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Végétaux > Phytoravageurs > Enquêtes  

Bilan concernant les ravageurs et les maladies visés par la quarantaine des plantes au Canada.
2002

TABLE DES MATIÈRES

Introduction

ENQUÊTES DE LA SECTION DES FORÊTS

  • Piégeage du scolyte exotique
  • Agrilus planipennis, Agrile du frêne
  • Hylurgus ligniperda, Coléoptère
  • Lymantria dispar, Spongieuse
  • Phytophthora ramorum, Mort subite du chêne
  • Tetropium fuscum, Longicorne brun de l’épinette
  • Tomicus piniperda, Grand hylésine des pins

ENQUÊTES DE LA SECTION DES GRAINS ET DES GRANDES CULTURES

  • Heterodera glycines, Nématode à kyste du soja
  • Oulema melanopus, Criocère des céréales

ENQUÊTES DE LA SECTION DE L’HORTICULTURE

  • Virus de la sharka du prunier
  • Acrolepiopsis assectella, Teigne du poireau
  • Contarinia nasturtii, Cécidomyie du chou-fleur
  • Grapholita molesta, Tordeuse orientale du pêcher
  • Popillia japonica, Scarabée japonais
  • Puccinia horiana, Rouille blanche du chrysanthème
  • Rhagoletis mendax, Mouche du bleuet
  • Rhagoletis pomonella, Mouche de la pomme
  • Yponomeuta malinellus, Hyponomeute du pommier

ENQUÊTES DE LA SECTION DES POMMES DE TERRE

  • Synchytrium endobioticum, Potato Wart

Introduction

Le présent rapport résume les résultats des enquêtes menées en 2002 sur les phytoravageurs et les maladies végétales justiciables de quarantaine. Les renseignements recueillis lors de ces enquêtes et l’information sur l’aire de distribution des phytoparasites forment la base, d’une part, des mesures de réglementation et de lutte destinées à contrer la propagation de ces organismes et, d’autre part, de la délivrance des certificats phytosanitaires pour le matériel destiné à l'exportation. La plupart des enquêtes visent les phytoparasites mentionnées à l’Annexe II du Règlement sur la protection des végétaux, c’est-à-dire des organismes justiciables de quarantaine*qui n’ont pas encore atteint les limites de leur aire de distribution potentielle au Canada. Le rapport inclut aussi les résultats d'une enquête sur les phytoparasites exotiques qui n’ont jamais été signalés en Amérique du Nord, mais qui ont été interceptés dans des cargaisons arrivant au pays.

La plupart des renseignements contenus dans ce rapport ont été recueillis par le personnel de l’Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA). Tel qu'il est indiqué dans le texte, le rapport contient également des données tirées d'enquêtes menées, soit par d'autres organismes, notamment le Service canadien des forêts, la Direction générale de la recherche d'Agriculture et Agroalimentaire Canada et les ministères provinciaux de l'Agriculture et des Ressources naturelles, soit en collaboration avec eux.

Les données ont été compilées, résumées et portées sur des cartes par le service des enquêtes de l'Unité d'évaluation des risques phytosanitaires (Nepean). On peut obtenir d’autres renseignements sur les maladies et les ravageurs décrits dans le présent rapport ou sur des phytoparasites exotiques à l'adresse suivante :

Robert Favrin
Coordonnateur des enquêtes
Division des sciences
Agence canadienne d’inspection des aliments
3851, chemin Fallowfield
Nepean (Ontario), Canada K2H 8P9
(613) 998-9320 (poste 5909)
Courrier électronique: favrinr@inspection.gc.ca

Début


Piégeage du scolyte exotique

Ce programme d’enquête nationale sur le scolyte exotique complète, d’une part, le programme d’inspection des importations de l’ACIA concernant les matériaux d’emballage en bois utilisés pour les conteneurs maritimes et, d’autre part, les activités portuaires de lutte contre les ravageurs exotiques qui se cachent dans le bois d’arrimage et les caisses. Le piégeage du scolyte exotique s’est poursuivi en 2002 en Colombie-Britannique, en Ontario, au Québec et dans les provinces de l’Atlantique. Les principales cibles étaient les sites à proximité des aires de stockage et d’élimination du bois d’arrimage ainsi qu’un certain nombre d’entrepôts désignés à la suite d’interceptions de matériaux d’emballage par l’ACIA. En 2002, le piégeage dans les zones portuaires n’a pas été effectué au quai (points d’amarrage, de chargement et de déchargement du port), mais dans des peuplements d’espèces hôtes avoisinant le port; on a mis l’accent sur le dépistage de populations établies plutôt que de spécimens isolés.

Des pièges à entonnoirs (8 ou 12) Lindgren ont été tendus de mars à novembre. L’appât a été changé à deux reprises, soit en juin et en septembre. Les appâts utilisés en 2002 varient quelque peu de ceux employés au cours des trois dernières années de l’enquête :
1) l’alpha-pinène, deux flacons de 15 ml, a été remplacé par de l’alpha-pinène et de l’éthanol à très forte dose;
2) de l’éthanol à très forte dose a été ajouté;
3) l’appât « Exotic Bark Beetle Lure® » (ipsdiénol, méthyle buténol, cis-verbénol) de Phero Tech Inc. a continué à être utilisé tel quel. Chaque piège a été appâté selon l’une des trois options énumérées ci­-devant.

Trois pièges au minimum ont été installés dans chaque secteur cible et de nombreux groupes de trois pièges, sur des sites plus grands. Des pièges ont été déployés sur 21 sites en Colombie-Britannique, sur 72 sites en Ontario, sur 70 sites au Québec , sur 6 sites au Nouveau-Brunswick, sur 9 sites en Nouvelle-Écosse, sur 3 sites à l’Île-du-Prince-Édouard et sur 11 sites à Terre-Neuve. De plus, des enquêtes séparées ont été menées dans certaines provinces sur le Tomicus piniperda (grand hylésine des pins) et l’Hylurgus ligniperda; voir les sections du même nom (Tomicus piniperda; Hylurgus ligniperda) de ce rapport.

Aucune espèce exotique ciblée n’a été capturée au cours de la présente enquête, à l’exception peut-être d’un scolytidé inconnu piégé en Colombie-Britannique susceptible d’appartenir au genre Xyleborus. Au moment de publier ce rapport, l’identité de l’espèce n’avait pas encore été établie de façon définitive. L’ajout d’éthanol, appât courant, et l’utilisation de diffuseurs à fort dosage ont permis d’augmenter les captures. Un total de 2 575 demandes, visant chacune des spécimens multiples, ont été soumises au Laboratoire d’entomologie du Centre des phytoravageurs justiciables de quarantaine situé à Ottawa.

Liens connexes à l’ACIAMatériaux d’emballage en bois, Avis sur le bois importé.

Veuillez vous reporter également aux études sur la biodiversité du Service canadien des forêts à l’adresse suivante. www.pfc.cfs.nrcan.gc.ca/biodiversity/exotics/

Cartes : Enquête sur le scolyte exotique 2002

Début,


Agrile du frêne

Agrilus planipennis

Cet insecte exotique nuisible au frêne (Fraxinus ssp.) a été identifié avec certitude pour la première fois en Amérique du Nord à l’été 2002. Un historique de ce ravageur et des mises à jour de la réglementation connexe figurent à l’adresse suivante.

http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/for/pestrava/agrplaf.shtml

L’ACIA, le ministère des Ressources naturelles de l’Ontario et le Service canadien des forêts ont mené des enquêtes à Windsor et dans les municipalités environnantes à la fin de l’été et au début de l’automne 2002. L’ACIA a poursuivi son enquête tout au long de l’automne 2002 et de l’hiver 2002-2003. Vers la fin de 2002, aucune trace de l’insecte n’avait été décelée à l’est de la vallée de Puce River, ce qui veut dire que tous les sites positifs ont été trouvés dans la moitié Ouest du comté d’Essex, en Ontario. Vous trouverez des mises à jour à l’adresse indiquée ci-dessus.

Début


Coléoptère

Hylurgus ligniperda

Ce coléoptère a été découvert pour la première fois près de Rochester, dans l’État de New York, vers la fin des années 90. Il est originaire de l’Europe où il ravage les pins. Selon une décision de la section des Forêts de l’ACIA, cette espèce sera réglementée l’année prochaine en vertu d’une politique nord-américaine sur les pins. Il est nécessaire d’obtenir des données d’enquête pour appuyer la réglementation proposée. Amorcée en 2002, la présente enquête est réalisée suivant la méthode utilisée pour l’enquête sur le Grand hylésine des pins. On a ciblé les sites employés aux fins d’enquêtes sur le Grand hylésine des pins précédentes qui ont été menées dans le Sud de l’Ontario et du Québec, y compris des peuplements de pins le long des routes principales, des plantations d’arbres de Noël du genre pin et des scieries important des grumes de l’État de New York.

On a utilisé des pièges à entonnoirs (8 ou 12) Lindgren appâtés avec de l'alpha-pinène et de l’éthanol à très forte dose. L’enquête s’est déroulée de la fin du mois de mars à la fin du mois d’octobre. Les appâts ont été remplacés à deux reprises pendant cette période. Des pièges ont été installés sur 74 sites situés dans le Sud de l’Ontario et sur 29 sites situés dans le Sud du Québec. Aucun spécimen de Hygurlus ligniperda n’a été découvert dans l’une ou l’autre de ces provinces en 2002, ce qui appuie l’allégation du Canada selon laquelle il s’agit de secteurs exempts d’organismes nuisibles.

Début


Spongieuse

Lymantria dispar (Linnaeus)

Terre-Neuve. En 2002, 287 pièges delta ont été déployés lors de l’enquête annuelle de dépistage de Terre-Neuve. On a choisi les sites de piégeage selon le risque d’introduction : par ex., terrains de camping, sites récréatifs, chalets pour touristes et secteurs boisés fréquentés par des visiteurs. La plupart des sites ciblés avoisinaient les villes de Port-aux-Basques, de Corner Brook, de Gander et de St. John’s. Sur la côte Ouest de l’île, on a capturé une spongieuse mâle dans les villes de Burnt Islands, Doyles et Rose Blanche-Harbour. De plus, trois mâles ont été attrapés à Port-aux-Basques et un mâle à St. John’s, sur la côte Est.

Île-du-Prince-Édouard. Encore cette année on a observé une augmentation du nombre de spongieuses capturées à l’Île-du-Prince-Édouard. Un total de 1 765 spongieuses ont été attrapées dans 317 pièges des 394 pièges installés (comparativement à 214 dans 114 pièges en 2001, et à 80 dans 46 pièges en 2000). Des captures multiples ont été déclarées pour toutes les parties de l’Île, et le nombre le plus élevé de spongieuses capturées dans un piège a été de 22. Les villes de Summerside et Charlottetown ont connu les nombres de captures les plus élevés, soit 366 et 289 respectivement. La recherche subséquente de masses d’oeufs autour des sites de piégeage positifs qui a été menée en septembre et en octobre n’a pas permis de découvrir des traces d’autres stades de développement (masses d’oeufs, enveloppes nymphales ou de larve, femelles).

Nouvelle-Écosse. L’ACIA a installé des pièges sur le front d’infestation le long de la limite est de la zone réglementée et dans tout l’Est de la Nouvelle-Écosse. Depuis 1995, à l’appui de cette enquête, le ministère des Ressources naturelles de la Nouvelle-Écosse a mis sur pied un réseau de pièges à la phéromone couvrant toute la province. En 2002, les plus importantes captures de spongieuses mâles ont été effectuées dans les comtés de Colchester (186 spongieuses), de Cumberland (91 spongieuses) et de Hants (70 spongieuses). Des spongieuses mâles ont aussi été capturées dans trois comtés de l’Île du Cap-Breton : Iverness (38), Victoria (16) et Cap-Breton (10). Dans chacun des autres comtés positifs, à l’exception de celui de Halifax, on a capturé au total de une à quatre spongieuses.

En plus des pièges installés aux sites susmentionnés, d’autres pièges ont été mis en place aux alentours des ports de Halifax et de Shelburne pour attraper des spécimens aux fins d’une analyse génétique s’inscrivant dans le cadre d’un projet de surveillance destiné à déceler toute incursion possible de la race asiatique de la spongieuse (Lymantria dispar). Chaque spongieuse analysée était du génotype nord-américain.

Nouveau-Brunswick. Les données utilisées pour tracer les cartes ci-jointes ont été recueillies par les divers collaborateurs et regroupées par la Section de lutte contre les ravageurs forestiers du ministère des Ressources naturelles et de l'Énergie du Nouveau-Brunswick (MRNENB).

Selon l’équipe de surveillance aérienne du MRNENB, la spongieuse a occasionné une défoliation plus importante qu’au cours des dernières années. Environ 2 061 hectares de peuplements de feuillus ont été touchés, principalement dans la région du Grand Lac, du lac Maquapit et du lac Washademoak. Les chênes, les peupliers et les bouleaux ont été les plus gravement touchés. Des épinettes blanches et des pins blancs ont été également atteints. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les dommages causés par la spongieuse, veuillez visiter le site Web du ministère des Ressources naturelles et de l’Énergie du Nouveau-Brunswick.

En plus des levés aériens effectués par le gouvernement provincial, des activités de piégeage ont été réalisées conjointement par des organismes fédéraux et provinciaux. La plupart de ces activités ont porté sur : 1) la délimitation le long du front d’infestation; 2) le dépistage précoce dans les secteurs à haut risque d’introduction (scieries importatrices, régions touristiques) éloignés des régions infestées. On a installé des pièges sur un peu moins de 457 sites. L’ACIA a pour sa part mis en place 276 pièges, le Service canadien des forêts et Parcs Canada, 41 pièges, et le MRNENB, 110 pièges. L’ACIA a concentré ses efforts sur la délimitation et le MRNENB et le SCF, sur le dépistage précoce. L’ACIA a également déployé des pièges sur des sites environnant Saint John, Lawrence Station, Oromocto et Lorneville, dans le cadre d’un projet de surveillance portuaire pour le dépistage de la spongieuse asiatique. Des analyses de l’ADN ont révélé que tous les spécimens capturés dans ces pièges étaient du génotype nord-américain.

En 2002, outre les enquêtes par piégeage à la phéromone, des recherches de masses d’oeufs ont été menées sur 666 sites de la province. Le MRNENB a ciblé 622 sites de recherche, comparativement à 77 sites en 2001. Il a dénombré 24 nouvelles masses d’oeufs et 12 vieilles masses d’oeufs dans la ville de Miramichi. Il s’agit de la découverte le plus au nord de la province de stades de développement de la spongieuse autres que celui des mâles capturés au Nouveau-Brunswick. Les recherches de masses d’oeufs qui ont suivi les captures réalisées dans la ville de Miramichi en 1999, 2000 et 2001ont été vaines.

Québec. L’ACIA n’a pas mené d’enquête sur la spongieuse nord-américaine en 2001. Selon les données découlant des activités de surveillance réalisées au niveau provincial, l’aire de répartition globale de la spongieuse nord-américaine n’a pas beaucoup changé au Québec depuis un certain nombre d’années, et très peu de défoliation, voire aucune, n’a été observée au cours des dernières années, sauf dans le cas de quelques sites isolés.

Ontario. En 2002, le Service canadien des forêts (région de l’Ontario) a continué ses activités de piégeage dans les parcs provinciaux du Nord de la province et la réalisation de levés aériens aux fins de l’évaluation de la défoliation. Tout comme en 2001, des pièges ont été installés sur 58 sites, à raison de deux par site. Dans le Nord-Est de la province, les captures ont connu une brusque hausse à 648 comparativement à 349 en 2001. De plus, des masses d’oeufs ont été découvertes pour la première fois dans les villes de New Liskeard et Field.

Selon les levés aériens du Service canadien des forêts (SCF), la superficie totale de défoliation variant de modérée à grave est passée de 7 345 hectares en 2001 (voir le graphique) à 153 674 hectares en 2002. La défoliation (136 878 hectares) a surtout été observée dans la ville de Sudbury ou dans les environs de cette dernière. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les secteurs spécifiques touchés par la défoliation, communiquer avec le Service canadien des forêts à Sault Ste. Marie, en Ontario. En plus des levés réalisés par le SCF, l’ACIA a installé des pièges sur 169 sites dans le Nord-Ouest de l’Ontario, entre White River et Kenora. Aucune spongieuse n’a été capturée à l’ouest de Pigeon river. Toutefois, à l’est de Thunder Bay, un spécimen mâle a été attrapé à cinq endroits.

Fig. 1. Défoliation par la spongieuse en Ontario

Ouest du Canada : Manitoba, Saskatchewan, Alberta, Colombie-Britannique

Des enquêtes sur la spongieuse sont menées annuellement dans l’Ouest du Canada. La seule province où la spongieuse pose problème est la Colombie-Britannique. Depuis 1979, on y a effectué des éradications au besoin. Le gouvernement de la C.-B a pris l’initiative d’éradiquer les populations qui tendent à s’établir. L’ACIA continue d’assurer le dépistage et l’identification des populations de spongieuses dans les provinces de l’Ouest. Pour ce faire, elle utilise des pièges delta enduits de la phéromone « Disparlure » à des densités variées.

Comme il est indiqué dans le tableau suivant, des pièges ont été installés dans les quatre provinces de l’Ouest du Canada en 2002.

Province 2002

Nbre de pièges

Nombre de spongieuses mâles

Colombie-Britannique

8055

15

Alberta

473

0

Saskatchewan

191

0

Manitoba

201

0

Totaux

8920

15

En Colombie-Britannique, les pièges destinés à la spongieuse asiatique sont placés dans le réseau de piégeage de la spongieuse du génotype nord-américain. On a donc installé des pièges à la phéromone dans toutes les régions portuaires, à raison d’un piège par mille carré ou plus. Chaque mâle capturé est soumis à une analyse de l’ADN par réaction en chaîne de la polymérase. On n’a découvert aucune spongieuse asiatique en Colombie-Britannique en 2002.

Début


Mort subite du chêne

Phytophthora ramorum

Une enquête nationale sur P. ramorum a été lancée en 2002 à l’appui d’une nouvelle politique d’importation visant à prévenir l’introduction au Canada de P. ramorum (D-01-01). Une telle enquête s’imposait pour justifier la revendication d’absence d’organismes nuisibles émise par le Canada et pour déterminer si le champignon a été introduit au Canada. Les plantes symptomatiques ciblées pour l’enquête appartiennent aux genres réglementés au moment de l’enquête : Quercus, Rhododendron, Acer, Vaccinium, Lonicera, Arbutus, Arctostaphylos, Rhamnus, Viburnum, Aesculus, Lithocarpus, Umbellularia californica, Heteromeles arbutifolia. Les trois derniers genres énumérés sont rares ou non officiellement enregistrés au Canada, particulièrement à l’extérieur de la Colombie-Britannique.

L’enquête s’est échelonnée du mois de juin au mois de septembre et visaient les types de site énoncés ci-après.

  • Pépinières importatrices: L’accent a été mis sur les pépinières qui importent de la Californie, de l’Oregon, des Pays-Bas et de l’Allemagne, et surtout sur celles qui importent régulièrement des plantes du genre Rhododendron. À chaque pépinière, un maximum de 30 échantillons de plantes symptomatiques ont été prélevés (maximum de 20 dans le cas du genre Rhododendron et de 10 pour toutes les autres espèces).
  • Zone tampon autour des pépinières ciblées: Tout le matériel hôte se trouvant dans un rayon de 50 m des pépinières importatrices décrites au no 1 a été inspecté. Un maximum de 30 échantillons par zone tampon était imposé.
  • Jardins botaniques et publics:Groupe de jardins botaniques et de parcs choisis en favorisant ceux qui présentaient une composante Rhododendron importante ou qui avaient acquis du matériel hôte provenant de sources étrangères. Un maximum de 30 échantillons par jardin était imposé.
  • Sociétés de rhododendron: Des collections privées de membres de sociétés de rhododendron ont été inspectées. Dans le cas des plantes symptomatiques dont le maximum d’échantillons était fixé à 10, on a prélevé des échantillons simples.
  • Secteur (programme pilote de la C.-B.): À titre de projet pilote pour 2002, des secteurs le long de lotissements urbains ont été sélectionnés pour l’enquête afin que l’on puisse déterminer s’il est facile d’évaluer cet environnement, de collecter des données sur la composition des peuplements hôtes et d’établir si des arbres indigènes présentent des symptômes de la mort subite du chêne. Les forêts dont la limite était à plus de 100 m de celle du lotissement (rues, complexe d’habitation, terrains libres, secteurs industriels, carrières, etc.) n’ont pas été retenues pour l’enquête. Les sites d’enquête choisis étaient des peuplements hôtes se trouvant dans des secteurs à fort pourcentage de chênes, d’érables ou d’arbousiers Madrono.

Les échantillons provenant de l’Est du Canada ont été soumis au Centre des phytoravageurs justiciables de quarantaine situé à Ottawa. La plupart des échantillons relevés en Colombie-Britannique ont été confiés au Centre de foresterie du Pacifique situé à Victoria, en Colombie-Britannique, du Service canadien des forêts. L’agent pathogène de Phytophthora ramorum n’a été décelé dans aucun des échantillons provenant de ces sites.

Tableau des sites d’enquête sur l’agent pathogène de Phytophthora ramorum - 2002*
Sites d’enquête C.-B. N.-B. N.-É. ON Qué.
Pépinières + zone tampon de 50 m 52 entreprises
(119 sites)
  1 60 entreprises
(93 sites)
9
Jardins et parcs publics 12 sites
(comportant 29 subdivisions)
2 6 16 1
Membres de sociétés de Rhododendron 45 sites simples     1  
Secteur (y compris les forêts adjacentes à des parcs/espaces verts) 15 sites
(comportant 26 subdivisions)
       
* L’agent pathogène de P. ramorum n’a été décelé dans aucun des échantillons provenant de ces sites.

 

Tableau des échantillons relevés pour l’enquête sur l’agent pathogène de Phytophthora ramorum par gène hôte S 2002*
Plante hôte C.-B. N.-B. N.-É. ON Qué. Totaux
Acer 852   1 47 7 907
Aesculus 65     8 1 74
Arbutus 13         13
Amelanchier       1   1
Arctostaphylos 79     1   80
Azalea 168     10   178
Kalmia     1     1
Lonicera 67     2 1 70
Magnolia       1   1
Other 38   1 2   41
Populus       4   4
Prunus       1   1
Quercus 62     50   112
Rhamnus 36         36
Rhododendron 1092 3 6 74 17 1192
Salix       1   1
Sequoiadendron 1         1
Umbellularia 1         1
Vaccinium 66     5 4 75
Viburnum 49 1   10 1 61
Totaux 2589 4 9 217 31 2850
* L’agent pathogène de P. ramorum n’a été décelé dans aucun des échantillons.

Début


Longicorne brun de l’épinette

Tetropium fuscum

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez visiter le site de l’ACIA consacré au longicorne brun de l’épinette site at :

http://www.inspection.gc.ca/francais/sci/surv/bslb/bslbhp_f.shtml

Au début de l’an 2000, le Service canadien des forêts (SCF) a établi que le longicorne brun de l’épinette (LBE) était l’agent responsable de la mort d’épinettes rouges dans le parc Point Pleasant de la municipalité régionale de Halifax. Ce parc de 75 hectares est situé au coeur de la ville. C’est le premier cas connu de capture de ce ravageur forestier envahissant en Amérique du Nord. On croit que ce ravageur serait arrivé au Canada dans des matériaux d’emballage en bois massif reçus au port de Halifax, qui est situé juste à côté du parc.

Depuis le mois de mai 2000, l’ACIA et le ministère des Richesses naturelles de la Nouvelle-Écosse effectuent des enquêtes à grande échelle pour établir la répartition du LBE. Il n’existe aucune méthode efficace ou à la phéromone qui pourrait être utilisée pour le piégeage sur de grandes superficies. En conséquence, des inspections visuelles, activités exigeant beaucoup de main-d’oeuvre, ont été réalisées en vue de découvrir des symptômes d’arbres attaqués : écoulements de résine dispersés le long du tronc; trous de 4 mm dans l’écorce; réseaux de galeries d’alimentation mesurant jusqu’à 6 mm de large directement sous l’écorce et remplies de particules semblables à de la sciure de bois.

Le tableau suivant fait état des enquêtes sur le LBE qui ont été menées en Nouvelle-Écosse, au mois de décembre 2002.

Enquête sur le LBE Superficie couverte*
Secteur de Halifax (Sites dans un rayon de 20 km
du parc Point Pleasant choisis en fonction des facteurs
de risque comme la composition des
peuplements hôtes et la proximité d’arbres infestés.)
ACIA
Nouveau secteur inspecté (de avril à déc. 2002) 64,14 km²
Secteur réinspecté (de avril à déc. 2002) 111,71 km²
Superficie totale couverte depuis mai 2000 685,45 km²
Ministère des Ressources naturelles de la N.-É.
Nouveau secteur inspecté (de avril à déc. 2002) 2 km²
Superficie totale couverte depuis mai 2000   165,45 km²
Ports (Country Harbour, Liverpool, Lunenburg,
Port Hawksbury, Pictou, Sheet Harbour,
Shelburne, Yarmouth)
2001 - Tout le matériel hôte dans un rayon de 3 km du port.
Scieries (10) 2001 - Tout le matériel hôte dans un rayon de 1,5 km des scieries.
2002 - Rayon de 500 m des scieries choisies inspectées de nouveau.
Propriétés résidentielles Nouvelles propriétés (de avril à déc. 2002)     24 331
Nombre d’épinettes inspectées                    58 063
Nombre total de propriétés inspectées depuis mai 2000     107 603
Nombre total d’épinettes inspectées 131 265
Enquête radiale (Le long des corridors des routes principales,
on a établi des points de délimitation à 50 km
du parc Point Pleasant de sorte que le secteur
de Halifax soit le point le plus éloigné à inspecter.
Un levé aérien est d’abord réalisé aux fins de la sélection
d’arbres morts ou mourants le long de la route passant
dans le secteur de recherche.Un suivi des arbres est ensuite
assuré sur le terrain. Enfin, certains de ces arbres seront enlevés
ultérieurement aux fins d’analyse.)
Routes 101, 102, 103, 107
1 035 arbres inspectés (dont 24 pourraient être atteints)
Enlèvement d’arbres*
Tous les sites comportant des arbres atteints se trouvaient à
moins de 15 km de l’épicentre de l’infestation
(parc Point Pleasant, à Halifax). Au mois de décembre 2002,
l’arbre infesté le plus éloigné de l’épicentre a été repéré à
environ 20 km de ce dernier, dans le secteur de Sackville.
Parc Point Pleasant (de avril à déc. 2002) 18
Parc Point Pleasant  total depuis mai 2000 2 645
McNabs Is./Lawlor Is. (de avril à déc. 2002) 38
McNabs Is./Lawlor Is.  total depuis mai 2000 311
Tous les autres secteurs (de avril à déc. 2002) 962
Tous les autres secteurs  total depuis mai 2000 2 608
* In most areas this represents inspection of nearly 100% of the host trees in the targeted area.

Début


Grand hylésine des pins

Tomicus piniperda (Linnaeus)

La liste des régions réglementées figure à l’annexe 1 de la directive D-94-22.

Région de l’Atlantique et Colombie-Britannique. Les enquêtes de dépistage du Grand hylésine des pins (GHP) dans ces provinces ont été intégrées à celles du scolyte exotique réalisées au moyen de pièges appâtés à l’4-pinène. Des pièges ont aussi été installés dans trois scieries du Nouveau-Brunswick qui importent des billes de pin des États-Unis. Aucun spécimen de T. piniperda n’a été dépisté dans ces régions.

Québec. Les enquêtes visant la délimitation de l’aire d’infestation du Grand hylésine des pins (GHP) se sont poursuivies en 2002 autour des municipalités régionales de comté (MRC) réglementées. Des pièges à entonnoirs (8 ou 12) Lindgren appâtés à l’4-pinène, au myrténol et au trans-verbénol ont été utilisés. Sept sites à l’extérieur des MRC réglementées se sont révélés positifs; six d’entre eux se trouvaient au nord du fleuve Saint-Laurent. Des captures ont encore été réalisées dans le secteur de Saint-Jovite, là où en 2001, pour la première fois, on a attrapé un spécimen au nord du fleuve Saint-Laurent. Un spécimen a été capturé sur deux sites à deux kilomètres l’un de l’autre. Parmi les nouveaux sites positifs, trois sont situés dans l’Ouest du Québec, soit à Fort Coulonge (1 spécimen), à Campbells’ Bay (3 spécimens) et à Pontiac (1 spécimen). Quant aux autres nouveaux sites, ils avoisinent Franklin, Sainte-Élizabeth et Brownsburg; un seul spécimen a été capturé sur chacun de ces sites.

Ontario.L’ACIA a installé des pièges appâtés à l’4-pinène, au myrténol et au trans-verbénol sur 238 sites se trouvant dans des comtés surtout à l’est et au nord des régions réglementées. De plus, le Service canadien des forêts (SCF) a effectué des inspections visuelles sur 142 sites le long de la rive Nord du Lac Huron et dans le district de Parry Sound. Seize sites du district de Parry Sound se sont révélés positifs; on a capturé de multiples spécimens sur sept de ces sites. Le SCF a déclaré un site positif près d’Orrville dans le district de Parry Sound, où l’ACIA avait également attrapé un spécimen. De plus, trois nouveaux sites positifs ont été dénombrés dans le district d’Algoma, près d’Iron Bridge, et un nouveau site près de la ville de Sudbury. Un seul spécimen a été capturé sur chacun de ces quatre sites.

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Virus de la sharka du prunier

Pour obtenir de plus amples renseignements sur le programme visant le virus de la sharka du prunier, veuillez consulter la page Web de l’ACIA dont le lien figure ci-après. Vous trouverez au bas de cette page une section comportant les liens menant aux mises à jour sur le dépistage du virus de la sharka du prunier .

http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/protect/facren/ppvf.shtml

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Teigne du poireau

Acrolepiopsis assectella, (Zeller, 1839)

En 2001, l’ACIA a pour la première fois procédé officiellement à des enquêtes sur ce ravageur. Elle a effectué des activités de piégeage à la phéromone et des inspections visuelles dans des fermes commerciales et de plaisance de l’Ontario et du Québec au moyen de pièges Pherocon® IIC appâtés à la phéromone de la teigne du poireau [composé, dans un rapport de 10:1, de (Z)-11-hexadécénal (Z11-16:Ald) et (Z)-11-hexadécène-1-ol acétate (Z11-16:Ac) imprégné dans un diffuseur à septum en caoutchouc]. Tous les sites positifs se trouvaient dans l’Est de l’Ontario et dans l’Ouest du Québec, à 40 km d’Ottawa.

En 2002, les activités de piégeage et les inspections visuelles ont été poursuivies, surtout dans des secteurs à l’extérieur des comtés où la teigne du poireau a été dépistée en 2001, et plus particulièrement dans des secteurs de production commerciale plus grands. On a eu recours aux mêmes pièges et appâts que ceux qui sont décrits ci-devant.

En Ontario, un seul mâle a été capturé au début du mois de juillet dans un champ de 40 hectares d’oignons à cuire, à 1 km environ de Mount Pleasant (canton Gwillimbury, comté de York). Quatre pièges ont été installés dans ce champ. Le présent rapport contient une carte donnant un aperçu des résultats des enquêtes sur la teigne du poireau menées en Ontario. Aucun autre cas de teigne du poireau n’a été dépisté en Ontario ou au Québec en 2002. Selon des cultivateurs de l’Est de l’Ontario, compte tenu des dommages que la teigne du poireau a causé à leurs cultures au cours des deux dernières années, les populations de ce ravageur ont diminué en 2002.

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Cécidomyie du chou-fleur

Contarinia nasturtii (Kieffer)

Il s’agissait d’une nouvelle enquête pour l’ACIA en 2002. La cécidomyie du chou-fleur est un ravageur introduit dont la présence en Amérique du Nord, soit en Ontario, a été découverte pour la première fois en 2000. Pour obtenir de plus amples renseignements sur ce ravageur et sur les mesures prises par l’ACIA pour lutter contre ce dernier, consultez la page Web suivante sur le site de la section de l’horticulture   de l’ACIA.

http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/protect/pestrava/swedceci/swedcecif.shtml

L’enquête consistait en des inspections visuelles systématiques du matériel hôte. Deux inspections (respectivement en juillet et en août) par ferme ont été réalisées; un minimum de deux blocs de culture ont été vérifiés à chaque visite. Des échantillons de tissu ont été soumis pour analyse au Centre des phytoravageurs justiciables de quarantaine de l’ACIA situé à Ottawa.

Ontario
Dix-neuf fermes ont été inspectées en Ontario, ce qui représente environ 50 % des fermes maraîchères commerciales produisant des plantes hôtes dans la province. La cécidomyie du chou-fleur a été dépistée dans huit comtés (Brant, Niagara, Wellington, Dufferin, Simcoe, Halton, York) et dans la ville de Toronto.

Quebec
Au Québec, 118 fermes ont été inspectées, ce qui représente environ 20 % des fermes maraîchères commerciales produisant des plantes hôtes dans la province. Aucun spécimen de C. nasturtii n’a été dépisté au Québec.

Autres provinces
Des enquêtes ont également été menées dans des fermes maraîchères commerciales de la Colombie-Britannique (2), du Manitoba (5), du Nouveau-Brunswick (13), de la Nouvelle-Écosse (10), de l’Île-du-Prince-Édouard (6) et de Terre-Neuve (15).

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Tordeuse orientale du pêcher

Grapholita molesta (Busck)

Depuis de nombreuses années en Colombie-Britannique, des enquêtes de dépistage de la tordeuse orientale du pêcher sont effectuées au moyen de pièges à ailettes appâtés à la phéromone. Grâce à l’utilisation d’un nouveau distributeur (flexlure), qui libère de la phéromone du ravageur pendant deux mois, le personnel de l’ACIA a pu réduire le nombre de ses visites à chaque piège. La plupart des pièges sont disposés dans la principale région de production commerciale de fruits à noyau de la Colombie-Britannique, soit la vallée de l’Okanagan. Au total, on a installé 157 pièges en 2002. Cependant, aucun spécimen de G. molesta n’a été dépisté en Colombie-Britannique. Étant donné l’absence de production commerciale de fruits à noyau dans les provinces des Prairies, aucune activité de piégeage n’y a été réalisée.

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Scarabée japonais

Popillia japonica

Nova Scotia
C’est en août 2001 que des scarabées japonais adultes ont été repérés dans le parc Cornwallis situé à Halifax, en Nouvelle-Écosse. L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) est intervenue en installant des pièges dans ce parc et dans un rayon de 1,6 km de ce dernier. Plus de 800 spécimens adultes ont été capturés S plus de 600 dans le parc même. Tous les spécimens ont été interceptés dans le parc Cornwallis ou dans un rayon de 200 m de celui-ci, à l’exception de 5. À l’automne 2001, on a analysé le sol autour de tous les pièges positifs. Des formes immatures du scarabée japonais ont été trouvées dans les limites du parc. (Des tentatives pour déterminer la source de l’infestation ont échoué.)

Pendant l’automne 2001 et l’hiver 2002, l’ACIA a entrepris de consulter des intervenants pour établir un protocole d’éradication. Parmi les intervenants, mentionnons la ville de Halifax, le ministère de l’Agriculture provincial, les associations de paysagistes nationale et provinciale, les associations de résidents et les entreprises avoisinant le parc susceptibles d’être touchées.

Selon l’ACIA il est possible d’éradiquer le scarabée japonais à Halifax du fait que sa dispersion se limite à un emplacement urbain isolé. Sachant qu’il n’existe aucun traitement unique pour éliminer le scarabée japonais, une approche de lutte intégrée sera adoptée. Les activités d’éradication comprennent la restriction du transport de matériel infesté, un programme de piégeage intensif des adultes, le retrait du matériel hôte préféré des larves, l’amélioration des sites d’oviposition et l’application de pesticide systémique.

La restriction du transport de matériel infesté s’applique dans le cas de toutes les propriétés comprises dans un rayon de 200 m du parc Cornwallis. En vue de prévenir la propagation de l’insecte par le transport de matériel hébergeant différentes formes de ce dernier, il est interdit de transporter de la terre et toute matière associée provenant de ces propriétés sans l’autorisation de l’ACIA.

Mesures d’éradication (Halifax) – Lutte mécanique
En 2002, on a procédé à l’interruption par voie mécanique des stades de développement des larves et à l’enlèvement du matériel hôte dans le parc Cornwallis. Le gazon en plaques, les plantes et les racines du parc, principales sources d’alimentation du scarabée japonais, ont été enlevés en vue d’interrompre l’alimentation des larves avant leur pupaison. En raison de l’infestation, tout ce qui a été enlevé a été déposé dans des bacs à compost d’une entreprise de compostage de Darmouth, en Nouvelle-Écosse. Tout au long du processus de compostage, du personnel du service d’inspection de l’ACIA a prélevé des échantillons du compost en vue de déceler toute forme du scarabée japonais et a examiné les relevés de température. Aucun insecte n’a été découvert au cours de la période de prélèvement. En plus des prélèvements d’échantillon, des pièges à la phéromone ont été installés dans les installations de l’entreprise de compostage et à proximité de celles-ci. Aucun scarabée n’a été capturé.

Mesures d’éradication (Halifax) – Luttes chimique et culturale
Dans la dernière semaine du mois de juin 2002, on a mis en place du nouveau gazon en plaques sur le terrain du parc Cornwallis pour empêcher des scarabées adultes d’aller pondre à des endroits propices situés à l’extérieur du parc. Un pesticide granulé de la marque Merit et dont la matière active est l’imadicloprid a été appliqué. L’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) a autorisé un plus grand usage de ce pesticide en Nouvelle-Écosse à la suite d’une demande déposée à cet effet. L’imadicloprid est un pesticide systémique très efficace pour enrayer les larves des premiers stades larvaires. On a conservé dans le parc du matériel hôte, y compris des rosiers, prisé par le scarabée japonais adulte.

Mesures d’éradication (Halifax) – Piégeage
Dans une tentative d’utiliser le piégeage à la phéromone comme moyen pour réduire la population adulte de scarabées japonais dans le parc Cornwallis, on a formé une grille de piégeage dont chaque maille fait un hectare et héberge 25 pièges. Étant donné que des pièges installés directement aux abords du parc pourraient attirer des scarabées à l’extérieur du parc, aucun piège n’a été disposé à moins de 100 m du périmètre du parc. Les pièges et le matériel hôte se trouvant dans le parc ont été inspectés à tous les jours. On a observé qu’une petite quantité d’adultes s’étaient nourris à même un rosier (plusieurs branches portaient des marques). Neuf adultes ont été capturés sur du matériel hôte du parc Cornwallis au cours des inspections quotidiennes.

Enquête (Halifax) – Piégeage
Des pièges ont été installés, suivant des densités décroissantes et à l’extérieur de la zone de 100 m susmentionnée, jusqu’à une distance de 4,8 km du parc. Ces pièges ont été inspectés régulièrement. On a vérifié tout le matériel hôte se trouvant dans les zones de capture. Aucune marque d’alimentation n’a été observée sur le matériel hôte à l’extérieur du parc Cornwallis.

Enquête (Halifax) – Prélèvement d’échantillons de sol
À l’automne, des échantillons de sol ont été prélevés sur tous les sites positifs aux fins du dépistage de larves. Une technique non destructrice a été employée. Des plaques de gazon, d’au moins 30 cm sur 30 cm et à trois côtés, ont été taillées au moyen d’une bêche, retournées, examinées en vue de déceler la présence de larves, puis remises en place.

Québec et Ontario
Au Québec et en Ontario, des enquêtes de délimitation ont été menées, principalement dans des pépinières importatrices et exportatrices des comtés adjacents aux régions réglementées. Presque toutes les grandes pépinières exportatrices et grossistes font maintenant partie des régions réglementées dans ces provinces. De plus, à la suite de la révision majeure de la politique présentement en cours, il se peut que ces provinces soient considérées comme infestées.

En Ontario, 80 sites ont été inspectés en 2002. À l’extérieur des régions réglementées, un scarabée a été capturé sur deux sites à Kitchener (municipalité régionale de Waterloo) et sur un site à Elora (comté de Wellington). Dans le comté de Hastings, 10 scarabées ont été attrapés sur un site à Belleville. Toutes les autres captures ont été réalisées dans des régions réglementées*.

Au Quebec, des pièges ont été installés sur 95 sites. Des scarabées ont été capturés sur 12 sites à l’extérieur des régions réglementées comme il est indiqué ci-dessous*.
- Notre-Dame-de-l’Ile-Perrot (MRC de Vaudreuil-Soulanges) - 2 sites (3 et 4 scarabées respectivement)
- Pierrefonds (Montréal) - 2 sites (3 et 6 scarabées respectivement)
- Lachine (Montréal) - 6 sites (1, 1, 2, 3, 3 et 7 scarabées respectivement)
- Boucherville (MRC de Lajemmerais) - 1 scarabée
- Drummondville (MRC de Drummond) - 1 scarabée

* Régions non réglementées selon la directive D-96-15 (révision d’octobre 1999)

Colombie-Britannique
Des enquêtes annuelles de dépistage du scarabée japonais sont menées chaque année en Colombie-Britannique. En 2002, l’enquête à porté sur 130 sites de la région métropolitaine de Vancouver et dans la vallée du Fraser, dans l’île de Vancouver et dans les terres de l’intérieur. La plupart des autres régions de la province ne sont pas propices au développement des larves. L’enquête s’est concentrée sur les pépinières, les centres de jardinage, les gazonnières, les terrains de golf et les lieux environnants susceptibles d’avoir été exposés à du matériel réglementé importé de régions infestées des É.-U. ou du Canada. La présence du scarabée japonais n’a pas été détectée en Colombie-Britannique en 2002.

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Rouille blanche du chrysanthème

Puccinia horiana P. Henn.

Au début du mois d’octobre 2001, on a dépisté la rouille blanche du chrysanthème dans des serres commerciales de la vallée du bas Fraser. Une enquête complète de recherche en aval et en amont de tous les producteurs de chrysanthèmes de la région a été réalisée. Au total, on a trouvé du matériel infecté dans neuf exploitations, et huit exploitations ont été mises en quarantaine. Tout le matériel infecté repéré dans les serres et dans les zones tampons, suivant le cas, a été détruit. On a ensuite enfoui à grande profondeur, incinéré ou traité à la vapeur les planches dans les serres. Les cultivateurs ont appliqué des fongicides sur les végétaux restants, conformément au protocole d’éradication. Une enquête de suivi a été effectuée de septembre à octobre 2002, entre la floraison et la récolte, moment où les conditions climatiques favorisent le plus l’apparition de symptômes visuels. Au total, 171 sites, exploitations et jardins privés, y compris des jardins d’agrément sur l’île de Vancouver, ont été inspectés. Dans les serres commerciales, une attention particulière a été apportée aux zones très humides, aux nouvelles variétés les plus à risque et à toutes les plantes-mères. Aucune serre commerciale ne s’est révélée positive, mais une exploitation semi-commerciale avait conservé des chrysanthèmes atteints de la saison 2001. La maladie a été dépistée dans huit jardins privés; ces cas sont aussi liés à des cas découverts antérieurement, plus précisément à Chilliwack en 2001. Tout le matériel positif a été détruit.

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Mouche du bleuet

Rhagoletis mendax

Terre-Neuve:Des pièges ont été installés à Terre-Neuve dans 14 régions où l’on cueille des bleuets nains à des fins commerciales. Les principales régions surveillées étaient les péninsules d’Avalon et de Bonavista, le centre de la province et les environs de Port-aux-Basques. On n’a pas intercepté de spécimens de R. mendax à Terre-Neuve en 2002.

Colombie-Britannique: La vallée du Fraser est la principale région de production commerciale du bleuet en Colombie-Britannique et, avant 1996, elle constituait la seule région de la province faisant l’objet d’une enquête sur la mouche du bleuet. L’aire de production de la vallée du Fraser est divisée en trois parties qui sont inspectées selon une rotation de trois ans. En 2002, des pièges ont été installés sur 35 sites situés dans la vallée du Fraser et dans l’île de Vancouver. On n’a pas dépisté de spécimens de R. mendax en Colombie-Britannique en 2002.

Quebec:Au Québec, 891 pièges ont été installés sur 450 sites. En plus d’une enquête de délimitation générale, une enquête de délimitation a été menée à proximité d’une plantation de bleuets nains exploitée près du village de Saint-Elzéar, MRC de Bonaventure, sur la côte Sud de la Gaspésie, où une mouche du bleuet a été capturée pour la première fois en 2001 (voir le rapport 2001 sur le site Web de l’ACIA). En 2002, quatre sites se sont révélés positifs dans la zone de Saint-Elzéar, et des captures multiples ont été réalisées sur trois de ces sites. Ces captures portent à croire qu’une population s’est établie dans cette zone, laquelle constituerait la zone positive observée le plus à l’est de la province. Parmi les autres sites positifs répertoriés en 2002, neuf sont compris dans les zones globalement infestées du Sud-Ouest du Québec situées dans les MRC Le Haut-Saint-Laurent et Brome-Missisquoi. La plupart de ces sites ont été utilisés comme postes sentinelles de surveillance de l’émergence de mouches du bleuet adultes ou constituaient un site surveillé en vertu du programme de certification des bleuets exposé dans la directive D-02-04. De plus, on a encore capturé des mouches du bleuet adultes dans une plantation près de Saint-Thomas (MRC de Joliette) où le ravageur a été observé pour la première fois en 1999. Tous les autres sites d’enquête à l’extérieur des régions réglementées étaient négatifs.

Ontario: En Ontario, des pièges ont été installés sur 32 plantations commerciales de bleuets en corymbes et 10 sites naturels. Le premier nombre représente environ le tiers des producteurs commerciaux de bleuets en corymbes de la province. On n’a trouvé qu’un site atteint en 2002. Il s’agit d’une petite ferme d’agrément qui avait été déclarée positive précédemment. Tous les autres sites antérieurement déclarés positifs se sont révélés négatifs en 2002. Aucun des sites naturels n’était positif. L’une des exploitations négatives était le premier site déclaré infesté en Ontario (près de Port Burwell). On n’a pas dépisté de mouches du bleuet à cet endroit depuis 1995; il est possible que la population ait été réduite à des niveaux non décelables ou qu’elle ait été réellement enrayée à la suite de l’application des mesures réglementaires.

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Mouche de la pomme

Rhagoletis pomonella 

La Colombie-Britannique est la seule région productrice de pommes d’importance en Amérique du Nord qui demeure exempte de la mouche de la pomme. Une enquête annuelle a été menée pendant de nombreuses années en Colombie-Britannique pour appuyer les revendications d’absence d’organismes nuisibles et justifier les restrictions d’importation prévues dans la directive D-00-07. L’ACIA, le ministère de l’Agriculture de la Colombie-Britannique et les producteurs de fruits de la province mènent conjointement une enquête dans les zones où l’on cultive des pommes et dans les zones urbaines à haut risque. Depuis 1999, on emploie pour le piégeage des sphères rouges recouvertes de plastique collant appâtées avec de l’hexanoate de butyle (produit volatil attractif de la pomme) au lieu des traditionnelles plaques jaunes collantes qui attiraient grandement une espèce non ciblée, la mouche de la symphorine. L’utilisation des sphères a réduit considérablement la charge de travail associée à l’identification des espèces visées. En 2002, on a mis en place des pièges sur 450 sites. L’ACIA a assuré la surveillance de zones urbaines (227 pièges) là où la réglementation fédérale autorise l’accès aux propriétés privées à un inspecteur. Le ministère de l’Agriculture et les producteurs de fruits de la Colombie-Britannique ont surveillé 250 pièges installés dans des vergers commerciaux. Aucune mouche de la pomme n’a été capturée en Colombie-Britannique en 2002.

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Hyponomeute du pommier

Yponomeuta malinellus Zeller

Des activités de piégeage et des inspections visuelles ont été effectuées en Nouvelle-Écosse sur 22 sites situés dans des vergers abandonnés et des exploitations fruitières de la vallée de l’Annapolis et au Québec, sur 36 sites. Les zones visées incluaient des pépinières importatrices, des vergers non pulvérisés et des zones où jonchent des arbres abandonnés. En Ontario, des enquêtes ont été menées sur 42 sites, notamment des vergers commerciaux, des vergers abandonnés, des pépinières et des centres de jardinage, se trouvant dans 15 comtés du Sud de la province. Aucun spécimen de Yponomeuta malinellus n’a été repéré dans des pièges ou lors des inspections visuelles en 2002.

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Nématode à kyste du soja

Heterodera glycines Ichinohe

Ontario:Conjointement avec le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation de l’Ontario, une enquête a été menée à l’échelle de la province en 2002. L’ACIA a assuré l’extraction et l’identification des kystes, tandis que le ministère a effectué le prélèvement des échantillons. Les échantillons ont été prélevés en zig-zag sur toute la superficie du champ, vers la fin de la saison de croissance ou après la récolte,. Chaque échantillon contenait environ 1 litre de sol composé de 10 à 30 carottes prélevées à l’aide d’une sonde de 2,5 cm à une profondeur d’environ 20 cm. Le nombre d’échantillons obtenus par champ était fonction de la superficie de chacun. Plus de 1 300 échantillons de sol ont été prélevés dans la province, surtout dans des comtés non réglementés. Au moment de la rédaction du présent rapport, plus de la moitié des échantillons avaient été analysés et avaient donné des résultats négatifs, mais aucun autre renseignement diagnostique n’était disponible.

Quebec: On procède chaque année à des analyses du sol, d’une part, dans des champs de soja à proximité d’établissements de transformation de la pomme de terre qui ont importé des tubercules provenant des États américains infestés par Heterodera glycines et, d’autre part, dans des champs sélectionnés de tubercules de semence. En 2002, 15 fermes ont fait l’objet d’un échantillonnage (de 10 à 30 échantillons par ferme). Aucun des échantillons ne comportait de nématode à kyste du soja, mais certains contenaient le nématode à kyste du trèfle, Heterodera trifolii, qui n’est pas un ravageur justiciable de quarantaine au Canada.

Manitoba:En 2002, on a mené pour la première fois des analyses du sol pour le dépistage du nématode du kyste du soja au Manitoba. Les échantillons ont été prélevés à vingt-deux exploitations semencières à l’échelle du Manitoba méridional à l’aide de méthodes semblables à celles décrites ci-dessus pour l’Ontario. Tous les échantillons se sont révélés être négatifs pour la présence de H. glycines. Quelques-uns des échantillons contenaient un nombre limité de Cactodera sp.

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Criocère des céréales

Oulema melanopus

Alberta
L’ACIA a mené des enquêtes dans le Sud de l’Alberta de la fin du mois de mai au début du mois de juin. Au total, 129 champs représentant 3 531,3 hectares ont été inspectés. Il s’agissait pour la plupart de champs de blé ou d’orge, de tourbières herbeuses et de fossés. Tous les champs étaient exempts du ravageur.

Manitoba et SaskatchewanAu Manitoba, l’enquête a porté sur 48 champs situés principalement près de municipalités longeant la frontière américaine. La plupart des champs surveillés dans les deux provinces étaient des champs de céréales. On n’a trouvé aucun spécimen de O. melanopus en 2002 dans ces provinces.

British Columbia
En raison de l’établissement de la zone de quarantaine pour le criocère des céréales dans le Sud-Est de la province (districts fonciers Central Kootenay et East Kootenay), aucune enquête sur le criocère des céréales n’a été menée en Colombie-Britannique en 2002.

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Gale verruqueuse

Synchytrium endobioticum

En 2002, on a observée la deuxième manifestation de la gale verruqueuse à l’Île-du-Prince-Édouard. L’ACIA a effectué cette découverte au cours d’une inspection périodique post-récolte. Ce type d’inspection est prévu dans le plan de travail opérationnel triennal Canada / É.-U. Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, visitez la page Web de l’ACIA dont l’adresse est fournie ci-après.

http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/potpom/wartgalef.shtml

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