État et tendances
Le smog a un lien à la fois avec les composants des émissions et ceux de l'air ambiant. Les composants des émissions, parce qu'ils concernent les sources des précurseurs de l'ozone et leurs émissions, et les composants de l'air ambiant, parce qu'ils ont rapport aux concentrations dans l'air ambiant (extérieur) d'une partie ou de l'ensemble des polluants à l'origine du smog.
La section États et tendances présente des renseignements généraux sur l'état du smog au Canada, qui renvoient à des rapports choisis préparés par le personnel d'Environnement Canada.
Rapport :
Les particules fines (PM2.5) et l'ozone au Canada, Une perspective des standards pancanadiens, Sommaire national 2003 (LI)
Faits saillants
- En 2001-2003, un Canadien sur deux vivait dans une collectivité où les niveaux d’ozone dépassaient les standards pancanadiens (SP).
- Pendant la même période, un Canadien sur trois vivait dans une collectivité où les niveaux de particules fines (PM2.5) dépassaient les SP.
- À l’échelle nationale, les niveaux des PM2.5 et d’ozone de 2003 ont été légèrement plus élevés que lors des années précédentes
- À l’échelle nationale, la moyenne annuelle de tous les niveaux maximums quotidiens d’ozone sur 8 heures (O3 8-heures-maxQ) a augmenté en moyenne de 4,5 % entre 1989 et 2003, alors que le 4e valeur annuelle la plus élevée du O3 heures-maxQ est demeurée essentiellement inchangée.
- À l’échelle régionale, la moyenne annuelle du O3 8-heures-maxQ a augmenté dans toutes les régions du pays, mais la tendance n’est statistiquement significative que dans le Sud de l’Ontario et le Sud de la Colombie-Britannique. Bien que la plupart des stations de surveillance aient enregistré des augmentations, les tendances statistiquement significatives se limitent aux stations urbaines dans la plupart des cas.
- Dans les régions, la 4e valeur annuelle la plus élevée du O3 8-heures-maxQ a diminué dans le Sud de la Colombie-Britannique et dans le Canada atlantique, et a augmenté dans les autres régions. Toutefois, ces tendances ne sont pas statistiquement significatives. La 4e valeur annuelle la plus élevée a augmenté dans la plupart des stations urbaines de l’Est du Canada et a diminué dans beaucoup de stations rurales.
- Il est possible que l’augmentation des niveaux d’ozone dans les stations urbaines reflète la réduction des émissions d’oxydes d'azote (NOx) des véhicules. Même si le NOx est un précurseur de l’ozone, il réagit aussi avec celui-ci, menant à la destruction de l’ozone. Ce phénomène est appelé «piégeage par l’ozone».
Résumé - Sommaire National 2003
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Vous pouvez télécharger le rapport complet en cliquant sur le lien suivant: http://www.ccme.ca/assets/pdf/2003_pm_oz_ntnlsmryrpt_f.pdf