Site Web de l'eau douce : Publications - Kit de Ressources : Festival de l'eau pour jeunes (L'eau travaille pour nous)

Notes de l'enseignant

L'eau est une nécessité de la vie. L'eau contribue non seulement à notre survie mais aussi à notre qualité de vie.

Les êtres humains ont canalisé l'eau pour améliorer leur vie depuis le début des temps. D'une certaine façon, l'histoire de la civilisation raconte comment nous avons pu utiliser l'eau avec de plus en plus d'ingéniosité. Dès 5 000 A. J.-C., nos prédécesseurs utilisaient l'irrigation pour accroître la production des récoltes. Les archéologues ont trouvé des égouts en maçonnerie qui remontent à 2 750 A. J.-C. et étonnamment, les toilettes à chasse d'eau ont été découvertes et celles-ci remontent presqu'à la même époque!

L'eau a toujours joué et continue de jouer un rôle spécial dans la croissance de notre pays. Les premiers résidents de la côte Atlantique, soit les Micmac, les Malécites et les Beothuk, comptaient grandement sur les cours d'eau intérieurs pour se déplacer à travers les denses forêts qui constituent maintenant les provinces de l'Atlantique. Le commerce de la fourrure qui a stimulé l'exploration de l'immense intérieur du Canada, dépendait entièrement de l'eau comme agent de transport. L'eau a actionné les nombreux moulins qui parsemaient les cours d'eau des Maritimes et du Haut Canada, et permettaient la production et l'exportation du grain et du bois d'oeuvre (entre autre produits), les deux éléments économiques de base du début de la colonie. À mesure que l'industrie canadienne s'est diversifiée, l'eau a été utilisée à de nouvelles fins : comme réfrigérant, solvant, produit dispersant et source d'hydroélectricité.

Le transport des marchandises par l'eau est encore un moyen efficace de faire circuler des marchandises en vrac. L'eau est toujours la base de l'énergie à bon marché. L'eau est une matière brute pour la fabrication des produits chimiques, des médicaments, des boissons et de centaines d'autres produits. C'est une partie essentielle des procédés manufacturiers servant à la production de toutes sortes de marchandises et de biens : allant des avions aux fermetures éclair. Autrement dit, nous dépendons de l'eau pour la majeure partie de notre technologie, de notre confort et de nos commodités et bien entendu pour notre hygiène personnelle et pour l'élimination de nos déchets.

Bon nombre de gens pensent que la quantité d'eau que nous utilisons, ou les fins auxquelles nous l'utilisons n'a aucune importance. En réalité, la façon dont nous utilisons l'eau est très importante. Certaines utilisations par exemple sont incompatibles avec d'autres. Certaines utilisations enlèvent l'eau du cycle naturel pendant des périodes plus longues que d'autres. Ce qui est plus grave encore, c'est que la plupart des utilisations de l'eau industrielle peuvent en réalité diminuer la qualité de l'eau.

Une bonne partie de l'eau en Amérique du Nord a été aménagée. En moins de 100 ans, nous avons développé des milliers de lacs énormes; certains d'une longueur de plusieurs centaines de milles; et certains ont créé plus de 500 000 petits lacs et étangs. Nous transformons les rivières en escaliers pour les navires et nous vivons à l'ère décrite par certains écrivains écologiques « l'ère des barrages »¹.

La centrale La Grande Rivière d'Hydro-Québec, achevée en 1982, est la plus grande centrale d'hydroélectricité souterraine au monde. Le débit de trois grandes rivières; la Eastmain, l'Opinaca et la Caniapiscau a été dévié pour alimenter le projet de La Grande de 500 milles de long, doublant le débit annuel moyen de La Grande Rivière et augmentant son débit en hiver d'un facteur de huit. La Eastmain a été réduite à plus ou moins un cours d'eau et plus de 6 000 milles carrés ont été inondés. Les dirigeants politiques ont perçu ces projets d'hydroélectricité comme des miracles économiques créant des emplois, produisant de l'énergie à vendre et créant un vaste réseau de retombées économiques. Les environnementalistes soutiennent que ces projets sont dévastateurs sur le plan écologique et en 1992, ils comparaient les dommages causés par le projet hydroélectrique proposé de la Baie James à la destruction de la forêt tropicale de l'Amazone.

Le Québec n'est pas la seule province canadienne à vouloir développer ses ressources en eau. Le Manitoba a des barrages, des déviations et des débits modifiés sur les rivières Churchill et Nelson; l'Ontario a examiné la possibilité de développer à nouveau des rivières liées à la Baie d'Hudson. Considérez l'impact de ces développements sur la région de la Baie d'Hudson. Quel effet ce développement aura-t-il sur le flux écologique des baies, l'omble chevalier, la baleine blanche, le phoque barbu, la bernache du Canada, les Cree, les Inuit, même les pêcheurs de Terre-Neuve? Ce que nous faisons a des effets sur nos voisins – localement et mondialement.

La qualité de l'eau devrait être une grande préoccupation de tous les utilisateurs de l'eau – c'est-à-dire tous les habitants de la planète. Ultimement, nous puisons notre eau de la même source d'approvisionnement en eau. La plupart des Canadiens habitent en aval de quelqu'un d'autre. Même s'ils n'habitent pas en aval, tous les humains dans le monde entier et à travers les diverses époques ont puisé de l'eau de la même source d'approvisionnement en eau de base. Cet approvisionnement de base a été utilisé des milliards de fois et est réapprovisionné continuellement par le cycle hydrologique. Ce n'est que maintenant que les gens commencent à être conscients des limites réelles de l'utilisation de l'eau. Ils sont de plus en plus conscients du moment et de l'endroit où cette eau est retournée dans la nature, en particulier si elle retourne après que sa qualité ou sa quantité a été diminuée. Nous devons apprendre à comprendre l'utilisation de l'eau - où nous utilisons l'eau, ce qu'il faut mesurer, quelles sont les principales utilisations de l'eau, et comment les principales utilisations sont conflictuelles et se nuisent les unes les autres, et comment gérer la compétition accrue pour les ressources d'eau.

Où nous utilisons l'eau

Les utilisations les plus immédiates et les plus évidentes de l'eau sont dans le milieu naturel. Il s'agit des utilisations non consommatrices de l'eau. Les poissons vivent dans l'eau et certains oiseaux et certains animaux ont besoin d'un habitat aquatique pour survivre. Ce sont des exemples des utilisations non consommatrices et non humaines de l'eau. La production d'hydroélectricité, l'expédition et les loisirs basés sur l'eau sont des exemples des utilisations non consommatrices humaines de l'eau.

Les utilisations non consommatrices ne sont pas toujours sans effets néfastes. Par exemple, la fuite de pétrole des moteurs de bateaux et des cargos causent de la pollution. Les grands réservoirs exigés par les centrales d'hydroélectricité enlèvent l'eau par évaporation et changent complètement le régime des rivières pour les utilisateurs en aval.

Les utilisations les plus variées et les plus nombreuses de l'eau se produisent sur la terre. Il s'agit des retraits d'eau. Ce terme convient parce que l'eau est retirée de sa source (d'une rivière, d'un lac ou d'un approvisionnement en eau souterraine) et est transportée par canalisation vers différents endroits et utilisateurs avant d'être recueillie et d'être renvoyée à la source. Les utilisations domestiques et industrielles, la production d'électricité nucléaire et thermique, et l'irrigation et l'eau pour le bétail relèvent de cette catégorie.

La plupart des retraits utilisent une partie de l'eau, ce qui veut dire que la quantité de l'eau qui retourne à la source est moins grande que celle qui a été retirée. De plus, la qualité de l'eau qui retourne dans son milieu naturel est souvent détériorée. Par exemple : l'eau qui quitte nos maisons contient des déchets humains et domestiques. Le même phénomène s'applique à l'eau qui est utilisée pour de nombreux procédés industriels. Souvent, ces déchets liquides ne sont traités que partiellement, sinon pas du tout, avant de retourner dans la nature.

Examen sommaire des cinq incidents des retraits

Production d'énergie thermique
La production d'un kilowatt-heure d'électricité exige 140 litres d'eau pour les usines de combustibles fossiles et 205 litres d'eau pour les centrales nucléaires. Une certaine partie de cette eau est convertie en vapeur, qui actionne la génératrice produisant de l'électricité. La majeure partie de l'eau utilisée dans la production d'énergie thermique toutefois est utilisée pour le refroidissement du condensateur.

Pourquoi faut-il autant d'eau de refroidissement? Parce que les procédés de production d'énergie thermique aujourd'hui peuvent seulement convertir environ 40 % de l'énergie du combustible en électricité utilisable. Le reste de l'énergie du combustible est perdu. C'est un procédé doublement inefficace parce que premièrement environ 60 % de l'énergie du combustible est gaspillée et deuxièmement parce que l'eau exigée pour refroidir la chaleur (à une température où elle peut être dégagée sans danger dans l'environnement) est gaspillée. Ce refroidissement exige un débit continu d'eau pour ce qui circule à travers le condensateur. Toute l'eau de refroidissement est retournée dans l'environnement à une température beaucoup plus élevée que sa température originale. La preuve de cette eau réchauffée peut être constatée dans les étangs de refroidissement situés sur les terrains de la plupart des centrales thermiques (il y en a une à Trenton, comté de Pictou).

Fabrication
L'eau est l'élément vital de l'industrie. Elle est utilisée comme réfrigérant, comme solvant, comme agent de transport et comme source d'énergie. Un automobile qui sort de la chaîne de fabrication par exemple aura utilisé au moins 120 000 litres d'eau – 80 000 litres pour produire la tonne d'acier à partir de laquelle la voiture est fabriquée, 40 000 autres litres d'eau pour la fabrication réelle. Des milliers d'autres litres d'eau sont utilisés dans la fabrication de la vitre, d'éléments de tissus et de plastique de l'automobile. La fabrication représente 14 % des retraits d'eau au Canada en 1996². Le papier et les produits connexes, la fabrication de métaux primaires et de produits chimiques ont été les trois principaux utilisateurs industriels de l'eau cette même année.

Utilisation municipale
Pouvez-vous imaginer une ville sans eau? Les gens utilisent l'eau à des fins de consommation, de cuisson et d'autres besoins domestiques. Il faut toujours de l'eau pour nettoyer nos rues, lutter contre les incendies, remplir les piscines et arroser les pelouses et les jardins. Où irait cette eau utilisée sans réseaux d'eaux usées? Les utilisations publiques, commerciales et résidentielles, ainsi que l'eau perdue des réservoirs et des tuyaux, représentent environ 10 % des retraits d'eau au Canada en 1996. Ce chiffre ne comprend pas l'utilisation d'eau dans les régions rurales qui n'est pas mesurée. Si les utilisations domestiques rurales étaient incluses dans les statistiques totales des retraits domestiques, on estime que le total des retraits domestiques au Canada se chiffreraient à environ 12 %.

Agriculture
Les agriculteurs dépendent de l'eau pour l'élevage de bétail et la production de cultures. L'agriculture est encore la quatrième utilisation d'importance de l'eau en 1996, représentant 9 % du total des retraits. L'eau est retirée principalement pour l'irrigation et le bétail. L'irrigation est nécessaire principalement dans les parties les plus sèches du Canada comme les régions du sud de l'Alberta, la Colombie-Britannique, la Saskatchewan et le Manitoba. L'irrigation est également utilisée en Ontario et dans les Maritimes pour contrôler le gel (principalement des cultures fruitières dans la vallée d'Annapolis). La majeure partie de l'eau retirée pour l'agriculture s'évapore. Ainsi très peu d'eau retirée est retournée dans le système, l'utilisation agricole est considérée comme étant très consommatrice.

Mines
Cette catégorie comprend les mines de métal, les mines non métalliques et les extractions de combustibles fossiles. L'eau est utilisée par l'industrie minière pour séparer le minerai de la roche, ainsi que pour refroidir les forêts, laver le minerai pendant la production et transporter le matériau désirable.

L'eau sert à extraire et à transformer le pétrole qui ne peut pas être récupéré par les méthodes de forage conventionnelles. L'injection de puits profonds par exemple comporte le pompage de l'eau dans les puits sous pression pour forcer le pétrole à la surface.

Même si l'industrie minière avait une utilisation brute presque aussi importante que l'agriculture, l'exploitation minière représentait seulement 1 % de tous les retraits d'eau en 1996. C'était la plus faible quantité de retraits d'eau, mais l'exploitation minière recircule son admission d'eau davantage que tout autre secteur.

Court examen de six utilisations d'eau non consommatrices

Les utilisations non consommatrices ne peuvent pas être mesurées en fonction de la qualité parce que l'eau utilisée n'est pas retirée de son milieu naturel. Plutôt, les utilisations non consommatrices sont décrites par certaines caractéristiques de l'eau ou par les avantages qu'elles nous assurent à nous et à l'écosystème.

Les débits et les niveaux d'eau sont des facteurs très importants relativement aux utilisations d'eau non consommatrices. Lorsque ces conditions sont modifiées par un barrage, par exemple, les conflits entre les utilisateurs surviennent facilement. Les conflits les plus courants entre les utilisateurs d'eau non consommatrice surviennent entre les promoteurs d'hydroélectricité et les autres utilisateurs (par rapport à la vie aquatique, à la faune, à l'approvisionnement en eau et au transport de l'eau). Le stockage de la crue nivale³ au printemps enlève la variabilité naturelle des débits des cours d'eau. Les processus de vie des espèces aquatiques peuvent dépendre de cette variabilité en particulier, les écosystèmes hautement productifs des delta, des estuaires et des terres humides. Pour assurer l'utilisation optimale de notre eau, tousles besoins doivent être évalués et étudiés attentivement.

Production d'hydroélectricité
Cette utilisation de l'eau offre la principale source d'électricité au Canada de nos jours. Des milliards de dollars ont été investis dans son développement. Vu les grands sites hydroélectriques non aménagés qui sont encore disponibles au Québec, à Terre-Neuve, au Manitoba, en Colombie-Britannique et dans les Territoires, cette forme de développement de l'énergie devrait maintenir sa position prédominante au cours des années à venir. Toutefois, l'impact potentiel de ces genres de développement affecte le développement et la culture humaines et les rend de plus en plus difficiles et coûteux à planifier et à construire.

Transport sur l'eau
Les cours d'eau intérieurs au Canada ont toujours joué un rôle important dans le transport des biens et des matières brutes du Canada vers les marchés. Certaines utilisations traditionnelles comme le transport par radeaux, sont maintenant disparues. Toutefois, le transport sur l'eau est encore le moyen le plus économique de transporter les matières brutes en vrac qui sont nos principales exportations : blé, pâtes, bois d'oeuvre, minéraux. Les principaux cours d'eau de transport du Canada comprennent le fleuve Saint-Laurent, qui permet le passage des navires transocéaniques de l'océan Atlantique jusqu'au centre de l'Amérique du Nord (presque aussi loin que les champs de blé des Prairies); la rivière MacKenzie, un lien de transport au nord très essentiel; et la section intérieure de la rivière Fraser sur la côte Pacifique. Des cargos de centaines de millions de tonnes sont transportés le long de ces routes chaque année. Les niveaux de rivières et de lacs prévisibles et fiables sont très importants pour cette industrie.

Pêche en eau douce
Le Canada compte des centaines de milliers de lacs et de rivières d'eau douce et offre la pêche sportive la plus spectaculaire au monde. En 1995, plus de 4,2 millions de Canadiens et de pêcheurs à la ligne en visite au pays ont tiré avantage de ce fait et dépensé pour ce faire plus de 7,4 milliards de dollars. En 1997, l'industrie de la pêche a contribué 71 millions de dollars au PIB et employé 3 500 personnes. De plus, les rivières côtières offrent des lieux de frai pour le saumon et d'autres populations de poisson qui soutiennent les principales pêches en eau salée.

Faune
Bon nombre d'espèces fauniques vivent dans l'eau, sur l'eau ou près de l'eau et ont besoin d'accéder à cette eau pendant toute leur vie. Les autres espèces n'utilisent peut-être pas l'eau comme leur habitat principal, mais cette eau est néanmoins essentielle à leur bien-être. L'observation, la photographie et l'étude de la faune sont des loisirs populaires pour les Canadiens. Selon un sondage effectué en 1996, environ 19 % des Canadiens âgés d'au moins 15 ans ont participé à ces activités en précisant qu'il s'agissait de la raison principale ou secondaire de leur déplacement relié à la nature et dépensé ainsi 1,3 milliard de dollars. La chasse (malgré la controverse qu'elle suscite) attire près d'un Canadien sur vingt et représente 800 milliards des dépenses liées à la faune chaque année. Ces activités augmentent selon les statistiques compilées par Environnement Canada et les ministères des Ressources naturelles provinciaux.

Loisirs
Les Canadiens valorisent les possibilités de loisirs en plein air et au cours des dernières années, ils ont cherché à s'adonner aux activités en plein air plus que jamais auparavant. La natation, le canotage, la navigation de plaisance, la pêche et des activités de camping nous permettent de goûter à la beauté de nos lacs et de nos rivières. Même si toutes les activités de loisirs en plein air ne nécessitent pas l'utilisation de l'eau, la présence de l'eau a tendance à rehausser l'expérience. Les dépenses sur des activités récréatives et le tourisme liés à l'eau contribuent des milliards de dollars chaque année à l'économie nationale.

Élimination des déchets
Il a été pratique pour les utilisateurs d'eau de voir les lacs, les rivières et les océans comme des récepteurs logiques des déchets industriels et humains. Même si l'eau peut diluer et digérer les déchets de la société jusqu'à un certain point, il existe des limites à la quantité de ce que même les plus grands cours d'eau peuvent absorber. La capacité des procédés non consommateurs d'accepter les polluants dépend des facteurs comme la nature du polluant, sa quantité comparativement au volume d'eau, sa durée de séjour dans l'eau, la température de l'eau et le débit. Bon nombre de nos cours d'eau sont surchargés de déchets. La meilleure façon de résoudre le problème est une réglementation ou une surveillance accrue.

Activités

Le vent et l'eau

4^e, 5^e et 6^e années – Sciences

But

Un moulin à vent utilise la force du vent pour effectuer du travail utile. Les roues hydrauliques convertissent l'énergie de l'eau courante en puissance utile. Avant l'invention des premières machines à vapeur, les moulins à vent et les roues hydrauliques étaient presque les seules machines qui n'étaient pas actionnées par la puissance humaine ou animale. Les agriculteurs les utilisaient souvent pour moudre le maïs et pomper l'eau.

Lorsque les machines alimentées au charbon et au pétrole sont apparues, les moulins à vent et les roues hydrauliques ont commencé à disparaître. Toutefois, leur popularité continue d'augmenter. Aujourd'hui, nous sommes davantage sensibilisés à la pollution causée par la combustion de combustibles fossiles comme le charbon et le pétrole. L'énergie hydraulique et éolienne sont des sources propres et non bruyantes d'énergie. Les roues hydrauliques peuvent être construites partout où il y a de l'eau à débit rapide qui fera tourner les aubes des roues.

La plupart des roues hydrauliques modernes sont des machines complexes qui sont utilisées pour produire de l'électricité. Elles sont connues sous le nom de turbines hydroélectriques et l'électricité qu'elles produisent est l'hydroélectricité. Les turbines hydroélectriques sont habituellement construites le long de grandes rivières ou dans des barrages où l'eau est forcée à travers une turbine afin de sortir du réservoir. L'électricité peut même être produite dans les régions côtières par le mouvement des marées à travers une turbine.

Matériel

bouchon
entonnoir
ciseaux
pâte à modeler
tube de plastique
ruban
plastique rigide
deux cure-dents
plat de verre
couteau pointu (aide de l'enseignant requise)
bouteille de boisson gazeuse de 2 litres en plastique
clou

Procédé

Créez la turbine
Faites quatre fentes sur le long dans le bouchon, à intervalle régulier. Coupez quatre morceaux de plastique rigide. Coupez les morceaux de la même longueur que le bouchon et insérez les morceaux de plastique dans les fentes. Assurez-vous que les aubes s'ajustent bien dans le bouchon.

Créez l'assemblage de la turbine
À l'aide du clou, percez deux trous dans les côtés opposés de la bouteille de deux litres. Découpez le fonds de la bouteille. Assurez-vous que le bord est droit afin que la bouteille reste debout. Passez un cure-dents à travers le bout du bouchon de liège et ensuite placez-le dans un trou dans la bouteille. Faites passer l'autre cure-dents à travers l'autre trou et dans le bouchon. La roue hydraulique doit pouvoir virer facilement dans son berceau.

Créez la vanne
Passer le bout étroit de l'entonnoir dans une extrémité du tube de plastique. Mettez du ruban autour du joint pour tenir l'entonnoir et le tube ensemble.

Mettez la bouteille dans le bol. Ajustez le tube (après y avoir attaché l'entonnoir) dans le cou de la bouteille, en vous assurant que le débit de l'eau frappe les aubes de la roue en plastique (tenez l'entonnoir à un niveau plus élevé que l'ouverture du cou de la bouteille afin que l'eau descende vers le bas).

Dans une centrale hydroélectrique, l'eau qui tombe dans un tuyau (le tube de plastique) à partir d'un barrage (entonnoir) fait tourner les aubes de la turbine (la roue hydraulique). La turbine actionne une génératrice qui produit de l'électricité.

Prédisez les résultats d'un changement du débit
Soulevez l'entonnoir afin qu'il soit au-dessus de l'ouverture de la bouteille. Dites aux élèves de verser de l'eau dans l'entonnoir à cette hauteur et de prédire tout changement dans le mouvement des aubes de la roue hydraulique. L'eau se déplace plus vite parce qu'elle tombe à partir d'une plus grande hauteur. La roue hydraulique tourne plus vite.

Soulèvement d'une charge avec de l'eau

4^e, 5^e et 6^e années – Sciences

But

L'utilisation de l'eau pour soulever un poids lourd est connue sous le nom de levage hydraulique. Les machines très puissantes permettent aux travailleurs de tirer, de comprimer ou de soulever des objets qu'ils ne pourraient pas soulever ordinairement. L'hydraulique augmente grandement la force produite par ces machines.

Dans les machines hydrauliques (comme les engins de terrassement), les tuyaux transportent un liquide à partir d'une pompe jusqu'aux cylindres où le liquide pousse les pistons avec une grande force. Dans une machine de terrassement, les pistons actionnent la pelle de terrassement dans la terre et laisse la machine soulever une lourde charge de terre. La mécanique de ce mouvement hydraulique est illustrée dans cette activité, lorsque l'entonnoir est soulevé au-dessus du niveau du livre et que le poids de l'eau dans le tube pousse l'eau dans le ballon. Le ballon qui gonfle exerce ensuite suffisamment de pression pour repousser le livre lourd vers le haut.

Matériel

bande élastique
tube de plastique
ruban
livre lourd
bouteille de plastique (500 ml)
eau
ballon
ciseaux
entonnoir
petite boîte de soupe en conserve

Procédé

Ajustez le cou du ballon sur le bout du tube et fermez hermétiquement le joint avec du ruban adhésif.

Découpez le dessus de la bouteille, en faisant un trou dans le côté près du fond de la bouteille.

Poussez le ballon à travers le trou dans le côté de la bouteille afin que le tube de plastique ressorte dans le côté.

Mettez du ruban adhésif sur l'entonnoir pour le fixer solidement à l'extrémité libre du tube.

Placez la boîte à l'intérieur de la bouteille, sur le dessus du ballon. Les côtés de la bouteille devraient dépasser le dessus de la boîte un peu. Posez le livre lourd sur le dessus de la bouteille.

Soulevez l'entonnoir afin qu'il soit relevé d'environ six pouces ou plus au-dessus du bord supérieur de la bouteille. Versez de l'eau dans l'entonnoir afin qu'elle coule vers le bas dans le tube et dans le ballon. À mesure que le ballon gonfle, la boîte sur le dessus du ballon est soulevée et le livre aussi!

Faites-le couler – et ensuite flotter!

4^e, 5^e et 6^e années – Sciences

But

Un énorme navire flotte sur l'eau même s'il est très lourd. Pourtant un petit objet léger comme une bille calera. Pourquoi? Le poids des objets seul n'indique pas s'ils vont flotter ou caler. La quantité d'eau qu'un objet déplace ou écarte, détermine si celui-ci flottera ou non.

Avez-vous déjà remarqué les marques qui sont peintes au bas des coques des navires? Ces marques indiquent les niveaux de chargement sécuritaires. Un navire surchargé repose trop bas dans l'eau et risque de couler.

Matériel

pâte à modeler
billes
un grand réservoir de vitre ou un grand bol d'eau (large)

Procédé

Mettez les billes dans l'eau. Vous remarquez qu'elles coulent rapidement au fond du contenant.

Demandez aux élèves ce qu'il se produira si la pâte à modeler est placée dans le contenant.

Roulez la pâte à modeler pour en faire une balle et laissez-la tomber dans le contenant. La pâte à modeler calera également. Comme les billes, elle ne déplace pas beaucoup d'eau.

Enlevez les billes et la balle de pâte à modeler. Faites avec de la pâte à modeler un bateau avec un fond plat (ou un genre de plate-forme). Faites flotter la pâte à modeler dans le contenant d'eau. Cette nouvelle forme déplace une plus grande quantité d'eau que la balle : plus la quantité d'eau déplacée est grande, plus la force de poussée est grande; elle soutient le bateau de pâte à modeler et le fait flotter.

Ajoutez les billes au bateau de pâte à modeler – elles sont le cargo. Le bateau reposera plus bas dans l'eau mais déplacera une plus grande quantité d'eau et continuera de flotter.

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