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Bulletin et Science and Environnement novembre/décembre 1998

La glaciologie

La glaciologie

Chaque année, les banquises d'eau douce et salée du Canada avancent et reculent sur la moitié de la surface de la terre émergée du pays. Leur emplacement, la durée et d'importantes caractéristiques, dont leur épaisseur et concentration, représentent des renseignements précieux pour de nombreuses industries qui comptent sur le transport maritime.

Le Service canadien des glaces d'Environnement Canada recueille des données exactes et mises à jour sur les conditions glaciaires dans toutes les régions du pays touchées par cet événement à l'aide d'un réseau de satellites, d'un radar aéroporté et d'observations visuelles. Pendant l'été, on concentre les efforts sur les régions de l'Arctique et de la Baie d'Hudson; au cours de l'hiver et du printemps, on s'attarde sur la côte du Labrador et les côtes de l'est de Terre-Neuve, le golfe Saint-Laurent, les Grands Lacs et la voie maritime du Saint-Laurent.

Au moyen de modèles informatiques haut de gamme et d'un œil formé, les analystes transforment les données en divers produits; il s'agit d'un processus qui dure seulement deux heures à partir du moment où l'on reçoit une observation par satellite. Ces produits varient, soit des images par satellite et radar, des avertissements sur les dangers de la glace et des icebergs, des cartes d'analyse approfondies énonçant le type de glace, sa pression, son épaisseur et sa concentration et des prévisions sur la formation de la glace, son effet de dérive et sa fragmentation. En période de pointe, le Service canadien des glaces présente presque 12 000 livraisons par mois à ses clients, notamment à la Garde côtière, à la Défense nationale, aux autorités portuaires ainsi qu'aux industries du transport, de la pêche, d'assurance maritime, de développement des ressources marines et du tourisme. Le personnel du Service des glaces conserve également des données climatologiques historiques sur le mouvement des glaces et des icebergs et guide les navires à travers les vastes banquises.

Un déglaceur à l'?uvre.

Les observations des glaces ont changé grandement depuis les débuts qui remontent à la Seconde Guerre mondiale et qui visaient à prolonger la saison du transport maritime sur le fleuve Saint-Laurent. Pendant presque quatre décennies, les données étaient recueillies seulement à l'aide d'observations humaines, tâche qui exigeait des centaines d'heures de vol et ne présentait pas la quantité de données que l'on peut recueillir aujourd'hui grâce à la technologie actuelle. La télédétection a permis d'élargir la portée de ces observations à l'aide de l'utilisation opérationnelle du radar aéroporté à antenne latérale en 1978 ainsi que du radar à antenne synthétique en 1990 qui peuvent couvrir tous deux des centaines de kilomètres.

Doté d'un radar aéroporté à antenne latérale, l'avion Dash-7 de Havilland de 1985 sert non seulement à prendre des images radar des glaces, mais également à effectuer des observations visuelles qu'utilisent les scientifiques pour interpréter les images de l'espace.

L'avancement le plus récent est survenu en 1996 lorsque le radar à antenne synthétique à été fixé au RADARSAT canadien. Le Service des glaces est maintenant l'utilisateur le plus fréquent des données directes provenant du satellite sur la scène mondiale. L'utilisation du satellite en orbite polaire permet au Service de recueillir 15 fois plus de données qu'en avion, moyennant le tiers des coûts, et de visiter les sites dans le nord de façon quotidienne et partout au Canada une fois à tous les trois jours. Il couvre par balayage une superficie de 500 kilomètres et transmet quelque 3 500 images par satellite au Service canadien des glaces chaque année. Les données supplémentaires sont offertes par les satellites européens et américains.

Vue par satellite des glaces dans le golfe du fleuve Saint-Laurent : 20 février 1997

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Le succès des récents efforts déployés pour retracer les déversements de pétrole à l'aide de l'imagerie par satellite permet aux scientifiques du Service des glaces d'espérer qu'à l'avenir les données recueillies dans le cadre des observations des glaces pourront également servir à relever d'autres phénomènes potentiellement dangereux, en particulier ceux exigeant une réponse immédiate.


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