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Entente entre le Canada et les États-Unis sur les tiers pays sûrsLe présent document a été rédigé uniquement à titre de guide. Toutes les décisions relatives à la recevabilité des réfugiés prises au Canada doivent être fondées sur les lois et la politique applicables. Pour en savoir plusVous venez au Canada en tant que réfugié ou vous cherchez plus de renseignements sur le système canadien de protection des réfugiés? Visitez également le site Internet de Citoyenneté et Immigration Canada. En vertu de l'Entente sur les tiers pays sûrs, les demandeurs d'asile sont tenus de présenter leur demande dans le premier pays où ils arrivent (États-Unis ou Canada), à moins d'être visés par une exception. Par conséquent, il se peut que certains demandeurs d'asile qui arrivent au Canada à partir des États-Unis ne puissent présenter une demande au Canada. L'Entente sur les tiers pays sûrs ne s'applique pas aux citoyens américains ou aux résidents habituels des États-Unis qui ne sont citoyens d'aucun pays (« les apatrides »).
Mise en oeuvre de l'EntenteL'Entente sur les tiers pays sûrs ne s'applique qu'aux demandeurs d'asile qui veulent entrer au Canada à partir des États-Unis :
Exceptions à l'EntenteLes exceptions à l'Entente sur les tiers pays sûrs sont basées sur des principes qui tiennent compte de l'importance de l'unité familiale, de l'intérêt supérieur de l'enfant et de l'intérêt public. Il existe quatre types d'exceptions :
Même si un demandeur est visé par l'une de ces exceptions, tous les autres critères de recevabilité prévus dans les lois canadiennes en matière d'immigration s'appliquent. Par exemple, la demande est irrecevable si le demandeur d'asile est prononcé d'interdiction de territoire pour raison de sécurité, pour atteinte aux droits humains ou internationaux ou de criminalité. Exceptions concernant les membres de la familleLes demandeurs d'asile peuvent être visés par cette catégorie d'exceptions s'ils ont un membre de la famille qui :
Membres de la familleDans le cadre de l'Entente sur les tiers pays sûrs, un membre de la famille est défini comme suit :
[ Retour au texte ] DemandeUne demande d'asile présentée dans le cadre de cette exception signifie que la demande du membre de la famille n'a pas été retirée ou déclarée abandonnée par le membre de la famille ou rejetée par la CISR, et que toute procédure en instance concernant la demande n'a pas été close ou annulée en vertu de la législation canadienne en matière d'immigration. [ Retour au texte ] Exception concernant les mineurs non accompagnés :Les demandeurs d'asile peuvent être visés par cette catégorie d'exceptions s'ils sont des mineurs non accompagnés (âgés de moins de 18 ans) qui :
Exceptions concernant les titulaires de documentsLes demandeurs d'asile peuvent être visés par cette catégorie s'ils :
Exceptions concernant l'intérêt publicLes demandeurs d'asile peuvent être visés par cette catégorie dans les cas suivants :
Remarque : Cette liste de pays peut être modifiée. Cette liste sert uniquement de guide. Il ne s'agit pas d'une reconnaissance officielle de la situation dans un pays. Présenter une demande d'asile à la frontière terrestre entre le Canada et les États-UnisÀ quoi s'attendre au moment de l'entrevue?Lorsque le demandeur présente sa demande d'asile à la frontière terrestre entre le Canada et les États-Unis, la première personne avec qui il communique est un agent de l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), qui interrogera le demandeur et les membres de sa famille. L'agent de l'ASFC écrit les réponses aux questions et peut remettre au demandeur des formulaires à remplir. Les demandeurs d'asile qui ne parlent ni français ni anglais recevront l'aide d'un interprète par téléphone ou en personne. Le demandeur d'asile n'est pas tenu d'être accompagné à l'entrevue, mais il peut l'être s'il le souhaite. L'accompagnateur ne peut pas parler au nom du demandeur ni nuire aux procédures pendant l'entrevue. Il peut s'agir d'un ami, d'un avocat ou d'un travailleur communautaire et cette personne doit accompagner le demandeur au moment prévu de l'entrevue. L'entrevue ne sera pas retardée pour permettre à la personne d'y assister. Chaque demandeur d'asile doit être photographié et les empreintes digitales des demandeurs âgés de 14 ans et plus sont relevées. L'agent de l'ASFC qui procède à l'entrevue n'est pas celui qui décidera si la demande d'asile est acceptée. Cet agent détermine uniquement si la personne est autorisée à présenter une demande d'asile au Canada. La décision d'accepter une demande d'asile incombe à un organisme indépendant, la Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada (CISR). À quoi s'attendre après l'entrevue?À la fin de l'entrevue, l'agent de l'ASFC remettra au demandeur un certain nombre de documents. Il expliquera le but et l'utilité de chacun. L'un de ces documents est intitulé « mesure de renvoi ». Si la personne est autorisée à présenter une demande d'asile au Canada, la mesure de renvoi délivrée par l'agent sera conditionnelle à la décision rendue par la CISR au sujet de la demande d'asile. Si la demande d'asile est rejetée, le demandeur sera tenu de quitter le Canada. Si l'agent de l'ASFC détermine que la personne aurait pu présenter sa demande aux États-Unis, il délivrera une mesure de renvoi exécutoire sur-le-champ. La personne sera tenue de retourner aux États-Unis immédiatement. Si la demande est déférée à la CISR, le demandeur recevra un formulaire qu'il doit remplir et envoyer à la CISR dans un délai de 28 jours. L'agent fournira l'adresse au demandeur. Au sujet de l'EntenteL'Entente sur les tiers pays sûrs permet aux gouvernements des deux pays de mieux gérer le mouvement de demandeurs d'asile à leur frontière commune. L'Entente fait partie du Plan d'action pour une frontière intelligente et s'appuie sur une collaboration bilatérale de longue date entre le Canada et les États-Unis relativement à des questions touchant la migration et la protection des réfugiés. Elle est entrée en vigueur le 29 décembre 2004. En concluant l'Entente sur les tiers pays sûrs, c'était la première fois que le Canada et les États-Unis exerçaient le pouvoir législatif de désigner un tiers pays sûr. Examen de l'Entente un an après son entrée en vigueurEn signant l'Entente sur les tiers pays sûrs, les gouvernements du Canada et des États-Unis se sont engagés à procéder à un examen un an après son entrée en vigueur, en collaboration avec le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). L'examen avait pour but d'évaluer l'application de l'Entente et l'efficacité avec laquelle les objectifs binationaux en matière de politique étaient atteints : Pour plus de renseignements
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