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Ce feuillet d’information est le fruit de la collaboration des organismes suivants :

Ministère de la Protection des eaux, des terres et de l’air de la Colombie-Britannique

Bureau de l’évaluation environnementale

Ville de Kamloops

Ville de Kelowna

Ville de Prince George

Environnement Canada

 

La qualité de l’air en Colombie-Britannique : introduction

L’air est un bien commun

L’air qualité devient un problème dont la gravité va croissante dans de nombreuses communautés de la Colombie-Britannique car elle affecte notre santé, l’environnement et l’économie. Une mauvaise qualité de l’air peut résulter d’un grand nombre de facteurs, à la fois naturels et anthropogéniques. Les choix que nous faisons quotidiennement, comme prendre notre voiture ou brûler du bois pour chauffer notre maison, peuvent avoir un impact important sur la qualité de l’air dans notre région. Si l’on connaît les principes de base qui régissent la qualité de l’air, on est plus en mesure de la maintenir, voir de l’améliorer à l’échelle des communautés. Cette introduction a pour objet de vous aider à mieux comprendre les termes utilisés dans ce domaine, les facteurs qui affectent la qualité de l’air au niveau local et les outils de gestion disponibles pour améliorer la situation dans l’avenir. Vous trouverez dans ce document

  • Un glossaire de termes communément utilisés dans les discussions sur la qualité de l’air.
  • Une description des facteurs qui affectent la qualité de l’air, notamment le comportement de l’air, et la manière dont la météo et la topographie locale se combinent pour influer sur la qualité de l’air. Ces concepts vous aideront à mieux comprendre pourquoi les polluants sont parfois piégés et accumulés localement alors qu’ils se dispersent facilement dans l’atmosphère dans d’autres circonstances.
  • Une description de quelques-uns des principaux polluants qui posent des problèmes en Colombie-Britannique et de certains des effets sanitaires et environnementaux qu’ils engendrent.
  • Un survol des outils de gestion utilisés en Colombie-Britannique pour évaluer la qualité de l’air du moment, prévoir son évolution et nous aider à élaborer des plans visant à la protéger et à l’améliorer.

Souvenez-vous : nous partageons tous le même air. Chacun peut contribuer à le garder sain!

 

 

Glossaire des termes liés à la qualité de l’air

Les définitions suivantes expliquent quelques termes communément utilisés lorsque l’on discute des enjeux liés à la qualité de l’air et sa gestion en Colombie-Britannique.

Qu’est-ce qu’un bassin atmosphérique?

La topographie (le relief, c’est-à-dire les collines, montagnes et vallées) et les conditions météorologiques peuvent interagir et restreindre le mélange et le mouvement de l’air au-dessus d’une région donnée. La région définie par une telle topographie porte alors le nom de « bassin atmosphérique ». Un bon exemple de bassin atmosphérique est une vallée entourée de montagnes qui agissent comme des barrières en empêchant l’air de sortir de la vallée lorsqu’il n’y a pas de vent. Une côte océanique peut également définir la limite d’un bassin atmosphérique car la brise de mer empêche l’air de s’écouler des vallées côtières vers la mer. Les conditions météorologiques et les vents évoluant quotidiennement, les limites d’un bassin atmosphérique sont en fait mouvantes et évoluent avec la météo (pour de plus amples informations sur les bassins atmosphériques et la façon dont ils sont liés à la qualité de l’air, voir la section « Facteurs affectant la qualité de l’air ».)

Polluants atmosphériques : ce sont les substances gazeuses, liquides et solides qui sont présentes dans l’atmosphère en concentrations suffisamment élevées pour être nocifs pour l’environnement ou la santé publique. Exemples de polluants communs : poussières, fumée de feu de bois, dioxyde d’azote, ozone troposphérique et matières en suspension (consultez la section « Principaux polluants » pour de plus amples détails.)

Gaz à effet de serre (GES) : ce sont les gaz qui contribuent aux changements climatiques à l’échelle de la planète. Les principaux gaz à effet de serre sont le dioxyde carbone (CO2), le méthane (CH4) et l’oxyde nitreux (N2O).

Émissions atmosphériques : ce sont toutes les substances rejetées dans l’atmosphère par des sources humaines (anthropogéniques) ou naturelles. Un inventaire des émissions est conçu pour rassembler les informations décrivant la quantité émise par diverses sources dans une région et une période données (en général sur un an).

Sources : Les sources de polluants atmosphériques sont habituellement décrites en fonction de l’activité responsable de l’émission. Elles peuvent être naturelles ou humaines. Les sources naturelles comprennent entre autres la poussière soulevée par le vent, les volcans et les feux de forêt. Les sources anthropogéniques (humaines) comprennent la combustion des carburants fossiles (produits pétroliers, gaz et charbon), la dispersion de poussières dans l’atmosphère (par les véhicules ou les travaux de construction) et le brûlage de bois et de feuilles.

Source ponctuelle : C’est une source unique et stationnaire de polluants qui peut être bien définie. Une cheminée est un exemple de source ponctuelle. Il est facile de mesure le débit et la nature des polluants émis par de telles sources. Il est également facile de réglementer de telles sources par le biais de permis d’émission.

Source diffuse : C’est une combinaison de diverses sources qui sont trop difficiles à mesurer individuellement (trop petites, trop nombreuses, etc.). Il est par exemple impossible de suivre les émissions atmosphériques de chaque voiture, de chaque cheminée de maison et de chaque tondeuse à gazon. Ensemble, ces sources contribuent néanmoins de façon importante au total des émissions. Dans le cadre de l’inventaire des émissions, elles sont donc rassemblées dans la catégorie des sources diffuses.

Qualité de l’air ambiant : Ce terme désigne la qualité de l’air dans notre environnement immédiat et fait référence à la concentration des polluants atmosphériques présents dans une région particulière. Lorsque la qualité de l’air ambiant est mauvaise, cela signifie que le niveau des polluants est suffisamment élevé pour être problématique. La qualité de l’air ambiant est mesurée près du sol, sur des sites suffisamment éloignés de toute source de pollution directe.

Concentration : C’est la teneur d’un polluant dans l’air en un endroit donné. On l’exprime généralement sous la forme d’un rapport entre le poids du polluant et le poids de l’air dans un volume donné, et l’unité consacrée est alors le ppb (partie par milliard), ou sous la forme d’une concentration massique classique, en microgramme par mètre cube (µg/m3).

Un ppb : C’est la concentration approximativement équivalente à celle obtenue lorsqu’on verse un goutte du produit en question dans une piscine olympique.

Un µg/m3 : C’est la concentration approximativement équivalente à celle d’un grain de sable qui serait suspendu dans le volume d’un petit appartement.

Exposition : C’est ce qui résulte de la mise en présence, pendant un temps donné, d’un individu avec un polluant à une concentration donnée. L’exposition détermine le risque associé à différents niveaux de polluants.

Dose : C’est la quantité de polluants qu’une personne inhale.

Facteurs affectant la qualité de l’air

Une mauvaise qualité de l’air peut résulter d’une combinaison de facteurs. La qualité de l’air au niveau régional dépend des sources de pollution mais aussi de la façon dont l’air interagit avec la topographie et la météorologie.

Comportement de l’air

Prenons l’analogie du milieu liquide pour essayer de comprendre comment l’air et les émissions atmosphériques se comportent. Imaginez que vous versiez un colorant rouge dans l’océan. Vous pourrez distinguer une masse d’eau rouge pendant quelques secondes mais la couleur disparaîtra rapidement à cause du brassage de l’eau colorée par les vagues qui dilue sans relâche le colorant dans une énorme masse d’eau. La quantité d’eau disponible pour la dilution et la vigueur du mécanisme de mélange déterminent la vitesse de disparition de la couleur.

Imaginez maintenant que vous versiez la même quantité de colorant rouge dans un coin de votre baignoire. L’eau deviendra très rouge localement. En l’absence de brassage, l’eau de la baignoire prendra un certain temps à devenir uniformément rouge mais la couleur demeurera. Dans ce cas, l’absence de brassage ralentie la dilution et la quantité d’eau moindre limite cette dilution. Il y a beaucoup moins d’eau dans votre baignoire que dans l’océan!

Dans les grands bassins atmosphérique, les polluants se dispersent rapidement, tout comme la goutte de colorant qui se dilue facilement dans l’océan, car les masses d’air peuvent alors se déplacer librement sur de grandes distances sans être limitées par la topographie. C’est pourquoi la qualité de l’air est généralement bonne dans les vastes bassins atmosphériques.

Parfois, la topographie et la météorologie peuvent cependant se combiner pour empêcher le mélange et la dispersion des polluants. Ces derniers restent alors piégés dans un secteur comme l’eau rouge dans la baignoire dont la dilution est limitée par la quantité d’eau présente. La qualité de l’air dans un tel bassin devient alors mauvaise.

Météorologie, vents et géographie

Une fois les polluants émis dans l’atmosphère, c’est la météorologie qui détermine principalement leur dispersion. Les turbulences mélangent les polluants dans la masse d’air environnante. Pendant une chaude journée d’été, l’air près de la surface peut ainsi être plus chaud que l’air situé au-dessus. De vastes portions de cette masse d’air réchauffée peuvent alors s’élever très haut dans le ciel. Ces mouvements de convection engendrent un mélange vigoureux de l’atmosphère dans la couche située au dessus du sol. Le vent contribue également au mélange vertical des polluants mais aussi à leur transport horizontal. De forts vents peuvent cependant aussi contribuer à la pollution en entraînant une augmentation de la teneur de l’air en poussières soulevées par les rafales.

Lorsque l’air près de la surface est plus froid que l’air situé juste au-dessus (inversion de température), l’air froid, plus lourd, ne s’élève pas dans l’air plus léger situé au-dessus et il n’y pas donc pas de mélange vertical par convection (atmosphère stable). S’il n’y a pas de vent, la dispersion des polluants est dans ces conditions très réduite et ces derniers peuvent alors être piégés et s’accumulés dans la couche froide située près du sol. Les inversions de températures sont très fréquentes en Colombie-Britannique pendant les nuits claires sans vent. Elles peuvent même persister toute la journée en hiver.

Sources de pollution

Les polluants sont émis dans l’atmosphère à partir de sources naturelles ou humaines (anthropogéniques), ponctuelles ou diffuses. Le nombre et l’intensité des sources déterminent, avec les conditions météorologiques et la topographie, le niveau des polluants dans le bassin atmosphérique en question.

Les polluants changent-ils de forme lorsqu’ils entrent dans l’atmosphère?

Un grand nombre de polluants participent à des réactions chimiques lorsqu’ils entrent en contact avec d’autres polluants présents dans l’air. Les produits de ces réactions chimiques sont connus sous le nom de polluants secondaires, les polluants primaires étant ceux émis directement par les sources. L’ozone troposphérique (c.-à-d. l’ozone au niveau du sol) est un bon exemple de polluant secondaire qui se forme lorsque le dioxyde d’azote (NO2) et les composés organiques volatiles (COV) réagissent sous l’effet du rayonnement solaire.

Quel est le seuil à ne pas dépasser?

La sévérité de l’exposition aux polluants atmosphériques, et donc le risque sanitaire encouru, dépend de la durée d’exposition et de la dose inhalée. Il faut donc savoir combien de temps on est exposé aux polluants et quelle est leur concentration pour pouvoir évaluer les impacts éventuels d’une exposition sur notre santé.

Principaux polluants

Quels sont les principaux polluants? Les deux polluants les plus préoccupants en Colombie-Britannique sont les particules en suspension (PM) et l’ozone (O3) parce qu’ils sont fréquemment observés un peu partout et qu’ils peuvent avoir des impacts sévères sur notre santé et notre environnement. D’autres polluants sont également préoccupants.

Polluant Description et sources L’impact sanitaire Environnement

Particules en suspension (PM)

Poussière, suie et particules solides.

PM10 : Particules dont le diamètre est inférieur à 10 µm*

• Poussières provenant des routes; travaux routiers
• Mélange et application des engrais et des pesticides
• Incendies de forêt

• Ces grosses particules irritent le nez et la gorge mais sont normalement incapables de pénétrer profondément dans nos poumons.

• Les particules en suspension sont responsables de la brume sèche et de la réduction de la visibilité.

• Il faut des heures, voire même des jours, pour que l’air se débarrasse de ses PM10 par dépôt atmosphérique.

• De part leur petite taille, les PM2.5 restent présentes dans l’air beaucoup plus longtemps que les PM10, et il faut des jours, voire des semaines, pour qu’elles disparaissent complètement.

• Les particules en suspension peuvent acidifier des lacs et d’autres milieu sensibles, bouleversant ainsi l’équilibre des nutrients et les organismes aquatiques.

PM2.5 : Particules dont le diamètre est inférieur à 2,5 µm

• Combustion (véhicules motorisés, poêle à bois et foyer)
• Activités industrielles
• Incinération des ordures
• Brûlage agricole

• Ces particules fines pénètrent dans les poumons et rendent la respiration difficile. Elles peuvent provoquer des maladies respiratoires telles que la bronchite. Suivant leur composition chimique (et donc leur source), ces particules peuvent engendrer des effets sanitaires plus ou moins graves, dont le cancer et la mort prématurée des sujets exposés.

• Les PM2.5 constituent le problème de pollution atmosphérique le plus grave de la Colombie-Britannique (les études ont montré que la fréquence des visites hospitalières augmentent les jours où la concentration des PM est élevée).

Ozone troposphérique (O3)

Gaz bleu à forte odeur

• Au niveau du sol, l’ozone résulte d’une série de réactions chimiques entre les composés organiques volatiles (COV) et le dioxyde d’azote (NO2) en présence de rayonnement solaire.

• Les COV et le NO2 sont émis dans l’atmosphère lors de la combustion du charbon, de l’essence et des autres carburants. Les COV sont également émis naturellement par certaines plantes et certains arbres (d’où l’odeur provenant des résineux).

• Une exposition de 6 à 7 heures à l’ozone, même en faible concentration, réduit de façon importante les fonctions pulmonaires et engendre une inflammation des voies respiratoires chez les individus en bonne santé qui s’adonnent à un exercice modéré. Cette inflammation peut être accompagnée de douleurs dans la poitrine, d’une toux, de nausées et d’une congestion pulmonaire. Les effets sur les personnes qui ont des problèmes cardiaques ou respiratoires peuvent être très sérieux.

• Une exposition à l’ozone peut aggraver l’asthme et réduire la résistance de l’organisme aux rhumes et autres infections.

• L’ozone peut endommager les plantes et les arbres et être responsable d’une diminution des rendements.

• Elle entraîne des dommages pulmonaires et respiratoires chez les animaux.

• L’ozone est présente naturellement à très haute altitude (dans la stratosphère) où elle nous protège des rayons ultraviolets nocifs.

Autres polluants

SO2 : le dioxyde de soufre; CO : le monoxyde de carbone; NO2 : le dioxyde d’azote; STR : soufre total réduit; COV : composés organiques volatiles; POP : polluants organiques persistants; Pb : plomb.

La plupart de ces produits proviennent de la combustion et des processus industriels ou de l’évaporation des solvants contenus dans les peintures et des produits chimiques communs.

L’impact sanitaire de ces polluants varie. Certains, comme le plomb, peuvent avoir un impact local sur l’environnement, d’autres, comme NO2, ont une durée de vie relativement courte tandis que certains, comme les POP, résident longtemps dans l’atmosphère et peuvent être transportés sur de très longues distances autour de la planète dans les courants de la haute atmosphère.
*Trop petit pour être distingué à l’œil nu : 1/8e du diamètre d’un cheveux humain.

 

Outils de gestion de la qualité de l’air

Les outils de gestion de la qualité de l’air sont utilisés pour la réglementation, l’évaluation et la planification.

Outils de réglementation : Ils permettent de fixer les seuils acceptables pour chaque polluants atmosphériques

Objectifs en matière de qualité de l’air

Les objectifs en matière de qualité de l’air sont des seuils fixés par le gouvernement dans le but de protéger la santé du public et la végétation et de maintenir une bonne visibilité.

Normes concernant la qualité de l’air ambiant

Les gouvernements fédéral et provincial fixent des normes pour la qualité de l’air ambiant afin de protéger la santé humaine et l’environnement. Les normes sont généralement exprimées sous la forme de concentrations admissibles.

Permis d’émission

Un permis d’émission autorise l’opération d’un site (p. ex. une usine) qui émet certains polluants. Le permis consiste à fixer divers paramètres d’exploitation (c.-à-d. les niveaux autorisés pour les polluants, les types de contrôles obligatoires des émissions). Les permis ne sont délivrés qu’après l’étude des impacts potentiels des sources sur la santé publique et sur l’environnement. Les permis ont force exécutoire et les exploitants peuvent être inculpés s’ils ne respectent pas leurs conditions.

Règlements en matière de qualité de l’air

Les gouvernements fédéraux et provinciaux élaborent des règlements qui fixent les conditions dans lesquelles certaines catégories d’activités (p. ex. un type d’industrie ou d’affaires) peuvent être entreprises. De plus, les gouvernements locaux peuvent adopter des règlements visant à contrôler les émissions provenant d’activités telles que les brûlages effectués dans les jardins par les particuliers.

Processus d’évaluation environnementale

Suivant les critères spécifiques établis par les règlements fédéraux et provinciaux, tout projet peut devoir faire l’objet d’une évaluation environnementale officielle. L’évaluation environnementale consiste à identifier et à évaluer les impacts que pourrait avoir un projet et à concevoir des mesures visant à éliminer, à minimiser ou à gérer ces impacts. Elle porte sur les installations présentes sur le site principal du projet mais peut également porter sur les installations extérieures et d’autres installations connexes.

Outils d’évaluation : Ils permettent de mesurer l’état actuel de l’environnement et de prévoir quels seront les impacts d’un projet

Inventaires des émissions

Pour maintenir et améliorer la qualité de notre air, il est important de comprendre d’où viennent les polluants et en quelles quantités. Un inventaire des émissions vise à identifier les principales sources et est utilisé pour élaborer des plans d’action axés sur l’amélioration de la qualité de l’air au niveau régional. La mise à jour périodique des inventaires des émissions atmosphériques peut être utilisée pour mesurer les progrès accomplis grâce à la mise en œuvre de tels plans.

Surveillance de la qualité de l’air

Pour déterminer si les objectifs sont atteints, la qualité de l’air est mesurée sur différents sites de surveillance répartis dans toute la province. Les concentrations de polluants ainsi mesurées sont utilisées pour identifier les régions où les normes de qualité de l’air ne sont pas respectées et qui doivent donc faire l’objet de mesures spécifiques. La surveillance nous permet également d’évaluer l’efficacité des actions mises en œuvre. Les données provenant des stations de surveillance sont utilisées pour calculer un indice de la qualité de l’air (IQA) toutes les heures pour plusieurs sites de la Colombie-Britannique. Lorsque l’IQA atteint un certain niveau, des alertes concernant la qualité de l’air ambiant peuvent être diffusées au niveau des communautés.

Modélisation de la dispersion

Un modèle de dispersion atmosphérique utilise une série d’équations mathématiques pour simuler le comportement des polluants dans l’atmosphère. En combinant les données relatives à la qualité de l’air, les données météorologiques et les données décrivant les sources des polluants, ce type de modèle peut prévoir la concentration des polluants considérés sous le vent des sources en question. On peut donc utiliser ces modèles pour estimer les impacts environnementaux et sanitaires des émissions atmosphériques polluantes. Les gouvernements utilisent des modèles de dispersion pour décider des règlements à appliquer, pour contrôler les sources existantes et pour évaluer les projets industriels.

Outils de planification : identification des actions qui permettrons de maintenir et d’améliorer la qualité de l’air

Plutôt que de considérer une source et son impact potentiel de façon isolée, les plans de gestion des bassins atmosphériques sont élaborés pour faire face au problème de la combinaison de plusieurs sources affectant la qualité de l’air dans un bassin atmosphérique donné. Ces plans sont développés pour de nombreux bassins atmosphériques de la Colombie-Britannique et ils aideront les communautés à se concentrer sur les enjeux qui leur sont prioritaires.

La planification communautaire de l’énergie, de l’aménagement du territoire et planification des transports sont d’autres processus susceptibles d’influer sur la qualité de l’air.

Sources gouvernementales pour des informations supplémentaires sur la qualité de l’air

Gouvernement local

Pour des informations sur les initiatives et les programmes menés dans votre communauté dans le domaine de la qualité de l’air, veuillez contacter votre gouvernement local ou régional dont les coordonnées sont données dans les pages bleues de votre annuaire téléphonique.

Gouvernement provincial

Programme sur la qualité de l’air

Pour obtenir des informations sur les initiatives et les programmes menés par le gouvernement provincial dans le domaine de la qualité de l’air, veuillez consulter le site Web du ministère de la Protection des eaux, des terres et de l’air de la Colombie-Britannique à : http://wlapwww.gov.bc.ca/ ou contacter directement l’un des bureaux régionaux du ministère suivants, ou encore utiliser notre ligne d’appel gratuit, Enquiry BC, au 1-800-663-7867 :

Région de l’île de Vancouver, Nanaimo 250-751-3100
Région de Cariboo, Williams Lake 250-398-4530
Région du Lower Mainland, Surrey 604-582-5200
Région de la Skeena, Smithers 250-847-7260
Région de la Thompson, Kamloops 250-371-6200
Région de l’Omineca, Prince George 250-565-6135
Région du Kootenay, Nelson 250-354-6333
Région de l’Okanagan, Penticton 250-490-8200
Région de la Peace, Fort St John 250-787-3411

Ministère de la Protection des eaux, des terres et de l’air, Direction des eaux, de l’air et des changements climatiques, Victoria, 250-387-9933

Processus d’évaluation environnementale

Pour toute information concernant le processus d’évaluation environnementale en vigueur en Colombie-Britannique, visitez le site Web du bureau de l’évaluation environnementale à : www.eao.gov.bc.ca ou envoyez votre question à : eaoinfo@gems5.gov.bc.ca

Pour contacter le centre d’information par téléphone, composez le 356-7441 (de Victoria) ou utilisez la ligne d’appel gratuit, Enquiry BC, au 1-800-663-7867.

Gouvernement fédéral

Pour toute information concernant les initiatives du gouvernement fédéral en Colombie-Britannique, le bassin de Georgia et les services du bureau météo, veuillez consulter les sites Web suivants :

Stratégie relative au bassin atmosphérique international du bassin de Géorgie et de Puget Sound et Répertoire des pratiques concernant la qualité de l’air : http://www.pyr.ec.gc.ca/airshed/index_f.shtm

Information sur la qualité de l’air diffusée par la Région du Pacifique et du Yukon d’Environnement Canada : http://www.pyr.ec.gc.ca/FR/Air/index.shtml

Feuillet d’information sur le partage du bassin atmosphérique dans le cadre de l’Initiative de l’écosystème du bassin de Georgia : http://www.pyr.ec.gc.ca/georgiabasin/reports/
5_year_perspective/supplement_4_f.htm

Information sur la qualité de l’air et la météorologie sur le site Web du bureau météo d’Environnement Canada :
http://www.weatheroffice.pyr.ec.gc.ca/wxhealth/airquality/default_f.html

 




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Avis importants

Mise à jour le : 2004-04-30
Contenu revu le : 2004-04-30