L’existence de plusieurs liens ou zones de chevauchement entre les questions atmosphériques a pour effet de maximiser les possibilités d’avantages mutuels. Par exemple, un des liens les plus critiques entre l’air pur et les changements climatiques réside dans le rôle joué par la production et la consommation d’énergie. En particulier, l’utilisation de combustibles fossiles dans nos véhicules, nos centrales énergétiques, nos industries et nos maisons demeure une abondante source de pollution qui touche à la fois la problématique de l’air pur et celle des changements climatiques.

La façon d’agir la plus importante et la plus directe consiste à prévenir la pollution, y compris en réduisant notre consommation de carburant et d’énergie. Nous pouvons également améliorer l’efficacité et réduire la pollution de nos activités en profitant des progrès scientifiques et technologiques (p.ex., améliorer le rendement énergétique des véhicules, utiliser des carburants de remplacement plus propres ou des sources d’énergie à faible impact).

Cependant, le chevauchement ou les liens qui existent entre ces enjeux atmosphériques ne sont pas nécessairement assez forts pour engendrer des avantages mutuels considérables. Il en est de même entre les questions reliées à l’air pur et celles concernant l’appauvrissement de la couche d’ozone.

Il convient de souligner que nous sommes tous en mesure de favoriser les avantages mutuels en passant à l’action pour améliorer notre environnement et notre santé.