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Animaux > Maladies animales > Influenza aviaire  

Historique de l’influenza aviaire

L’influenza aviaire dans le monde | L’influenza aviaire au Canada

L’influenza aviaire dans le monde*

Oiseaux domestiques

Les virus de l’influenza aviaire (IA) ne sont pas nouveaux. La première flambée d’influenza aviaire hautement pathogène chez des oiseaux domestiques a été signalée il y a plus d’un siècle en Italie. Depuis, d’autres cas ont été observés dans les élevages de plusieurs pays du monde.

Il existe un grand nombre de sous-types du virus influenza, toutefois, seuls le H5 et le H7 sont reconnus comme étant hautement pathogène pour les espèces aviaires. La pathogénicité exprime la capacité du virus de causer la maladie, qui sera plus ou moins grave selon le sous-type.

La souche asiatique H5N1 hautement pathogène de l’influenza aviaire, qui se trouve actuellement au cur des préoccupations des autorités internationales en santé humaine et animale, a été découverte la première fois dans un élevage d’oies en Chine, en 1996. Depuis, le virus H5N1 a refait surface et a été détecté dans certains coins d’Asie, d’Afrique et d’Europe. Plusieurs espèces d’oiseaux domestiques (poulets, dindes, cailles, pintades, etc.), d’oiseaux sauvages et d’oiseaux de compagnie ont été infectées, espèces parmi lesquelles on a enregistré un taux élevé de mortalité. Cette souche hautement pathogène a aussi été détectée chez certaines espèces de mammifères dont l’humain, le rat et la souris, la belette et le furet, le cochon, le chat et le chien.

Des flambées de H5N1 hautement pathogène ont récemment été signalées dans des élevages de Hong Kong (1997, 1998 et 2003), des Pays-Bas (2003) et de la Corée du Sud (2003).

Les flambées d'influenza aviaire, peu importe la souche, ne sont pas faciles à maîtriser. Afin d’éviter la propagation de la maladie, il faut éliminer les oiseaux infectés et imposer un contrôle rigoureux des déplacements et de la biosécurité.

Oiseaux sauvages

Il est bien connu que les oiseaux sauvages sont porteurs de virus d’influenza aviaire, généralement de type faiblement pathogène. En 2002, on a signalé à Hong Kong la mort d’oiseaux sauvages atteints d’influenza aviaire de forme hautement pathogène. Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ce sont les premiers oiseaux sauvages morts du virus hautement pathogène découverts en Asie.

Partout dans le monde, les organisations de santé animale, dont l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), ont des mesures en place pour surveiller l’évolution des virus aviaires chez les oiseaux sauvages.

*Source : Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (http://www.fao.org/index_fr.htm)

L’influenza aviaire au Canada

Dans les années 1960, les dindons étaient souvent élevés à l’extérieur, et des cas d’influenza aviaire faiblement pathogène étaient souvent observés en automne. Depuis, la majorité des élevages de volailles sont installés dans des poulaillers fermés afin de contrôler les maladies et sont soumis à des conditions de biosécurité plus rigoureuses. Par la suite, les infections d’influenza aviaire de sous-type H5 ou H7 ont été rares, les derniers signalements remontant à 2004 et 2005.

En février 2004, l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a découvert la souche H7 de l’influenza aviaire faiblement pathogène dans une exploitation commerciale de poules reproductrices de la vallée du Fraser, en Colombie-Britannique. Les tests qui ont suivis ont révélé la présence de la souche H7 de l’influenza aviaire hautement pathogène. On a ensuite découvert que plusieurs autres exploitations agricoles de la même région étaient également touchées. L’ACIA a abattu toutes les volailles dans les foyers d’infestation (42 exploitations commerciales et 11 petits élevages) et, à titre préventif, tous les oiseaux se trouvant dans un rayon de trois kilomètres.

En novembre 2005, l’ACIA a annoncé que le virus d’influenza aviaire découvert chez un canard d’une exploitation agricole de Colombie-Britannique était bien de souche nord-américaine H5 faiblement pathogène. Des tests ont été menés d'urgence au Centre national des maladies animales exotiques (CNMAE) de Winnipeg. Les élevages infectés ont été abattus et une surveillance zoosanitaire des oiseaux a été organisée dans la région. De plus, on a prélevé des échantillons dans toutes les exploitations avicoles situées dans un rayon de cinq kilomètres.

L’ACIA, en collaboration avec d’autres organisations gouvernementales et non gouvernementales, continue de surveiller la présence du virus de l’influenza aviaire chez les oiseaux sauvages et les élevages de volailles commerciaux et non commerciaux au Canada.

Pour de plus amples renseignements sur la surveillance des oiseaux au Canada, cliquez sur le lien suivant : Enquête sur les oiseaux sauvages (2006).

P0492F-06



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