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Partenariat rural canadien
Recherche et analyse rurales
N O T E
D E
R E C H E R C H E
R U R A L E
Mai 2006 | Agriculture et Agroalimentaire Canada, publication no A113-21-2006/F |
Taux de chômage chez les jeunes ruraux
Faits saillants
- Le taux de chômage moyen chez les jeunes des régions rurales
s'élevait à 12,5 % en 2005, soit à peine 0,2 % de plus que chez les
jeunes des centres urbains.
- Le taux de chômage moyen annuel des jeunes ruraux a graduellement
diminué entre 1997 et 2005.
- Le taux de chômage des jeunes des milieux tant ruraux qu'urbains
dépasse celui des adultes par plus de 6 %.
- Les taux de chômage des jeunes et des adultes fluctuent davantage
dans les régions rurales que dans les centres urbains, et sont
généralement plus élevés durant les mois d'hiver.
|
La présente note renferme des renseignements de base sur les taux de chômage
des jeunes des régions rurales canadiennes et examine les différences et les
points communs entre les provinces et les tendances sur une période de dix ans.
Les jeunes sont ici définis comme étant la population âgée de 15 à 24 ans, et les
adultes, se définissent comme étant la population âgée de 25 ans et plus. Cette
étude se fonde sur les estimations de l'Enquête sur la population active pour la
période allant de 1996 à 2005.
L'analyse de la situation d'emploi des jeunes ruraux du Canada peut aider à expliquer le
niveau d'attachement que ces jeunes ont pour leur collectivité ainsi qu'à éclairer les
décideurs sur les raisons pour lesquelles nombre d'entre eux migrent vers les centres
urbains. Le taux de chômage des jeunes peut aussi révéler la nature des liens qui les
unissent au marché du travail local. Le chômage chez les jeunes préoccupe les
gouvernements, les enseignants et toutes les collectivités, les petites comme les grandes.
Aperçu de 2005
En 2005, quelque 730 700 Canadiens1 de 15 à 24 ans vivaient dans des régions rurales2
. De ce nombre, 483 400 étaient
intégrés au marché du travail et parmi ceux-ci, 423 300 occupaient un emploi à temps
plein ou partiel, laissant 60 100 jeunes à la recherche de travail.
Le taux de chômage moyen des jeunes ruraux en 2005 a été évalué à 12,5 %, contre
12,3 % pour les jeunes urbains. Terre-Neuve-et-Labrador a enregistré le taux le plus
élevé de jeunes chômeurs ruraux (33,6 %), suivie des autres provinces de l'Atlantique.
L'Alberta a enregistré le taux le plus faible (6,1 %), suivie des autres provinces de
l'Ouest (figure 1).
Le taux de chômage moyen annuel des adultes ruraux était de 6,4 %, soit 6,1 % inférieur
à celui des jeunes ruraux (figure 2). On observe le même écart dans les centres urbains :
12,3 % chez les jeunes et 5,5 % chez les adultes, soit un écart de 6,8 %.
Une comparaison entre les provinces en 2005 fait ressortir que les taux de
chômage des jeunes ruraux étaient comparables, voire inférieurs, aux taux de
chômage des jeunes urbains de toutes les provinces, sauf celles de
l'Atlantique. Le taux de chômage des jeunes tant des régions rurales que des
centres urbains était supérieur à celui des adultes, sauf à
Terre-Neuve-et-Labrador, où le taux de chômage des adultes ruraux était
supérieur à celui des jeunes et des adultes des centres urbains.
Aperçu des dix dernières années (1996 à 2005)
Le taux de chômage annuel moyen des jeunes ruraux diminue depuis 1997. Les
moyennes annuelles ont variées entre 16,7 %, en 1997, et 12,5 %, en 2005, une
baisse de 4,2 % (figure 3).
Le taux de chômage des jeunes est de loin supérieur à celui des adultes. En
moyenne, le chômage chez les jeunes ruraux était 6,1 % plus élevé que chez les
adultes ruraux (6,4 % en 2005). Dans les villes, le taux de chômage des jeunes
était en moyenne 6,8 % supérieur à celui des adultes (5,5 % en 2005). En règle
générale, un travailleur d'expérience trouve un emploi plus facilement qu'un
travailleur plus jeune.
Généralement, le taux de chômage est plus élevé dans les régions rurales que
dans les centres urbains. Les jeunes et les adultes des régions rurales doivent
composer avec un contexte où l'emploi est plus variable et où le taux de
chômage est plus élevé que dans les centres urbains. Toutefois, il est intéressant
de noter que le taux de chômage des jeunes ruraux est comparable à celui des
jeunes urbains depuis 2002, et qu'il a même baissé, en 2004, à un taux inférieur
à celui des jeunes urbains pour la première fois depuis 1996. La croissance qui a
récemment été enregistrée dans les secteurs de l'exploitation minière, pétrolière
et gazière des régions rurales peut expliquer en partie la tendance à la baisse
des taux de chômage.
Tableau 1 - Taux de chômage des jeunes ruraux (%)*
1996 |
15,5 |
34,8 |
20,0 |
19,3 |
20,7 |
17,6 |
15,6 |
9,4 |
9,7 |
8,6 |
15,0 |
1997 |
16,7 |
36,5 |
24,0 |
23,2 |
22,5 |
20,3 |
17,1 |
8,9 |
8,3 |
8,1 |
14,2 |
1998 |
15,6 |
37,0 |
21,7 |
21,5 |
20,8 |
18,0 |
14,0 |
9,4 |
10,2 |
10,4 |
16,1 |
1999 |
15,0 |
34,0 |
24,5 |
17,3 |
20,1 |
17,8 |
12,2 |
9,6 |
10,1 |
11,4 |
17,8 |
2000 |
14,5 |
36,8 |
19,6 |
17,6 |
19,1 |
15,5 |
12,8 |
7,1 |
11,3 |
10,9 |
18,2 |
2001 |
14,5 |
31,7 |
20,8 |
18,5 |
20,1 |
15,4 |
13,5 |
9,7 |
11,1 |
8,2 |
16,7 |
2002 |
13,9 |
34,0 |
21,8 |
19,8 |
20,3 |
14,4 |
11,9 |
9,3 |
10,0 |
10,0 |
14,8 |
2003 |
14,0 |
31,4 |
16,7 |
19,7 |
20,3 |
14,7 |
12,8 |
9,3 |
9,3 |
9,4 |
17,5 |
2004 |
13,0 |
31,0 |
21,8 |
15,6 |
18,7 |
14,1 |
11,7 |
9,6 |
10,0 |
7,8 |
12,1 |
2005 |
12,5 |
33,6 |
20,7 |
18,2 |
18,4 |
13,6 |
12,8 |
9,3 |
9,3 |
6,1 |
9,5 |
Source : Statistique Canada, estimations calculées à partir des résultats de l'
Enquête sur la population active, de 1996 à 2005.
* Ces données sont fondées sur les délimitations constantes de 1996.
Si l'on examine la tendance moyenne annuelle par province depuis 1996
(Tableau 1), on constate que la province du Manitoba affiche l'un des taux de
chômage des jeunes ruraux les plus stables, celui-ci n'ayant varié que de 0,4 %
depuis 2001. Le Manitoba affiche aussi l'un des taux de chômage les plus faibles
chez les jeunes ruraux, en dépit du fait que la proportion de ces jeunes (par
rapport à la population rurale totale) est la plus élevée de toutes les provinces
canadiennes3. Dans les provinces de l'Ouest, la Colombie-Britannique est celle dont le taux de
chômage était plus variable.
C'est en Alberta que l'on a observé le taux de chômage le plus faible chez les jeunes
ruraux depuis 2004. Terre-Neuve-et-Labrador affichait les taux les plus élevés, avec un
sommet de 37 % en 1998.
Le Nouveau-Brunswick a affiché le taux le plus stable de toutes les provinces de
l'Atlantique, tandis que l'île-du-Prince-Édouard et la Nouvelle-Écosse ont diminué le
leur sensiblement en 2003 et en 2004 respectivement. Le Québec a également enregistré
une baisse soutenue de ses taux de chômage depuis 1997 (à l'exception de 2003). Le taux
de chômage des jeunes ruraux du Québec se situait à 13,6 % en 2005, contre 20,3 % en
1997. L'année 1997 a été marquée par un taux de chômage très élevé chez les jeunes
ruraux de l'Est du Canada.
Variation saisonnière du chômage rural
La fluctuation saisonnière des taux de chômage est plus grande dans les régions rurales
que dans les centres urbains, et ce, autant chez les jeunes que chez les adultes. Il y a lieu
de noter que ces oscillations saisonnières ont toutefois été moins marquées au cours de la
dernière année (figure 4).
Le taux de chômage chez les jeunes ruraux est généralement plus bas durant les mois de
l'été et plus élevé au cours des mois de l'hiver et du printemps. La tendance des taux de
chômage des jeunes urbains diffère de celle des régions rurales, particulièrement durant
les mois d'hiver où les taux sont les plus faibles. Ces fluctuations saisonnières sont
semblables tant pour les jeunes ruraux que les adultes ruraux (figure 4).
Les régions rurales comptent diverses activités saisonnières, nommément l'agriculture, la
pêche, l'exploitation forestière, les services personnels et le tourisme. Le secteur de la
fabrication des biens est aussi saisonnier4.
Le taux de chômage varie davantage chez les jeunes que chez les adultes en
raison du nombre de fois qu'un jeune intègre ou quitte le marché du travail. Chez
les jeunes, l'emploi a un caractère saisonnier du fait que les étudiants cherchent
activement un emploi au cours de l'été, ce qu'ils ne font pas forcément durant
l'hiver.
Le taux de chômage le plus faible enregistré chez les jeunes des régions rurales
(depuis janvier 1996) se situait à 9,8 % et à 9,6 % en juillet et août 2004
respectivement. Quant aux jeunes urbains, le taux de chômage le plus faible au
cours de la même période fut enregistré en décembre 2005 et se situait à 10 %.
Conclusion
Le marché du travail s'est amélioré pour les jeunes des régions rurales au cours
des dernières années en maintenant des taux de chômage équivalents ou
inférieurs à ceux des jeunes des centres urbains au cours des quatre dernières
années. Toutefois, le taux de chômage des jeunes en général demeure
considérablement plus élevé que celui du groupe d'âge des 25 ans et plus.
La Colombie-Britannique et l'Alberta ont beaucoup contribué à la diminution du
taux national de chômage chez les jeunes. Le chômage dans les provinces de
l'Atlantique est resté relativement élevé, mais néanmoins stable au fil des ans.
L'une des caractéristiques du groupe d'âge des 15 à 24 ans (les jeunes) est leur
participation simultanée au marché du travail et au système éducationnel. C'est
peut-être une des raisons qui explique la variation saisonnière de leurs taux de
chômage. Dans les régions rurales, l'emploi dans les industries saisonnières
accentue aussi la variabilité des taux de chômage au cours d'une année donnée.
ENCADRÉ 1 - Définitions
Définitions - Régions rurales et urbaines
Les régions rurales et petites villes (RRPV) du Canada désignent la population qui vit a l'extérieur des régions métropolitaines de recensement (RMR) et des
agglomérations de recensement (AR). Une RMR a un noyau urbanisé d'au moins
100 000 habitants et une AR a un noyau urbanisé de 10 000 à 99 999 habitants.
L'une et l'autre englobent toutes les municipalités avoisinantes dont au moins 50
% de la population active fait la navette pour aller travailler dans le noyau
urbanisé. Ainsi, les régions rurales et petites villes du Canada englobent la
population autre que celle des RMR et des AR.
Les régions urbaines désignent les habitants des RMR et des AR.
Ces données sont établies à partir des délimitations constantes de 1996.
Définitions - Travail et emploi
Les personnes occupées sont celles qui, au cours de la
semaine de référence, ont fait un travail quelconque contre
rémunération ou en vue d'un bénéfice, avaient un
emploi,
mais n'étaient pas au travail à cause d'une maladie ou d'une
incapacité, pour obligations personnelles ou familiales,
pour des vacances, par suite d'un conflit de travail ou du
fait de tout autre facteur (cela n'inclut pas les personnes
mises à pied, celles qui étaient inactives entre deux
emplois occasionnels et celles qui avaient un emploi devant
commencer à une date ultérieure).
Le taux d'emploi désigne le nombre de personnes occupées au sein du
groupe d'âge concerné et de la région visée exprimé en
pourcentage de la population totale (en excluant les
individus en établissement) du même groupe d'âge et de la
même région.
Les chômeurs sont des personnes qui, durant la semaine de référence,
étaient
sans emploi, avaient activement cherché un emploi au cours
des quatre dernières semaines et étaient disponibles pour
travailler, avaient été mises à pied, ou devaient débuter un
nouveau travail au cours des quatre prochaines semaines.
Estimations en milliers arrondies à la centaine.
La population active désigne les civils de 15 ans et plus (à
l'exclusion des personnes en établissement) qui, durant la
semaine de référence, étaient occupés ou en chômage.
Estimations en milliers arrondies à la centaine.
Le taux d'activité est le pourcentage de la population active totale
par rapport à l'ensemble de la population de 15 ans et plus.
Le taux d'activité pour un groupe donné (âge, sexe,
situation familiale) correspond au pourcentage de la
population active dans ce groupe par rapport à l'effectif
total du groupe. Estimations en pourcentages arrondies à la dizaine.
Le taux de chômage est le nombre de chômeurs exprimé en pourcentage
de la population active. Le taux de chômage pour un groupe
donné (âge, sexe, état matrimonial, etc.) correspond au
nombre de chômeurs dans ce groupe exprimé en pourcentage des
actifs de ce même groupe. Estimations en pourcentages
arrondies à la dizaine.
L'emploi à temps partiel tient compte des personnes qui
travaillent habituellement moins de 30 heures par semaine à
leur emploi principal ou à leur unique emploi.
L'emploi à temps plein tient compte des personnes qui
travaillent habituellement 30 heures ou plus par semaine à
leur emploi principal ou à leur unique emploi.
Contexte de l'Enquête sur la population active
L'Enquête sur la population active porte sur la population civile et hors
établissement des 15 ans et plus. Sont exclus de l'enquête les habitats du Yukon,
des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut, les personnes vivant dans les
réserves indiennes, les membres à plein temps des Forces armées canadiennes
et les détenus des établissements carcéraux. Ces groupes représentent
collectivement moins de 2 % de la population des 15 ans et plus. On trouvera
plus de précisions sur l'enquête sur la population dans le Guide de l'Enquête sur
la population active, partie 4.1- Population visée, http://www.statcan.ca/english/sdds/3701.htm http://www.statcan.ca/francais/freepub/71-543-GIF/71-543-GIF2005001.pdf
Depuis juillet 1995, l'Enquête sur la population active a porté sur un échantillon
de quelque 54 000 ménages, ce qui a permis de recueillir des données sur le
marché du travail auprès de quelque 100 000 individus. Il convient de noter que
la taille de l'échantillon est susceptible de changer de temps à autre en fonction
des besoins en matière de qualité des données ou des ressources financières.
Note : Les données sont fondées sur le lieu de résidence, et non sur le lieu de
travail.
|
Tableau 2. Jeunes (15 à 24 ans) en pourcentage de la population, décembre 2005*
Canada |
16,8 |
20,6 |
19,3 |
Terre-Neuve-et-Labrador |
16,3 |
21,6 |
18,8 |
Île-du-Prince-Édouard |
17,8 |
24,6 |
21,5 |
Nouvelle-Écosse |
18,3 |
19,9 |
19,4 |
Nouveau-Brunswick |
15,9 |
21,3 |
18,7 |
Québec |
15,3 |
18,8 |
18,0 |
Ontario |
16,8 |
20,5 |
20,0 |
Manitoba |
21,0 |
21,2 |
21,2 |
Saskatchewan |
17,8 |
25,6 |
22,7 |
Alberta |
19,2 |
23,9 |
22,9 |
Colombie-Britannique |
15,0 |
20,5 |
19,8 |
---|
Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, décembre 2005
*Ces données sont fondées sur les délimitations constantes de 1996.
Tableau 3. Population des jeunes ruraux5 (en milliers)
Canada |
786,3 |
806,0 |
810,2 |
814,1 |
793,5 |
789,1 |
796,9 |
795,9 |
775,6 |
730,7 |
Terre-Neuve-et-Labrador |
48,7 |
46,5 |
43,4 |
40,8 |
38,7 |
38,4 |
34,9 |
34,6 |
32,3 |
31,3 |
Île-du-Prince-Édouard |
8,0 |
8,1 |
7,8 |
7,6 |
7,8 |
7,4 |
8,3 |
8,4 |
8,2 |
8,1 |
Nouvelle-Écosse |
46,6 |
47,2 |
46,0 |
46,5 |
45,7 |
45,6 |
46,7 |
45,2 |
40,6 |
39,4 |
Nouveau-Brunswick |
48,7 |
48,6 |
46,5 |
46,4 |
45,7 |
47,3 |
41,6 |
42,0 |
40,2 |
40,6 |
Québec |
196,5 |
208,7 |
207,5 |
203,9 |
205,7 |
208,9 |
204,4 |
197,5 |
194,8 |
177,1 |
Ontario |
196,7 |
197,5 |
203,8 |
213,8 |
196,8 |
194,5 |
210,1 |
212,9 |
212,4 |
197,6 |
Manitoba |
42,3 |
43,8 |
44,5 |
42,7 |
44,4 |
43,3 |
43,8 |
45,6 |
44,6 |
43,4 |
Saskatchewan |
50,6 |
48,8 |
53,5 |
52,0 |
50,6 |
45,9 |
45,0 |
43,9 |
40,8 |
42,5 |
Alberta |
86,3 |
91,4 |
95,3 |
100,1 |
99,2 |
96,4 |
101,7 |
102,8 |
96,5 |
89,5 |
Colombie-Britannique |
61,9 |
65,6 |
62,0 |
60,4 |
58,8 |
61,3 |
60,4 |
63,1 |
65,3 |
61,3 |
---|
Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, 1996 à 2005.
*Ces données sont fondées sur les délimitations constantes de 1996.
Tableau 4. Taux d'activité de 1996 à 2005*
Jeunes ruraux |
60,2 |
59,1 |
60,2 |
62,4 |
61,9 |
62,1 |
65,5 |
65,2 |
67,2 |
66,1 |
Jeunes urbains |
62,8 |
62,0 |
62,3 |
63,8 |
65,0 |
65,3 |
66,6 |
67,5 |
67,0 |
65,4 |
Adultes ruraux |
61,2 |
61,8 |
62,2 |
63,1 |
62,7 |
61,7 |
62,9 |
64,0 |
64,1 |
62,9 |
Adultes urbains |
66,2 |
66,6 |
66,7 |
66,8 |
67,1 |
67,4 |
68,1 |
68,5 |
68,6 |
68,6 |
---|
Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, 1996 à 2005.
*Ces données sont fondées sur les délimitations constantes de 1996.
Tableau 5. Taux de chômage des jeunes ruraux (%)*
Déc. 03 |
14,1 |
30,1 |
19,5 |
13,6 |
20,3 |
16,2 |
11,4 |
11,0 |
10,6 |
11,3 |
17,6 |
Janv. 04 |
16,9 |
35,5 |
31,8 |
20,2 |
22,3 |
19,3 |
11,6 |
9,1 |
12,0 |
12,6 |
30,0 |
Févr. 04 |
16,6 |
38,0 |
30,2 |
17,9 |
24,5 |
18,2 |
16,3 |
6,8 |
9,3 |
9,9 |
20,1 |
Mars 04 |
15,4 |
36,9 |
30,8 |
19,0 |
25,1 |
15,9 |
13,7 |
11,0 |
13,5 |
10,3 |
14,1 |
Avril 04 |
15,4 |
38,4 |
29,4 |
19,1 |
22,6 |
18,1 |
13,8 |
12,8 |
8,9 |
8,0 |
14,6 |
Mai 04 |
15,0 |
38,0 |
18,9 |
18,7 |
19,0 |
14,4 |
15,3 |
11,3 |
8,8 |
10,9 |
13,8 |
Juin 04 |
10,5 |
30,2 |
13,0 |
10,7 |
16,1 |
9,8 |
9,4 |
10,5 |
8,2 |
6,3 |
13,7 |
Juil. 04 |
9,8 |
19,4 |
18,4 |
12,0 |
15,2 |
9,4 |
9,3 |
8,8 |
12,7 |
4,0 |
10,5 |
Août 04 |
9,6 |
23,4 |
9,6 |
11,2 |
15,2 |
10,2 |
8,2 |
7,9 |
9,1 |
6,8 |
9,2 |
Sept. 04 |
11,6 |
27,2 |
11,1 |
16,5 |
15,1 |
10,2 |
12,4 |
10,4 |
11,9 |
6,7 |
12,9 |
Oct. 04 |
12,3 |
30,5 |
21,3 |
13,3 |
18,3 |
12,7 |
11,4 |
11,6 |
9,7 |
6,4 |
14,5 |
Nov. 04 |
11,8 |
29,1 |
22,4 |
15,0 |
18,1 |
14,8 |
11,6 |
6,7 |
9,0 |
3,2 |
10,0 |
Déc. 04 |
12,5 |
25,2 |
20,0 |
15,7 |
16,9 |
16,1 |
8,8 |
9,8 |
9,5 |
7,7 |
17,0 |
Janv. 05 |
14,0 |
29,9 |
36,4 |
21,6 |
17,8 |
14,2 |
14,0 |
13,7 |
7,2 |
6,9 |
15,4 |
Févr. 05 |
13,6 |
35,0 |
32,6 |
24,3 |
21,1 |
13,1 |
14,1 |
13,8 |
6,4 |
6,7 |
9,1 |
Mars 05 |
13,1 |
28,6 |
25,6 |
17,5 |
20,9 |
11,6 |
14,9 |
14,3 |
8,8 |
5,2 |
14,9 |
Avril 05 |
15,0 |
29,8 |
27,3 |
21,4 |
21,7 |
15,6 |
14,0 |
13,9 |
13,7 |
8,5 |
14,4 |
Mai 05 |
13,9 |
28,6 |
19,6 |
17,9 |
17,0 |
15,6 |
15,4 |
8,4 |
10,9 |
4,8 |
12,8 |
Juin 05 |
11,0 |
22,0 |
17,5 |
18,7 |
17,1 |
11,2 |
11,7 |
6,6 |
8,2 |
5,8 |
8,9 |
Juil. 05 |
12,2 |
26,6 |
16,9 |
15,7 |
18,4 |
13,2 |
13,0 |
5,2 |
9,0 |
5,7 |
9,6 |
Août 05 |
10,2 |
28,7 |
10,4 |
13,1 |
11,9 |
12,1 |
10,7 |
4,8 |
10,0 |
4,8 |
6,2 |
Sept. 05 |
12,1 |
28,8 |
11,9 |
22,9 |
15,6 |
13,6 |
11,6 |
6,4 |
11,2 |
7,9 |
8,0 |
Oct. 05 |
12,0 |
38,9 |
19,5 |
18,0 |
25,2 |
14,9 |
11,9 |
5,4 |
6,3 |
4,9 |
6,9 |
Nov. 05 |
10,8 |
39,1 |
15,4 |
12,2 |
18,3 |
12,1 |
11,2 |
8,5 |
10,5 |
5,5 |
0** |
Déc. 05 |
12,1 |
31,6 |
15,8 |
14,7 |
16,1 |
15,8 |
10,6 |
10,8 |
9,6 |
6,4 |
8,2 |
---|
Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, estimations mensuelles de
décembre 2003 à décembre 2005
* Ces données sont fondées sur les délimitations constantes de 1996.
** Une valeur de zéro indique que le taux de chômage a été supprimé parce qu'il était
inférieur à 1,5 % durant le mois en question.
Notes de recherche rurale
La présente Note de recherche rurale a été rédigée par M. Carl
Sauriol, Secrétarirat rural.
Note de recherche rurale est une publication occasionnelle de la Direction de la recherche et de
l'analyse,
Secrétariat rural, Agriculture et Agroalimentaire Canada.
Pour obtenir plus de précisions sur la présente note, prière de communiquer avec
les responsables :
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Téléc. : 1-800-884-9899
Courriel : rs@agr.gc.ca
ISSN 1703-5880
Agriculture et Agroalimentaire Canada, publication no XXXX/F
La version électronique de cette note est disponible dans Internet à l'adresse :
http://www.rural.gc.ca/research/note/note2_f.phtml
This note is available in English under the title:
Rural Research Note, "Rural youth unemployment rates"
http://www.rural.gc.ca/research/note/note2_e.phtml
Agriculture and Agri-Food Canada, Publication Number XXX/E
© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, 2006
Cette information est offerte gratuitement au public. On peut la reproduire à condition de le faire avec
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Tout point de vue exprimé clairement, sous-entendu ou interprété à partir du contenu de la présente
publication ne peut en aucun cas être attribué au Secrétariat rural, à Agriculture et Agroalimentaire Canada
ou au gouvernement du Canada.
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1 Les données de ce paragraphe constituent une moyenne annuelle calculée à partir des données mensuelles
de l'Enquête sur la population active 2005.
2 Les régions rurales peuvent être définies de diverses façons. Nous utilisons ici la définition de Régions
rurales et petites villes du Canada (encadré 1).
3 En décembre 2005, par exemple, le Manitoba comptait la plus grande proportion de jeunes ruraux (15 à 24
ans), établie à 21 % de sa population rurale, devant l'Alberta qui en comptait 19,2 % (tableau 2). Le tableau 3
démontre la population annuelle moyenne des jeunes ruraux entre 1996 et 2005.
4 Neil Rothwell (avril 2002). « Variation saisonnière de l'emploi en milieu rural », Bulletin d'analyse, régions
rurales et petites villes du Canada, no 21-006-XIF2001008 au catalogue, vol. 3, no 8 (http://www.statcan.ca:8096/bsolc/francais/bsolc?catno=21-006-X&CHROPG=1).
5 La population représente une moyenne annuelle calculée à partir des estimations
mensuelles.
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