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Numéro 64
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Les spécialistes d'Environnement Canada répondent à des questions sur les espèces sauvages, la pollution de l'air, l'eau, la météo, le changement climatique et tout autre aspect de l'environnement.
Version imprimée
Envoyez cette page Questions additionnelles
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Comme lors des années précédentes, la récolte de conservation printanière de la Grande Oie des neiges 2006 a lieu entre avril et juin. Dans la partie sud du Québec, la récolte a commencé le 1er avril et se poursuit jusqu'au 31 mai prochain. Dans la partie septentrionale, elle se tiendra du 1er mai au 30 juin.
Les chasseurs souhaitant récolter des oies doivent détenir, et le permis de chasse aux oiseaux migrateurs 2005-2006, et le permis de chasse au petit gibier du Québec 2006-2007. Les personnes qui n'auraient pas obtenu leur permis de chasse aux oiseaux migrateurs l'automne dernier peuvent toujours s'en procurer un auprès de la Société canadienne des postes ou du Service canadien de la faune d'Environnement Canada. Le permis est le même pour les personnes résident au Québec et celles résident hors Québec.
La récolte est autorisée uniquement en milieu agricole au sud de la province sauf là où des activités intensives d'observation des oies ont habituellement lieu, comme au lac Saint-Pierre et à Montmagny et partout sauf dans les aires protégées au nord. La limite de prise quotidienne est de 20 oiseaux et la limite de possession est de 60.
On peut obtenir plus d'information sur la réglementation en composant le 1 800 463-4311 ou en visitant le Service canadien de la faune sur le site d'Environnement Canada..
Le nombre d'oies ayant émigré à travers le Québec au printemps 2005 est estimé à 814 600, une baisse par rapport à l'estimation de 2004. Pourtant, il y a quelques années, cette même population étant en croissance rapide, augmentant d'environ 9 p. cent chaque année et doublant tous les huit ans.
Une population trop nombreuse d'oies détruit les récoltes, détériore la végétation, appauvrit les terrains marécageux de la côte Atlantique et les berges du Saint-Laurent, et menace l'intégrité à long terme des écosystèmes de l'Arctique.
En 1999, le Service canadien de la faune a instauré des mesures pour aider à régler le problème en doublant le nombre de prises que les chasseurs pourraient ramener. Seulement l'année dernière, quelque 34 600 oies ont été abattues.
Traditionnellement, les chasseurs ont toujours participé à la gestion de cette importante ressource faunique.
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La Voie verteMC, site Web d'Environnement Canada
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