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Comprendre les déversements pour une planification efficace en cas d'urgence
Cela peut arriver à un passage à niveau à minuit à une température hivernale de -30o ou en plein après-midi par une chaleur écrasante dans une usine industrielle : une urgence environnementale découlant d'une fuite, d'une explosion, d'un incendie ou du rejet d'une substance. Ces incidents portent le nom de " déversement " et les données s'y rattachant sont recueillies par le personnel affecté au service de signalement par téléphone dans les organismes provinciaux, les bureaux régionaux des urgences environnementales et au Centre national des urgences environnementales. La cueillette d'information sur les déversements permet de mieux comprendre comment, où et pourquoi ils se produisent et de mettre sur pied des programmes de prévention de la pollution plus efficaces. L'étude des données sur les déversements ainsi que les tendances qui en découlent permet également aux organismes d'intervention en cas d'urgence de concevoir des façons de nettoyer les dégâts causés par les déversements dès que possible afin de minimiser les répercussions sur l'environnement. Les derniers chiffres sur les déversements et les tendances figurent dans le Rapport statistique sur les déversements survenus au Canada de 1984 à 1995 qui est paru récemment. Ce rapport indique qu'au cours de la période de 1984 à 1995, le nombre de déversements signalé a plus que doublé. Ces chiffres ne traduisent pas nécessairement plus de déversements, car il importe de tenir compte que les provinces ont mis en application une loi exigeant le signalement des incidents au cours de la période visée. De plus, la sensibilisation relative aux exigences fédérales et provinciales en matière de signalement des déversements s'est accrue. Sept secteurs ont fait l'objet d'un examen, soit les produits chimiques, le gouvernement, la métallurgie, les mines, le pétrole, les pâtes et papiers et les industries de service. Voici les cinq principales raisons invoquées dans le cas de déversement dans ces sept secteurs : défectuosité de l'équipement, erreur humaine, corrosion, tempêtes ou inondations et défectuosité du matériel. Parmi les quelques résultats globaux, on compte les petits déversements inférieurs à une tonne représentant 44 pour cent des déversements signalés; les déversements de grande envergure sont souvent attribuables aux débordements causés par une tempête ou une inondation et englobent les eaux usées ou les effluents; le pétrole compte pour 58 pour cent du nombre total de déversements signalés.
La connaissance des tendances sur les déversements peut permettre de les prévenir grâce à l'élaboration de programmes de prévention de la pollution et de mesures d'intervention en cas de déversement adoptés par le gouvernement, l'industrie et le public. Outre les avantages liés à la prévention globale de la pollution sur le plan environnemental, elle permet une importante économie de coûts. |
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