont la source la plus importante d'émissions de gaz à effet de serre (GES) au Canada, causant 25 p. 100 du total des émissions. Des efforts pour visant à adresser les changements climatiques dans ce secteur sont en cours. Le Plan sur les changements climatique inclut une composante importante qui consiste en cinq nouvelles mesures pour le transport. Ces nouvelles mesures visent : le transport urbain avec une emphase sur la réduction des moyens de transport à haut indice d'émission de GES. La promotion de l'efficacité des véhicules. Réduction de l'utilisation de l'essence à haut indice d'émission de GES et, l'accroissement de l'efficacité du système canadien de transport des marchandises.