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La glace de mer dans l'eaux canadiennes

Visualiser une animation d'une saison normale des glaces au Canada.

Un certain nombre de paramètres influencent la répartition et la présence de glace au Canada. Voici une brève description de ces derniers :

Météorologie

Température
Il s'agit du plus important des facteurs auxquels il faut attribuer la formation et ultérieurement la dégradation de la glace. La quantité de glace qui se forme où qui fond est fonction directe du nombre de jours au cours desquels la température moyenne est en dessous ou au-dessus du point de congélation.

Vent
Les modifications rapides des conditions glacielles sont généralement attribuables au vent. Poussés par un même vent, les floes plus petits se déplacent plus rapidement que les plus gros. Pour une même vitesse du vent, plus la concentration de glace est élevée, plus la dérive attribuable au vent est lente.

Océanographie

Courants
Les courants influencent énormément les déplacements des glaces, lesquelles sont en grande partie submergées (de 80 à 90 % de leur volume). Les courants de marée influencent également le déplacement des glaces. Dans certaines régions la présence et ou l'absence de glace sont directement reliées aux courants.

Bathymétrie
La présence de toute terre limitera l'aptitude des glaces à se déplacer; par conséquent, entre les îles de l'Arctique le déplacement des glaces est entravé. La topographie du fond marin peut également influer sur les courants et, dans des conditions particulières provoquer des remontées d'eau profonde qui influencent également la formation de la glace. La glace se forme et se détériore normalement d'abord en eau peu profonde où elle a également tendance à s'échouer.

Salinité
La quantité de sels dissous dans une nappe d'eau influence profondément la formation et la fonte de la glace. Toutes choses égales d'ailleurs, la glace se forme d'abord dans les eaux de plus faible salinité. On observe une différence marquée dans le processus de mélange vertical des masses d'eau de salinité inférieure à 24.7 parties par millier en comparaison avec celles de salinité plus grande. Ceci est dû à la variation de la température de densité maximale en fonction de la salinité.