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Introduction

Les épargnes d'aujourd'hui apporteront aux jeunes Canadiens de demain de plus grandes possibilités de poursuivre des études postsecondaires. En fait, deux tiers de tous les nouveaux emplois exigent davantage qu'un diplôme d'études secondaires. Il faut pouvoir se servir des outils technologiques disponibles, que l'on travaille dans un atelier ou dans un bureau. Il faut posséder un éventail plus large de compétences avant même de s'engager sérieusement dans une carrière donnée.

Ces compétences et l'acquis de connaissances supplémentaires représentent des atouts réels pour la plupart des gens. Les titulaires d'un diplôme collégial ou universitaire ont plus de chances de trouver un emploi que les personnes moins instruites. Ils sont aussi plus susceptibles de conserver leur emploi dans une conjoncture difficile et ils peuvent gagner plus d'argent. Mais le coût des études n'a cessé de croître. Une année d'études universitaires en arts ou en sciences peut exiger des dépenses allant jusqu'à 7 000 $. Certains étudiants doivent quitter le domicile familial pour poursuivre leurs études, ce qui occasionne des frais supplémentaires. Au cours des dix dernières années, les frais de scolarité ont plus que doublé et ils ont augmenté plus rapidement que le revenu familial.

La plupart des Canadiens sont conscients de cette réalité. Ils comprennent l'importance d'acquérir des compétences. C'est pourquoi presque un million d'entre eux étudient à plein temps dans les universités, les collèges, les écoles professionnelles, les instituts techniques et les cégeps du pays. On dénombre aussi 430 000 Canadiens étudiant à temps partiel. Parmi les pays industrialisés, c'est le Canada qui compte la plus grande proportion de citoyens âgés de 18 à 21 ans qui poursuivent des études postsecondaires.

Un nombre grandissant de familles pensent à l'avenir. Elles commencent déjà à mettre de l'argent de côté en vue de financer les études de leurs enfants. Les petites économies que vous faites se traduiront par des économies substantielles au fil des ans.

Combien d'argent me faudra-t-il épargner?

De nombreux parents se demandent combien d'argent ils doivent mettre de côté. Ils se demandent aussi quand ils devraient commencer à épargner. La réponse est simple : épargnez le plus d'argent possible, et commencez dès aujourd'hui. Si vous commencez tôt, les gains réalisés à l'abri de l'impôt dans un régime enregistré d'épargne-études peuvent croître à un rythme surprenant. Outre l'argent que vous investissez, vous recevez un supplément plus important par l'entremise de la Subvention canadienne pour l'épargne-études et du Bon d'études canadien.

Au sujet des limites des REEE: Il importe de bien comprendre comment l'Agence du revenu du Canada gère les Régime enregistrés d'épargne-études lorsque vous utilisez le présent calculateur. La limite annuelle de cotisation à un régime enregistré d'épargne-études (REEE) est de 4 000 $. La limite cumulative est de 42 000 $.

Sous le régime du programme de la SCEE, vous pouvez verser annuellement jusqu'à 4 000 $ par enfant dans un REEE. Même si la limite annuelle de cotisation à un REEE est de 4 000 $, les parents qui touchent un revenu net supérieur à 71 190 $ recevront pour chacun de leurs enfants une SCEE maximum correspondant à 20 % des cotisations annuelles, jusqu'à concurrence de 400 $ de subventions, avec une limite cumulative de 7 200 $. Autrement dit, une cotisation annuelle de 2 000 $ à un REEE donnera lieu aux versements de la SCEE maximale prévue, soit 400 $. Pour les familles à faible revenu, la SCEE peut correspondre jusqu'à 40% de la première tranche de 500 $ de cotisation chaque année; le reste des cotisations fera l'objet d'une subvention qui correspond à 20 %, jusqu'à concurrence du maximum annuel de 500 $. Pour les familles à revenu moyen, la SCEE peut aller jusqu'à 30 % de la première tranche de 500 $ de cotisations annuelles; le reste des cotisations fait l'objet d'une subvention de 20 %, jusqu'à concurrence du maximum annuel de 450 $.

L'importance de commencer tôt

Voici un exemple :

Marie et Georges touchent un revenu net combiné inférieur à 35 595 $. Ils ont un nouveau-né qui s'appelle Julie. Marie et Georges reçoivent le Supplément de la Prestation nationale pour enfants (SPNE) chaque mois depuis la naissance de Julie, le 1er janvier 2005. S'ils établissent un REEE pour Julie, ils recevront un Bon d'études canadien (BEC) de 500 $, et 100 $ supplémentaires pour chaque année qu'ils continueront de toucher le SPNE. De plus, s'ils versent chaque mois une cotisation de 20 $ dans le REEE de Julie, cela correspond à 240 $ par année. Leur investissement mènera également à l'obtention d'une Subvention canadienne pour l'épargne-études de 96 $ chaque année.

Pendant 18 ans, Marie et Georges continuent de verser les mêmes cotisations et de recevoir le BEC. Ils continuent également de recevoir une SCEE qui s'ajoute à leurs propres économies. Si on applique un taux de croissance annuel de 5 % à cet argent, alors Julie disposera de presque 10 000 $ pour l'aider à payer ses études. Bien sûr, le montant sera encore plus élevé si les grands-parents de Julie ou d'autres membres de sa famille élargie versent également des cotisations, ou si ses parents versent des cotisations plus élevées...

Et voici un autre exemple :

Richard et Diane touchent un revenu net combiné supérieur à 71 190 $. Ils ont une fille de trois ans, qui s'appelle Bianca. S'ils cotisent 50 $ par mois dans le REEE de Bianca, cela correspond à 600 $ par année. Leur investissement donnera également lieu au versement d'une Subvention canadienne pour l'épargne-études s'élevant à 120 $.

Pendant 15 ans, Richard et Diane continuent de mettre la même somme. Ils continuent de toucher une SCEE s'ajoutant à leurs économies. Si tout cet argent connaît une croissance annuelle de 5 %, alors Bianca disposera de presque 19 000 $ pour l'aider à payer ses études. Bien sûr, le montant sera encore plus élevé si les grands parents de Bianca ou des membres de sa famille élargie cotisent également, ou si ses parents versent des cotisations plus élevées.

L'épargne en vue des études de ses enfants suppose l'établissement d'un plan à long terme. Et, comme c'est le cas pour l'épargne retraite, il est préférable de commencer le plus tôt possible. Utilisez notre calculateur pour vous aider à établir ou à mettre au point le régime d'épargne-études de votre enfant.

 

Mise à jour 2005-12-05

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