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Introduction

Depuis de nombreuses années, les Canadiens sont préoccupés par les problèmes environnementaux qui touchent leur santé et celle des écosystèmes. Ils cherchent de plus en plus à s'informer des progrès réalisés dans la gestion de la pollution de l'air et de l'eau, des espèces en péril, des rejets de substances toxiques, de l'utilisation des ressources naturelles du Canada et d'autres questions environnementales. Le gouvernement du Canada est fermement résolu à ce que les décisions prises dans tous les secteurs de la société soient respectueuses de l'environnement et que les décideurs puissent à cette fin disposer d'une information environnementale sûre.

Les indicateurs environnementaux constituent un moyen efficace par lequel des données environnementales complexes peuvent servir d'outils de communication et de prise de décisions faciles à utiliser et qui peuvent nous aider à suivre l'état de l'environnement et à mesurer les progrès réalisés en matière de développement durable. Idéalement, les indicateurs environnementaux peuvent être utilisés de la même manière que les indicateurs économiques le sont depuis nombre d'années.

Le Canada a commencé à élaborer un ensemble national d'indicateurs environnementaux il y a plus de dix ans. À cette époque, l'idée de développement durable, mise de l'avant avec force par la Commission mondiale sur l'environnement et le développement dans son rapport de 1987, « Notre avenir à tous », évoquait le besoin urgent de disposer d'une information environnementale plus abondante et de meilleure qualité. Puis, au Sommet économique du G7 tenu à Paris en 1989, on a demandé que soient élaborés des indicateurs environnementaux pour mesurer l'état de l'environnement et sa relation avec le développement économique.

Pour atteindre cet objectif au Canada, on a créé le Groupe de travail sur les indicateurs, dirigé par Environnement Canada, en vue d'établir un cadre pour l'élaboration des indicateurs, de mener une vaste enquête auprès des principaux leaders d'opinion et des utilisateurs potentiels des indicateurs, et de définir les critères de sélection des indicateurs. Selon les personnes interrogées dans le cadre de l'enquête, ces indicateurs s'avéreraient utiles dans la prise de décisions au quotidien s'ils étaient perçus comme des catalyseurs pouvant susciter chez les Canadiens de nouveaux comportements et des changements éthiques et répondre aux préoccupations légitimes du public à l'égard de l'environnement. Elles ont aussi souligné que les indicateurs dissimulés dans les rapports gouvernementaux sont difficilement utilisables par le public et que les résultats relatifs aux indicateurs devaient être communiqués aux utilisateurs de façon claire et compréhensible. Enfin, les indicateurs devaient être associés à des choses qui sont proches des gens et qui leur tiennent à cour, viser des questions qui méritent une attention ou une intervention, refléter les changements éventuels dans un délai raisonnable et être suffisamment souples pour pouvoir être adaptés aux changements dans les données scientifiques et l'opinion publique.

Par la suite, on a établi un ensemble préliminaire d'indicateurs environnementaux, fondé sur l'information et les données de surveillance disponibles. Ce premier ensemble comptait 43 indicateurs répartis dans 18 enjeux. Au cours des dix années suivantes, les indicateurs ont été perfectionnés, mis à jour et ont fait l'objet de publications régulières sous la forme de bulletins concis et de compréhension facile, chacun portant sur un enjeu distinct. Il est clair que l'ensemble actuel d'indicateurs ne couvre pas encore toutes les questions environnementales intéressant les Canadiens et visant toutes les régions du pays. Des lacunes sont également relevées dans de nombreux domaines, dont la santé humaine et les effets écologiques, pour lesquels la surveillance et la collecte de données ont été limitées par le passé.

Des programmes d'indicateurs environnementaux existent maintenant partout au Canada et ailleurs dans le monde. Ces programmes ont vu le jour pour répondre aux besoins des décideurs locaux, régionaux, nationaux et internationaux et pour permettre aux scientifiques de communiquer leurs résultats plus efficacement. Les bureaux régionaux d'Environnement Canada ont élaboré et mettent en ouvre des programmes d'indicateurs de plus en plus importants pour faire état de la situation des écosystèmes dans leur région respective. D'autres ordres de gouvernement (administrations municipales, provinciales, territoriales) et d'autres ministères et organismes gouvernementaux ont élaboré des indicateurs environnementaux liés à leurs mandats (p. ex., les indicateurs agroenvironnementaux d'Agriculture et Agroalimentaire Canada et les Critères et indicateurs de l'aménagement durable des forêts du Canada du Conseil canadien des ministres des forêts). Le défi consiste maintenant à réunir nombre de ces initiatives pour présenter un tableau national de la durabilité.

Pour franchir cette nouvelle étape dans l'évolution des indicateurs environnementaux au Canada, nous proposons l'élaboration d'une « série d'indicateurs environnementaux de base », un ensemble unique et facilement reconnaissable d'indicateurs, fondé sur les meilleures approches employées par les diverses administrations. En portant une attention soutenue à l'intégration et à l'organisation des connaissances environnementales, nous pourrons combler les lacunes et trouver de meilleures façons de communiquer aux Canadiens l'information sur l'état de l'environnement. Nous espérons que l'information présentée ici constituera un bon point de départ pour l'élaboration de cette série d'indicateurs de base.

Nous présentons ici l'entière Série nationale d'indicateurs environnementaux, qui donne une vue d'ensemble de l'état actuel de l'environnement au Canada, de même que les liens entre les divers enjeux. Pour chaque enjeu, on traite des activités humaines qui créent des pressions sur l'environnement, de l'état de l'environnement et des mesures envisagées par la société à cet égard. En raison du manque d'espace, nous ne pouvons mentionner que quelques-unes des mesures nationales et internationales adoptées pour chaque problème environnemental. Pour finir, le rapport traite de la question des choix individuels que peuvent faire les Canadiens pour adopter un mode de vie plus durable, et des défis et possibilités en ce qui concerne la poursuite de l'élaboration des indicateurs au Canada.

Encadré des éléments déclencheurs des contraintes pour l’environnement

L'effet qu'ont les humains sur l'environnement est fonction de la population totale, de la consommation et de la production de déchets par habitant et du type de technologies utilisées. À l'échelle de la planète, la croissance des populations humaines apparaît comme l'un des plus importants facteurs de la détérioration de l'environnement. La population mondiale croît actuellement au rythme d'un milliard de personnes par période de 14 années et chacune d'entre elles exerce des demandes sur les écosystèmes naturels. Comparativement à bon nombre d'autres pays, le Canada n'abrite qu'une petite population en regard de son importante superficie terrestre et dispose d'abondantes ressources naturelles. Mais en dépit de cela, la croissance de sa population a d'importants effets dans les environs de certaines zones urbaines. L'étalement urbain, notamment dans le sud de l'Ontario et du Québec ainsi que dans la vallée du Fraser et le sud de l'intérieur de la Colombie-Britannique, nuit à des écosystèmes sensibles (p. ex. terres humides, prairies, plans d'eau douce), exerce des contraintes sur les infrastructures de l'alimentation en eau et du transport et s'accapare de sols agricoles de la plus grande qualité.

Au Canada, le mode de vie des individus et la mesure dans laquelle des technologies moins dommageables pour l'environnement sont adoptées sont des indicateurs des contraintes exercées sur l'environnement aussi importants que sa population totale. Le faible fléchissement de l'utilisation de l'énergie par habitant noté depuis 1990, de pair avec l'augmentation appréciable de la croissance économique par habitant, montre que l'économie canadienne devient plus efficace du point de vue énergétique. Nous ne disposons cependant pas encore d'un ensemble d'outils de mesure efficaces permettant de connaître l'étendue de l'influence de l'activité économique sur l'environnement. Nous pourrons, au cours des prochaines années, lorsque de meilleurs indicateurs des relations entre l'économie et l'environnement auront été élaborés, faire un suivi de la vitesse à laquelle notre économie adopte les valeurs environnementales et déterminer si notre croissance économique se fait aux dépens de notre capital naturel.

Changement dans la population, le PIB par habitant et la consommation d’énergie par habitant (en % depuis 1990)
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Base d'information sur l'etat de l'environnement
Signaux Environnementaux : La série nationale d’indicateurs 2003 accueil
Introduction
Faits saillants
Description des indices
Les systèmes écologiques de soutien de la vie
Santé et bien-être
La durabilité des ressources naturelles
Activités humaines
Conclusions
Suppléments techniques
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Mise à jour le : 2005-04-11 Avis importants