SUJET DE RECHERCHE
ORGANISMES GÉNÉTIQUEMENT MODIFIÉS
Des cultures d'OGM peuvent entraîner des risques écologiques comme la production de « super mauvaises herbes » et des phénomènes de résistance aux ravageurs.
Le Canada arrive au troisième rang mondial des producteurs d’organismes
génétiquement modifiés (OGM). L’intensification
et l’expansion des cultures d’OGM présentent
des risques écologiques, tels que la production de «
super mauvaises herbes » et la résistance aux ravageurs.
On produit aussi des animaux OGM comme des poissons, ce qui soulève
d’autres préoccupations quant aux risques possibles
pour l’environnement. Jusqu’à présent,
on a recueilli peu de renseignements sur les effets nocifs possibles
des OGM sur les écosystèmes aquatiques.
À ce jour, les scientifiques de l’environnement ne
connaissent pas l’impact à long terme sur la biodiversité
de la propagation d’organismes génétiquement
modifiés dans l’environnement ni leurs effets sur les
microorganismes et les invertébrés dans les cours
d’eau et les sols; ils ignorent aussi les menaces que pourraient
présenter les OGM sur la qualité de l’eau.
Recherche à l’INRE
Afin de mesurer et de surveiller la propagation et la persistance
des OGM dans les écosystèmes aquatiques, les chercheurs
de l’INRE étudient la survie de l’ADN transgénique
libre dans des échantillons d’eau provenant de diverses
sources, les risques de transfert génique horizontal et la
présence possible de produits liés aux OGM comme la
bactérie Bt dans les milieux humides et les étangs
à la suite de lessivage et de ruissellement. Ils ont aussi
mené des études sur la possibilité de modélisér
la survie des bactéries transgéniques dans des microcosmes
en laboratoire et de prédire leur devenir dans l’environnement
avant même leur libération.
Des scientifiques étudient l’impact du Bt, produit
lié aux OGM, sur la formation de films biologiques et sur
la biodiversité des microorganismes dans les écosystèmes
aquatiques. Ils montent une base de données sur les conditions
antérieures à la libération d’OGM afin
de les comparer aux conditions ultérieures à leur
libération et de mesurer et de surveiller les tendances et
les changements sur le plan de la biodiversité.
L’INRE est responsable d’une initiative gouvernementale
d’application d’une méthode de micropuces d’ADN
et d’autres techniques moléculaires pour mieux caractériser
les produits microbiens biotechnologiques et pour déceler
la présence d’espèces indicatrices ou de microorganismes
potentiellement nocifs.
L’INRE met au point des techniques moléculaires et
construit des installations pour caractériser le rôle
d’un organisme naturel particulier, tel que défini
par son activité génétique, dans un écosystème
aquatique; ainsi, on peut percevoir et surveiller des changements
à ce rôle, en réponse à la présence
d’OGM, et mieux comprendre l’impact de cette présence
sur le fonctionnement des écosystèmes.
Pour obtenir plus de renseignements à ce sujet,
consultez les sites Web suivants :
Menaces pour les sources d’eau potable et les écosystèmes
aquatiques au Canada
http://www.nwri.ca/threats/chapter08-f.html
Situation de la dissémination de VCN en milieu confiné
ou non au Canada
http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/pbo/statsituf.shtml
La Société royale du Canada : Groupe d’experts
sur l’avenir de la biotechnologie alimentaire
http://www.rsc.ca/foodbiotechnology/indexFR.html
Direction de la protection des écosystèmes aquatiques
- Faits saillants 1999-2000
http://www.nwri.ca/reports/intro-f.html
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