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Partenariat rural canadien
Rapport annuel au Parlement 2001-2002
*

Célébrons les succès du Canada rural

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Pour plus d'information, veuillez communiquer avec :

Le Secrétariat rural
Agriculture et Agroalimentaire Canada
1525, avenue Carling, 3e étage
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
Numéro sans frais : 1 888 781-2222
Télécopieur sans frais : 1 800 884-9899
Courriel : rs@agr.gc.ca
Internet : www.rural.gc.ca

La version électronique est disponible à l'adresse www.rural.gc.ca/annualreport/2002/index.phtml

Publication d'AAC No : 2151/B
No de catalogue : A1-18/2002
ISBN : 0-662-66984-3
© Ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux du Canada, 2002

Table des matières

Message du ministre

Message du secrétaire d'État

Sommaire

Introduction

Cas de réussite

Deuxième Conférence rurale nationale

La voie de l'avenir

Annexes



MESSAGE  DU  MINISTRE


Ministre Vanclief En renouvelant le Partenariat rural canadien, le gouvernement du Canada réitère la nécessité d'avoir un Canada rural fort et vivant pour améliorer la qualité de vie de l'ensemble des Canadiens et des Canadiennes. Au moment d'entamer cette étape de l'existence du Partenariat, il nous offre l'occasion d'examiner les progrès que nous avons accomplis, tout en continuant de travailler à l'atteinte des objectifs que nous partageons pour l'avenir du Canada rural.

Le Partenariat rural canadien, qui amorce sa cinquième année, continue de prendre appui sur des bases solides fondées sur le dialogue, le partenariat, un programme de vulgarisation de l'information et la Lentille rurale le processus qu'a adopté le gouvernement pour voir l'impact des différents enjeux dans l'optique des Canadiens ruraux. Dès le départ, nos objectifs ont consisté à rétablir les liens entre le gouvernement fédéral et les Canadiens ruraux et à renforcer les bases économiques et sociales du Canada rural.

Les réunions permanentes avec la base, dans le cadre du Dialogue rural regroupant des citoyens de tout le pays qui savent qu'un Canada fort et prospère ne peut exister que lorsque toutes ses composantes – rurales et urbaines – sont solides, témoignent du succès du partenariat. Les citoyens ruraux ont souligné l'importance de ce facteur récemment, lors de la deuxième Conférence rurale nationale, tenue à Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard).

À la suite de la conférence, le gouvernement du Canada a annoncé l'investissement de 55 millions de dollars dans le renouvellement du partenariat pour cinq années additionnelles. Cet investissement est prévu dans le nouveau Cadre stratégique pour l'agriculture (CSA), l'initiative fédérale-provinciale- territoriale élaborée de concert avec l'industrie pour aider le secteur canadien de l'agriculture à mieux satisfaire à l'augmentation des demandes des consommateurs et à mieux affronter la concurrence mondiale. Au cours des six prochaines années, le gouvernement du Canada fera de nouveaux investissements de 5,2 milliards de dollars dans le secteur agricole, dont 3,4 milliards de dollars pour la mise en oeuvre du CSA. En investissant dans l'avenir de l'industrie de l'agriculture et de l'agroalimentaire, le gouvernement du Canada investit dans la croissance et le bien-être de nos collectivités rurales.

Célébrons les succès du Canada rural souligne une partie de nos réalisations de l'année écoulée. À titre de ministre à la coordination des affaires rurales, je suis très heureux de me joindre à mon collègue, Andy Mitchell, secrétaire d'État (Développement rural) (Initiative fédérale du développement économique dans le Nord de l'Ontario) pour présenter le présent rapport au Parlement.

Lyle Vanclief
Ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire
Ministre à la coordination des affaires rurales

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MESSAGE  DU  SECRÉTAIRE  D'ÉTAT


Secrétaire d' État Mitchell
Le gouvernement du Canada, reconnaissant que le succès du pays passe par la force de ses régions urbaines et rurales, s'est engagé à travailler avec les Canadiens et Canadiennes et les organisations du milieu rural, ainsi qu'avec d'autres échelons gouvernementaux à assurer la viabilité à long terme de nos collectivités rurales. Si nous y parvenons, les jeunes Canadiens percevront le Canada rural comme une région qui offre des débouchés à tous, où ils peuvent avoir accès aux ressources et entrevoir un avenir pour eux-mêmes et leurs familles.

Notre démarche stratégique envers la résolution des problèmes auxquels sont confrontés les Canadiens et Canadiennes vivant dans les régions rurales est fondée, sans y être restreinte, sur quatre éléments clés qui ont donné les meilleurs résultats :

  • Une approche ascendante qui permet aux collectivités d'élaborer les stratégies et les démarches qui leur assureront une viabilité à long terme.


  • Le recours à la Lentille rurale conçue pour garantir que nous élaborons, avec la collaboration d'autres ministères et organismes fédéraux, des initiatives judicieuses pour tous les Canadiens et Canadiennes.


  • Continuer de mettre en valeur le potentiel des collectivités — l'aptitude à évaluer leurs atouts, à établir des consensus et à élaborer un plan pour améliorer ce potentiel.


  • Continuer de fournir aux collectivités les outils nécessaires à l'application de leurs stratégies.

Notre approche ascendante du processus décisionnel est un succès, comme le montre la deuxième Conférence rurale nationale qui s'est tenue à Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard). Plus de 500 Canadiens y étaient réunis pour échanger des informations et discuter d'idées sur la mise en valeur du potentiel de leurs collectivités. C'est d'ailleurs à la Conférence qu'on a rendu publique la Fiche de rendement du Plan d'action rural, conçue pour documenter les progrès qu'ont réalisés les ministères et organismes fédéraux dans la suite donnée aux mesures définies à la première Conférence rurale nationale.

Ces résultats n'ont été possibles que grâce aux Canadiens et Canadiennes des régions rurales et urbaines. Cependant, le travail ne s'arrête pas là. Nous prévoyons conserver l'élan acquis grâce à une étroite collaboration avec 29 ministères et organismes fédéraux, d'autres échelons gouvernementaux et intervenants des collectivités afin de renforcer nos efforts visant à construire un Canada rural fort et viable. Nous consultons également les provinces et les territoires en vue d'élaborer un cadre stratégique rural national qui orientera un plan d'action à long terme pour le Canada rural.

Ce troisième rapport annuel au Parlement témoigne de la réussite persistante de ces efforts dans les régions rurales et éloignées du pays.

Andy Mitchell
Secrétaire d'État (Développement rural)
(Initiative fédérale du développement économique dans le Nord de l'Ontario)

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SOMMAIRE


Célébrons les succès du Canada rural

Le gouvernement du Canada, à l'écoute de ses citoyens ruraux, leur offre les outils et les ressources stratégiques nécessaires pour bâtir des collectivités exemplaires. Le Rapport annuel 2000- 2001 au Parlement décrivait les principales initiatives prioritaires du gouvernement du Canada destinées à soutenir des solutions durables et à favoriser l'innovation au sein des collectivités rurales. L'objectif était de rehausser la qualité de vie des Canadiens et des Canadiennes des régions rurales.

Le Rapport annuel 2001- 2002 célèbre les succès du gouvernement du Canada qui s'efforce, en collaboration avec les citoyens des régions rurales, de bâtir des collectivités solides. Les résultats des initiatives rurales permanentes enrichissent la vie des Canadiens et des Canadiennes en aidant les champions locaux à élaborer des solutions à partir de la base afin de créer de meilleurs lendemains. Grâce à ces initiatives, comme l'élaboration et la mise en oeuvre d'un cadre stratégique rural national, les avantages continueront de s'accumuler et tous les Canadiens pourront participer à l'économie du savoir.

Comment définir le succès au Canada rural? Vous trouverez la réponse dans les cas de réussite décrits ci-après qui témoignent de l'activité fondamentale qui se perpétuera et améliorera la qualité de vie au Canada rural. Qu'il s'agisse de faire la promotion des débouchés, d'améliorer les soins de santé ou d'aider les jeunes à faire les bons choix de vie, le succès vient de l'innovation et des initiatives qui aident les Canadiens et les Canadiennes des régions rurales à profiter d'une meilleure qualité de vie.

Bâtir un avenir réussi

La force du Canada rural repose dans ses collectivités. La deuxième Conférence rurale nationale a fait participer aux prises de décisions les Canadiens et les Canadiennes des régions rurales et éloignées, ce qui les a aidés à demeurer branchés et actifs et à trouver des solutions dans leurs propres collectivités. C'est sur cette base que le gouvernement du Canada a appuyé l'Initiative de développement rural en lui accordant un financement de 2,8 millions de dollars, annoncé par l'honorable Andy Mitchell, secrétaire d'État (Développement rural). Nous nous sommes engagés à mettre en place un réseau national d'organismes ruraux et à verser des fonds pour élargir le réseau rural de Service Canada. La mise en place d'un réseau national de la jeunesse rurale, également annoncée lors de la conférence, fournira aux jeunes Canadiens des régions rurales et éloignées l'occasion de commencer dès aujourd'hui à façonner leur avenir.

La Fiche de rendement du Plan d'action rural (voir annexe 1), diffusée lors de la deuxième Conférence rurale nationale, donne un aperçu clair des progrès réalisés par le gouvernement du Canada qui s'est efforcé de donner suite aux priorités des Canadiens et des Canadiennes des régions rurales et éloignées.

Soutenir des collectivités saines

Le gouvernement du Canada, par le truchement du Partenariat rural canadien, s'engage, par son approche axée sur des résultats, à atteindre des résultats durables à long terme. Forts d'une vision claire des effets mesurables des initiatives et grâce à l'écoute des Canadiens et des Canadiennes des régions rurales et de concert avec eux, nous continuerons ensemble d'améliorer la qualité de vie des collectivités rurales et de célébrer les succès du Canada rural.

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INTRODUCTION


Célébrons les réussites du Canada rural

Les gens modifient le paysage des régions rurales et éloignées du Canada. En bâtissant et en grandissant ensemble, nous contribuons à trouver des solutions durables et fructueuses, issues de la base. Vous possédez vous-mêmes les réponses –- les possibilités de recourir à l'innovation et d'utiliser les solutions communautaires pour relever les défis de la base.

Le deuxième Rapport annuel faisait montre de l'engagement continu du gouvernement du Canada d'améliorer la qualité de vie des Canadiens ruraux. Cet engagement ne s'est pas démenti depuis l'an dernier. Ce troisième Rapport annuel du Partenariat rural canadien célèbre les réussites des gens qui ont travaillé ensemble, avec l'appui du gouvernement du Canada, à bâtir un développement durable, important au sein de leurs collectivités. Il fait ressortir certaines des idées novatrices adoptées par des collectivités situées au coeur du Canada rural, à proximité des centres urbains et dans les régions éloignées et du Nord du Canada pour trouver des solutions locales à des défis locaux. La Fiche de rendement du Plan d'action rural (voir annexe 1) décrit comment le gouvernement du Canada est parvenu à satisfaire aux priorités des Canadiens qui vivent dans ces régions.

Le gouvernement du Canada, par le truchement du Partenariat rural canadien, écoute ses citoyens ruraux et fournit les outils stratégiques et les ressources nécessaires pour aider les collectivités à réaliser les avantages du réseautage et du partage des ressources. Le Partenariat rural canadien constitue la principale initiative stratégique rurale qui permet de faire en sorte que les programmes, les politiques et les activités soient coordonnés de manière à appuyer les collectivités rurales et éloignées du Canada. Le Partenariat rural canadien nous aide à veiller à ce que les gens puissent s'organiser pour mobiliser leurs collectivités, définir des objectifs et mettre en place des plans d'amélioration de la qualité de vie au Canada rural.

Le Secrétariat rural gère le Partenariat rural canadien. Le travail du Secrétariat rural a mené à des changements tangibles et positifs dans l'élaboration et la coordination des politiques, l'engagement des citoyens, le développement et la diffusion de la recherche et de l'information, l'établissement de partenariats stratégiques et le soutien communautaire. Vous trouverez des précisions sur ces initiatives sur le site Web du Partenariat rural canadien (www.rural.gc.ca) et dans la Fiche de rendement du Plan d'action rural.

Depuis les quatre dernières années, le Partenariat rural canadien est fier de travailler avec les représentants des régions rurales et éloignées du Canada en vue de créer une nouvelle approche pour mobiliser les gens afin qu'ils puissent prendre leurs propres décisions. Le gouvernement du Canada a aidé les gens à l'échelon local à acquérir les outils et les compétences qui leur permettront de stimuler un développement durable au sein de leur collectivité. Grâce au partage de l'information et des ressources, l'engagement pris par le gouvernement d'assurer l'avenir des régions rurales et éloignées du Canada est en train de se concrétiser.

Établissement de collectivités prospères

La réussite et la viabilité à long terme du Canada rural reposent sur ses collectivités. En quoi consiste une collectivité prospère? C'est une collectivité qui donne l'exemple, où l'innovation et les nouvelles idées peuvent s'épanouir. Une collectivité prospère fait participer les jeunes — nos dirigeants d'aujourd'hui et de demain — en les aidant à contribuer dès maintenant à bâtir leur monde. Une collectivité prospère est en mesure de développer l'aptitude à adopter notre économie du savoir dans le nouveau millénaire. Une collectivité prospère attire, perfectionne et garde les gens — facteur essentiel à la mise en valeur du potentiel des collectivités rurales. Une collectivité prospère est en bonne santé sur les plans social, culturel et économique, et aborde les questions environnementales de façon responsable. En demeurant à l'écoute des Canadiens, le gouvernement du Canada est devenu apte à fournir un appui aux fondements mêmes des collectivités.

Nos réussites

En 2001-2002, les Canadiens ont fait équipe pour bâtir un avenir meilleur. L'énergie et l'esprit d'entreprise des résidants des régions rurales et éloignées du Canada, traduits par des centaines de projets touchant des millions de Canadiens, ont donné lieu à des réalisations impressionnantes. Grâce à la détermination novatrice des résidants des régions rurales et éloignées du Canada, le gouvernement canadien continue de consolider son engagement en vue de présenter des solutions efficaces qui favoriseront le bien-être économique et social. Ce troisième rapport annuel du Partenariat rural canadien est axé sur la réussite du pays – dans le coeur du Canada rural, les régions sises à proximité des centres urbains et les régions éloignées et du Nord.

Les cas de réussite contenus dans le présent rapport illustrent de quelle façon la collaboration des Canadiens peut avoir un impact soutenu sur notre qualité de vie. Elles sont la preuve que l'innovation et les initiatives locales concourent à façonner un avenir meilleur au sein duquel tous les Canadiens pourront être partie prenante d'une société fondée sur le savoir. Que ce soit en améliorant les soins de santé dans les régions éloignées du pays ou en aidant les jeunes à prendre des décisions de vie positives, les Canadiens s'entraident en aidant les autres à bénéficier de tout ce que notre société du savoir peut offrir.

Comme le mentionnait le discours du Trône 2002, le gouvernement du Canada favorisera les efforts des Canadiens en ciblant ses activités de développement régional de façon à mieux répondre aux besoins d'une société du savoir et à relever les défis particuliers des collectivités qui se trouvent au coeur du Canada rural, à proximité d'un centre urbain et dans les régions éloignées et du Nord.

Notre engagement de partage

La deuxième Conférence rurale nationale, qui s'est tenue du 4 au 6 avril 2002 à Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard), a témoigné de la profondeur et de la sincérité des Canadiens et des Canadiennes des régions rurales et éloignées du pays. Les enjeux et les préoccupations sont devenus des défis auxquels on trouvera des solutions. La participation précieuse des jeunes aidera à façonner notre pays pour la prochaine génération en lui donnant les ressources et les compétences nécessaires pour réussir. La création d'un Réseau rural national fournira le moyen de réunir les résidants des collectivités rurales afin qu'ils partagent leurs points forts, des services et de l'information.

La conférence a servi de rampe de lancement au financement fédéral de 2,8 millions de dollars accordé à l'Initiative du développement rural qu'annoncé l'honorable Andy Mitchell, secrétaire d'État au Développement rural. Voici les autres annonces faites à la Conférence et les engagements qui y ont été pris :

  • l'affectation de 300 000 $ à l'élargissement du réseau rural Service Canada;
  • l'affectation de 25 000 $ à l'appui d'un comité directeur pour l'élaboration d'un réseau national à l'intention des jeunes;
  • la création d'un comité consultatif ministériel sur les questions rurales;
  • l'élaboration d'un réseau rural national;
  • la promesse de la tenue d'une Conférence rurale nationale pour les jeunes en 2003;
  • l'élaboration et la mise en oeuvre d'un cadre stratégique rural national.

L'avenir s'annonce prometteur. On verra l'émergence de collectivités plus saines qui partageront des points forts et des liens communs. Le gouvernement du Canada s'est engagé à concrétiser les priorités des Canadiens des régions rurales et éloignées. Les conférences rurales nationales ont contribué à façonner notre programme.

Le travail d'équipe rapporte. Seule votre présence est nécessaire.

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Image du Télésanté

CAS  DE  RÉUSSITE - Régions éloignées et du Nord


Le gouvernement du Canada s'engage à faire en sorte que tous les Canadiens puissent profiter des solutions uniques qu'offre notre société du savoir. L'accès aux soins de santé est une préoccupation très importante pour les personnes qui vivent dans des régions où les ressources et les installations médicales ne sont pas toujours disponibles. Le cas de réussite qui suit prouve que l'action, au moyen de partenariats et des efforts soutenus des dirigeants de la collectivité, permet d'appuyer une façon révolutionnaire, durable et à long terme d'offrir aux collectivités éloignées une attention médicale moderne.

Télésanté – Un remède pour les Premières nations isolées du Nord de l'Ontario

Vivre dans les régions éloignées du Canada présente de nombreux avantages. La nature demeure le principal atout. Ceux qui se démarquent des centres de développement urbains apprécient grandement leur environnement naturel. Ce milieu de vie n'est toutefois pas sans problème – surtout lorsqu'il est question de santé et d'attention médicale.

Poplar Hill, une collectivité éloignée du Nord de l'Ontario, est un cas exemplaire. Elle ne compte plus qu'une infirmière à temps partiel pour régler les problèmes de santé quotidiens d'environ 300 résidants. Les patients qui ont besoin d'une consultation ou d'un traitement spécial doivent se rendre en avion à Thunder Bay, à Sioux Lookout ou à Winnipeg. Ils ont souvent besoin d'être accompagnés par une personne qui peut leur traduire les informations nécessaires en ojibwa.

Mais il arrive trop souvent que les personnes ayant besoin de soins médicaux choisissent de rester chez-elles et de souffrir. En effet, c'est trop compliqué et trop difficile de chercher l'aide dont elles auraient besoin.

La solution Télésanté

Aujourd'hui, il existe une solution de rechange – la télésanté! Grâce à ce projet, les habitants des collectivités rurales peuvent obtenir les soins de professionnels de la santé par vidéoconférence informatique – et ce, sans avoir à quitter leur collectivité. Le réseau Kuh-ke-nah (K-NET) du projet Smart First Nations Aboriginal Demonstration offre la solution grâce au programme des collectivités ingénieuses d'Industrie Canada, auquel participent cinq Premières nations du Nord de l'Ontario. L'Initiative fédérale de développement économique dans le Nord de l'Ontario (FedNor), Industrie Canada, Affaires indiennes et du Nord Canada (AINC) et Santé Canada ont travaillé ensemble à trouver les fonds nécessaires.

« Beaucoup de gens choisissent d'annuler leur rendez-vous avec un spécialiste parce qu'ils trouvent trop stressant de ne pas savoir si quelqu'un pourra les accompagner ou s'ils pourront bénéficier d'un interprète à l'hôpital », nous a dit Rita Wassaykeesic, coordonnatrice locale de Télésanté à Poplar Hill.

Lorsque le projet pilote de Télésanté de K-NET s'est mis en branle en avril 2002, beaucoup de patients on pu « voir » un spécialiste tout en demeurant confortablement installés dans leur collectivité.

En plus d'éliminer le temps de voyage et d'épargner des coûts pour les soins de santé, le système réduit le stress des patients. En quelque sorte, Télésanté peut devenir un remède pour des malaises connexes – comme la dépression et même le mal du pays. Par la vidéoconférence,Télésanté offre en outre des services comme la télépsychiatrie et des programmes d'éducation des patients. Les familles peuvent également « visiter » leurs parents à l'hôpital.

Des collectivités qui pratiquent l'entraide

L'établissement de la technologie de pointe occupe une grande partie du temps et des ressources de K-NET. Toutefois, la collectivité ingénieuse est demeurée axée sur le coeur des soins de santé, c'est-à-dire les relations personnelles. Par exemple, K-NET s'est fait un point d'honneur d'embaucher des personnes de la localité comme coordonnateurs communautaires du programme de télésanté.

« Si les coordonnateurs de Télésanté proviennent de la collectivité, ils s'intéressent directement à promouvoir la télésanté, à en apprendre les techniques et à faire en sorte que le projet se poursuive », a déclaré Donna Williams, une infirmière qui coordonne l'éducation en télésanté pour le projet.

Les coordonnateurs ont reçu une formation spécialisée pour être en mesure de relever le large éventail de défis que les patients peuvent présenter. Ils ont participé à une séance de formation intensive d'une semaine, en janvier dernier, à Balmertown, en Ontario – le siège social du projet de télésanté.

Depuis qu'ils occupent leur poste dans les cinq collectivités où le projet est en place, soit depuis le printemps 2002, les coordonnateurs ont vu Donna à de nombreuses reprises. Elle se rend toutes les semaines dans l'une des collectivités des Premières nations participantes – Deer Lake, Fort Severn, Keewaywin, North Spirit Lake et Poplar Hill – pour dispenser une formation pratique.

La formation est axée sur trois secteurs :

  • Premièrement, les coordonnateurs apprennent l'anatomie de base pour pouvoir communiquer avec les médecins et les spécialistes.
  • Ensuite, on leur offre l'occasion de se familiariser avec la technologie qu'ils utiliseront – otoscopes (pour l'examen des oreilles et du nez), caméras d'examen des patients et caméras de transmission de documents (pour lire les radiographies).
  • Enfin, les coordonnateurs mettent en pratique leurs compétences en communication afin d'être des interprètes efficaces et de créer un environnement sûr et sécuritaire pour leurs patients.

Certains coordonnateurs locaux, comme Rita, possèdent déjà une formation en soins de santé. Pour d'autres, l'expérience est entièrement nouvelle et ils doivent apprendre sur le tas.

« Tout le monde progresse très bien », nous apprend Donna. « L'apprentissage du volet technologique est très intimidant mais, à mesure qu'ils maîtrisent ces compétences, les coordonnateurs sont stimulés et se sentent beaucoup plus en confiance. Ils commencent déjà à faire la promotion des avantages potentiels de la télésanté dans leur collectivité. Je pense vraiment que nous sommes au début de ce qui deviendra une révolution dans l'accès aux soins de santé pour les Premières nations. »

Un gros effort – Une plus grosse récompense

Le projet de télésanté est l'un des meilleurs exemples de collaboration en vue d'une meilleure qualité de vie. Les partenariats – ou le partage de l'aide et des ressources du gouvernement et du secteur privé – sont responsables de l'infrastructure nécessaire pour faire de la télésanté une réalité.

Le projet n'a été rendu possible que grâce à l'infrastructure et au réseautage créés par un certain nombre de partenaires gouvernementaux et privés, et il en dépend entièrement. FedNor a contribué à réunir les partenaires pour qu'ils répondent aux besoins d'infrastructure de ces collectivités éloignées et à verser environ 10 millions de dollars afin d'établir la capacité de télécommunication et de large bande dans les dix-huit collectivités des Premières nations du Nord. En tout, 2 millions de dollars ont été versés à K-NET, qui représente les cinq Premières nations identifiées dans le Nord-Ouest de l'Ontario.

FedNor a en outre fourni 500 000 $ pour l'achat d'équipement de télémédecine, utilisé dans le cadre du projet. Ces fonds ont permis de relier K-NET au « réseau du Nord » beaucoup plus étendu en lui donnant accès à 60 lieux dans le Nord de l'Ontario, notamment à un certain nombre de sites médicaux qui revêtent une importance cruciale pour le projet pilote.

Industrie Canada, AINC et Santé Canada ont également été d'importants partenaires en prenant part à des activités qui débordent du cadre du projet.

Pour en apprendre davantage au sujet de K-NET et de la télésanté, visitez le site Web à l'adresse suivante : http://telehealth.knet.ca/.

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Images des enfants

CAS  DE  RÉUSSITE - Régions à proximité des centres urbains


La santé de nos collectivités est vitale pour notre bien-être individuel et national. Les Canadiens et les Canadiennes ont la responsabilité collective de protéger leurs enfants contre l'exploitation sous toutes ses formes. Le gouvernement du Canada appuie les initiatives ingénieuses qui encouragent les jeunes de notre pays à être les chefs de file de leur monde d'aujourd'hui et de demain. Le cas de réussite qui suit montre une démarche novatrice d'effort collectif et l'influence positive des pairs visant à offrir une solution de rechange saine à nos jeunes.

Faites le pari de résister à l'abus de drogues

Les jeunes sont confrontés à des choix tous les jours. Selon l'agent Kevin McDonald, le Programme de sensibilisation aux effets de la drogue (PSED) peut avoir une influence décisive. Ce programme de la GRC vise à aider les jeunes à faire de bons choix de vie et à éviter l'abus de drogues.

Le PSED n'est pas simplement un autre cours sur les dangers de l'alcool et de la drogue.

« C'est davantage un programme de préparation à la vie active », nous dit M. McDonald, en poste au détachement de la GRC à Sherwood Park, en banlieue d'Edmonton. « Personne n'avait pris le temps d'expliquer à bon nombre de ces jeunes que les choix qu'ils font maintenant sont déterminants pour leur avenir ».

Prévu au départ pour les élèves de sixième année, le programme a été élargi dans certaines collectivités pour inclure les élèves des premier et deuxième cycles du secondaire et même les adultes. Bien qu'il n'existe aucun étalon de mesure pour démontrer concrètement aux policiers que le programme est valable, vous n'avez pas à convaincre M. McDonald qu'il porte fruit.

« Du point de vue d'un instructeur, vous ne pouvez jamais évaluer un programme de prévention de la toxicomanie par des chiffres. S'il permet de sensibiliser un ou deux jeunes, il a bien servi. »

OSEZ choisir

Le PSED aide les enfants à s'affirmer et à ne pas succomber à la pression exercée par leurs pairs. Il leur montre comment conserver l'estime d'eux-mêmes et résoudre les conflits sans recourir à la violence. Après dix-sept semaines, les élèves « obtiennent un diplôme » lors d'une cérémonie qui attire souvent les parents et d'autres membres de la famille.

Tous les instructeurs ont pu constater que le programme a changé la vie de jeunes en difficulté. M. McDonald se rappelle d'un garçon issu d'un foyer désuni qui a décroché de l'école à l'âge de 13 ans et a commencé à vivre dans la rue. Il a vu un ami en train de s'auto-détruire à cause de la drogue avant de décider de se sauver lui-même en mettant en pratique ce qu'il avait appris dans le cadre du programme. À 17 ans, grâce à l'aide des services sociaux, il est retourné à l'école et a obtenu son diplôme la même année.

« Si nous avions ce programme dans toutes les écoles élémentaires, je suis persuadé qu'on verrait une différence dans la rue », a déclare M. McDonald, membre de la GRC depuis 26 ans. « Un changement dans l'attitude des enfants, un changement dans la demande de beaucoup de drogues vendues sur la rue. »

L'aide financière du Partenariat rural canadien contribue à garder vivant le rêve de l'agent McDonald. Après s'être occupé du programme pendant cinq ans, il se pourrait bien qu'il ait encore plus d'influence en devenant « mentor » – soit un agent qui forme d'autres instructeurs. Il estime avoir formé 300 instructeurs au cours des deux dernières années, et pas seulement en provenance de l'Alberta. Le programme est utile partout au Canada et il est mis en place en Colombie-Britannique, en Saskatchewan, au Manitoba et dans les Maritimes. Une bonne partie de cette formation a été rendue possible grâce au financement de 37 500 $ provenant de l'Initiative des projets pilotes du Partenariat rural canadien. Durant l'année scolaire 1998-1999, les fonds du Partenariat ont permis de former plus de 100 agents de la GRC en tant qu'instructeurs.

Le sergent Kevin Graham, de la Division K de la GRC à Edmonton, est l'un des responsables de la croissance du PSED. Il nous apprend que l'Alberta offre le plus gros programme du genre au monde, en ayant atteint 47 000 écoliers à ce jour. Aujourd'hui, 80 p. 100 des détachements de la GRC en Alberta enseignent le programme, y compris ceux des régions rurales, des réserves et des collectivités métisses. Compte tenu de la réussite croissante du programme, on prévoit qu'il se répandra davantage d'un océan à l'autre.

Le PSED commence par mettre les pendules à l'heure

« Les enfants sont exposés beaucoup plus jeunes à beaucoup plus de choses. Vous devez leur dire les choses telles qu'elles sont. Ils sont bombardés de messages selon lesquels les drogues sont « cool » et il n'y a pas de messages contradictoires expliquant pourquoi elles ne le sont. » aux dires de l'agent Graham.

« On n'assistera à aucun changement à la maison ou sur la rue tant qu'il n'y aura pas de changement dans les écoles. Seules l'éducation et la sensibilisation seront efficaces, et non l'application de la loi. »

Et le Partenariat rural canadien contribue à faire en sorte que ce changement se produise.

Pour en savoir plus long au sujet du PSDE, visitez le site Web à l'adresse suivante : http://www.dare.com/.

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Image de vieux quais de bateaux à vapeur

CAS  DE  RÉUSSITE - Coeur du Canada rural


Grâce à l'innovation et à l'initiative à l'échelle locale, les collectivités peuvent exercer une influence concrète sur leur propre économie. Le gouvernement du Canada continuera de donner suite à son engagement à investir dans l'avènement de collectivités en santé, dotées de l'infrastructure et des attraits culturels et sociaux nécessaires pour alimenter une croissance durable. Ce cas de réussite montre comment une circonstance favorable et une vision, avec l'appui de partenariats et de chefs de file locaux, ont pu insuffler une nouvelle vie à des installations vieillissantes.

La gestion communautaire des quais engendre de nouvelles possibilités

Les après-midi d'été, les vieux quais de bateaux à vapeur situés le long du cours inférieur du fleuve Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick, résonneront des clameurs de gens qui s'amusent. De 1816 à 1946, ces ports d'escale ont accueilli des voyageurs et des marchandises transportés par les bateaux à roue. Maintenant, ils sont en passe de devenir des sites d'aventure aquatique gérés par les collectivités.

C'est là une transformation excitante – qui fait florès dans de nombreuses collectivités. En insufflant ainsi une nouvelle vie au secteur riverain, on permet aux villes et aux villages de conserver une partie importante de leur histoire tout en créant une nouvelle industrie locale – le tourisme.

Il y a trois ans à peine, ces vieilles structures riveraines semblaient vouées à disparaître. Le ministère des Pêches et Océans (MPO) a annoncé qu'il abandonnait la propriété des quais, et la province a renoncé à en faire l'acquisition. Maintenant, grâce à un partenariat innovateur entre le MPO et la Société du fleuve Saint-Jean, douze des quais seront modernisés et affectés à des utilisations récréatives et commerciales communautaires.

En 1999, le projet a reçu une subvention de 21 000 $ dans le cadre de l'Initiative des projets pilotes du Partenariat rural canadien, qui incite les collectivités rurales à concevoir et à mettre à l'essai des solutions novatrices aux défis locaux. Dans le cas des collectivités du Nouveau-Brunswick où se trouvent ces quais, le défi consistait à découvrir un moyen de conserver le passé tout en se tournant vers l'avenir. Bon nombre de structures vieillissantes avaient été, pendant des générations, au coeur de l'activité économique locale.

« Quand la Société du fleuve Saint-Jean a appris que le MPO comptait se dessaisir de son réseau de 37 quais utilisés par les bateaux à vapeur et que le gouvernement provincial ne comptait pas en prendre possession, nous sommes intervenus », de déclarer Mme Muriel MacKenzie, ancienne présidente de la Société.

Bâtir un rêve

La Société est d'abord entrée en communication avec les collectivités situées près des quais pour voir si elles seraient intéressées à en prendre le contrôle. Au départ, certains se montraient réticents à se lancer dans un projet qu'ils jugeaient ambitieux. Charles Gaudet, chef du Service des ports pour petits bateaux au MPO dans la région des Maritimes, affirme que la Société était le choix idéal pour discuter de l'idée avec les collectivités hésitantes. Créée en 1991, la Société du fleuve Saint-Jean se consacre à la gérance de ce cours d'eau. Le mandat de cet organisme sans but lucratif consiste à célébrer et à conserver la vie dans le bassin hydrographique du fleuve.

« La Société du fleuve Saint-Jean nous offrait la meilleure solution parce que ses membres étaient prêts à négocier avec chaque collectivité », déclare M. Gaudet. « Ces personnes formaient un très bon groupe avec lequel on pouvait travailler, car elles représentaient les intérêts des collectivités. »

« Nous étions réellement préoccupés par le besoin d'assurer le droit historique de l'accès du public au fleuve pour chacune de ces collectivités », d'expliquer Mme MacKenzie. « Selon des enquêtes démographiques et touristiques, à mesure que les enfants du baby-boom prendront leur retraite, ils choisiront de vivre dans des régions rurales du Canada, particulièrement dans celles où l'on peut s'adonner à des activités nautiques de tous genres, notamment le kayak et la navigation de plaisance. Il existe donc un réel potentiel de croissance. »

La Coalition du développement durable du Bas-Saint-Jean, formée en 1998, vise à sensibiliser tous les intervenants aux questions touchant le transfert de la propriété des quais. La Coalition a choisi la Société du fleuve Saint-Jean pour s'occuper de la gérance des quais au nom de chaque collectivité.

Des comités communautaires composés de membres des collectivités locales et de représentants de la Société ont été créés. Après un an de travail consacré à répondre aux préoccupations et à dresser des plans durables, la proposition de partenariat de la Société du fleuve Saint-Jean a été acceptée par l'Initiative des projets pilotes du Partenariat rural canadien, soit à l'été de 1999.

« La Société s'est alors rendue dans chaque collectivité afin de déterminer exactement ce que chacune d'elles voulait faire avec son quai », déclare Mme MacKenzie.

Et l'on n'a pas oublié la pêche commerciale – le gagne-pain traditionnel de ces collectivités rurales. Reg Robinson, de Cambridge-Narrows, gagne sa vie à pêcher l'anguille et le gaspareau, poissons qui sont exportés vers les marchés européens et asiatiques.

« J'utilise cinq quais sur la rivière Saint-Jean », déclare-t-il. « Si je n'avais pas accès à ces quais, je devrais me retirer des affaires. »

La vision devient réalité

Sort des 37 quais : douze collectivités ont accepté que la Société du fleuve Saint-Jean devienne le « gestionnaire » de leurs quais, et 10 quais ont été transférés à des groupes communautaires locaux. Quatre autres quais sont détenus et gérés par des municipalités, et deux ont été cédés à des propriétaires privés; trois quais ont dû être démolis. L'avenir des six quais restants fait l'objet d'un examen.

Mme Liz Watson, membre du Comité consultatif du district de services locaux de Hampstead, n'a que des éloges à formuler à l'endroit de la Société du fleuve Saint-Jean.

« Je vis près du quai de Hampstead et suis heureuse que l'accès du public à celui-ci soit maintenant assuré », affirme-t-elle.

« L'impact sur chacune des collectivités est énorme », fait observer Mme MacKenzie.

« Grâce à cette initiative, chaque collectivité décidera exactement comment son quai sera utilisé, tant actuellement que dans l'avenir. Et, à une plus grande échelle, ce projet pourra servir de modèle pour d'autres initiatives coopératives des collectivités rurales dans d'autres régions du Canada. »

« Nous avons appris l'importance de commencer à la base, d'obtenir la participation de collectivités entières, puis de collaborer avec le gouvernement », de poursuivre Mme MacKenzie. « C'est une leçon importante qui peut être appliquée à toute entreprise coopérative à laquelle participent une collectivité et un gouvernement. »

La Société du fleuve Saint-Jean a reçu, du MPO, 375 000 $ pour l'entretien des douze quais qu'elle gère.

« La Société a investi le montant à long terme et cet argent sera utilisé au besoin », précise Mme MacKenzie. « Certains quais ont un besoin criant de réparations et d'améliorations alors que d'autres sont en meilleur état. »

La Société étudie actuellement diverses façons de réunir des fonds supplémentaires, notamment la perception de droits d'utilisation, afin que le projet des quais se poursuive indéfiniment.

« Aujourd'hui comme hier, les quais sont tellement intégrés à la vie du Bas-Saint-Jean qu'ils méritent d'être préservés, et c'est ce que ce partenariat nous a permis de faire », de conclure Mme MacKenzie.

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DEUXIÈME  CONFÉRENCE  RURALE  NATIONALE


Des mots porteurs d'avenir . . .

Qu'est-ce qui se passe lorsque vous réunissez 500 Canadiens et Canadiennes des régions rurales et éloignées pour une fin de semaine? Ils ont beaucoup de choses à dire! Et plus ils partagent leurs points de vue, plus ils constatent qu'il ont les mêmes intérêts...

Nous bâtirons notre avenir ensemble – un pays dynamique pour tous les Canadiens et toutes les Canadiennes. C'est ce que les délégués ont décidé à Charlottetown (Î.-P.-É.) lors de la deuxième Conférence rurale nationale, qui s'est déroulée du 4 au 6 avril 2002.

La Conférence a mis l'accent sur le renforcement des capacités des collectivités. Le message était clair... des gens et des ressources travaillant ensemble à assurer notre réussite. La Conférence témoigne de la volonté du gouvernement du Canada de se mettre à l'écoute des citoyens des régions rurales et éloignées du pays et d'apprendre d'eux.

Comment renforcer nos collectivités? Commençons par prendre appui sur ce que nous savons, puis partageons nos avantages avec les autres. Peu importe d'où provenaient les délégués à la conférence, ils formaient une seule entité à Charlottetown et partageaient un même objectif : améliorer la qualité de vie dans leur région. Les délégués issus du coeur du Canada rural, des régions rurales situées à proximité des centres urbains et des régions éloignées et du Nord ont unanimement reconnu que le développement durable à long terme nécessitait un engagement – et des ressources pour permettre de le réaliser.

Le Canada rural ne possède peut-être pas toutes les commodités propres aux centres urbains, mais on y retrouve de la fierté, de l'intégrité et un sens de la communauté. Ce sont là, avec le leadership et la vision, des valeurs solides. La Conférence rurale nationale a aidé les chefs de file des collectivités à comprendre leur rôle. Ils ont appris où trouver les services pouvant aider au développement des collectivités, tant économique que social.

Le succès ne saurait découler d'une simple conférence de deux jours. Tout au plus peut-on mettre les semences en terre. Il faut du temps, des efforts et de la patience pour bâtir un avenir prospère. La Conférence a fourni l'occasion de se pencher sur les défis que le Canada rural doit relever pour demeurer le pivot de l'économie de ressources du pays. Elle a éclairé notre prochaine génération de chefs de file et montré à quel point leur participation est essentielle à l'avenir du Canada rural.

L'allocution d'ouverture de l'honorable Andy Mitchell, secrétaire d'État au Développement rural, se voulait une source d'inspiration, le but visé étant d'inciter les délégués à échanger et à travailler ensemble à la recherche de solutions. Tant dans les discussions qu'il a dirigées que dans les engagements personnels qu'il a pris au cours de la séance de questions, le message du ministre Mictchell était clair :

« Le gouvernement du Canada est déterminé à travailler avec vous à faire en sorte que ce pays, grâce au dynamisme de son secteur rural, ait la chance de prospérer au XXIe siècle ».

Séances préconférence

Deux séances préparatoires – le Forum des jeunes ruraux et le Forum sur le Réseau rural national – ont fait ressortir des idées et des enjeux à débattre lors de la conférence elle-même. Les délégués ont exploré des défis et possibilités recelant la promesse d'un avenir meilleur.

Forum des jeunes ruraux

Le Forum des jeunes ruraux avait pour objet de préparer notre prochaine génération. Les jeunes gens veulent participer maintenant à créer le monde de demain. Ils veulent apprendre à devenir de meilleurs chefs de file. Ils veulent être informés et être entendus.

Les jeunes ont besoin de formation et de ressources – en particulier un accès Internet à large bande – pour pouvoir faire une différence. Forts de l'engagement du gouvernement fédéral à bâtir un Canada rural et éloigné dynamique et durable, les jeunes gens représentent notre réussite présente et à venir.

Forum sur le Réseau rural national

Le Forum a mis l'accent sur les moyens d'aider les collectivités à mettre en commun leur expertise, leur expérience et leurs connaissances. Les avantages sont nombreux, allant de la mise en valeur des ressources humaines dans le Canada rural et éloigné à une participation de ce dernier à l'élaboration des politiques gouvernementales.

Le Réseau reliera entre elles les collectivités rurales de toutes les régions du pays pour leur permettre de partager informations et ressources. Nous sommes un pays composé de gens divers qui partagent les mêmes objectifs et se targuent d'une qualité de vie élevée, peu importe où ils vivent. Fondé sur les collectivités, notre réseau rural national utilisera une approche ascendante pour contribuer à développer les ressources humaines des régions rurales et éloignées du Canada.

Un comité directeur poursuit la mise en oeuvre du Réseau rural national, grâce à de solides partenariats qui créeront un système efficace. Un forum de suivi est en voie de planification.

Bâtir un avenir plus prometteur

La deuxième Conférence rurale nationale n'avait qu'un but : faire en sorte que les régions rurales et éloignées du Canada demeurent branchées et continuent de contribuer à leur propre succès. Ce qui est ressorti des 45 ateliers, réunions en petits groupes et discours (conférenciers invités), c'est un ensemble de cas de réussite concrets, d'idées novatrices et de solutions pratiques, partagés par les dirigeants locaux de toutes les parties du pays.

Les délégués ont discuté du besoin d'acquisition de compétences en leadership en raison de l'écart croissant au sein de nombreuses régions rurales et éloignées d'où pourraient émerger de nouveaux chefs de file. Parmi les solutions possibles :

  • Promotion des valeurs et des atouts du Canada rural.
  • Accueil de nouveaux venus qui seraient ouverts au changement et aux nouvelles idées.
  • Appui envers les « champions » de la collectivité.
  • Maintien des jeunes au sein de l'équipe.

On a aussi abordé le défi de l'acquisition de compétences pour la nouvelle économie. Vu l'insuffisance des ressources, il a été difficile pour les Canadiens des régions rurales et éloignées d'aller de pair avec la « nouvelle » économie du savoir.

Entre autres, les délégués ont discuté des solutions suivantes :

  • Aide du gouvernement du Canada sous forme de programmes et de publications conçus pour favoriser les initiatives locales visant à renforcer, à long terme, les ressources locales.
  • Amélioration de l'apprentissage à distance et des cours offerts par les collèges communautaires et les conseils scolaires locaux.
  • Mentors locaux et organisations communautaires.

Voici d'autres questions abordées lors de la Conférence :

  • Coordination accrue entre les gouvernements provinciaux et territoriaux en vue d'une meilleure prestation des programmes et des services.
  • Investissement dans le capital humain et l'innovation humaine, ainsi que dans la technologie.
  • Adaptation du développement rural en fonction des réalités particulières des collectivités éloignées et du Nord.
  • Établissement de partenariats entre les adultes et les jeunes.
  • Meilleur accès aux soins de santé et à l'éducation.
  • Prise en compte du Canada rural dans la politique d'immigration du Canada.

Fiche de rendement du Plan d'action rural

Par l'écoute et en donnant suite aux enjeux et aux préoccupations des Canadiens et des Canadiennes des régions rurales et éloignées, le gouvernement du Canada a jeté les bases d'un effort fédéral coordonné à l'égard de ces priorités. Lors de la toute première Conférence rurale nationale, le gouvernement du Canada a pris l'engagement de donner suite aux priorités des citoyens des régions rurales et éloignées du Canada et a établi, à cette fin, le Plan d'action rural. Fondé sur la rétroaction des participants à la conférence, le plan décrit les principales priorités et les prochaines étapes des mesures gouvernementales dans les régions rurales et éloignées du Canada.

La Fiche de rendement du Plan d'action rural (voir annexe 1), rendue publique lors de la deuxième Conférence rurale nationale, illustre de façon concrète comment le gouvernement du Canada a respecté cet engagement et continue de le faire. Il décrit les progrès réalisés à l'égard des prochaines étapes déterminées dans le Plan d'action rural et donne des exemples d'initiatives et de résultats clés.

C'est par le biais d'innombrables initiatives de ce genre et grâce au Partenariat rural canadien que le gouvernement du Canada étend son aide aux Canadiens des régions rurales et éloignées pour leur permettre de se forger un avenir meilleur.

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LA  VOIE  DE  L'AVENIR


Comment allons-nous profiter de ce que le XXIe siècle a à offrir? En travaillant ensemble à créer des solutions durables axées sur les collectivités. L'engagement du Partenariat rural canadien favorise une telle évolution. L'élaboration de politiques, la coordination, le partage d'informations et le soutien des ressources ont produit des résultats spectaculaires en amenant les citoyens à prendre en charge la croissance des collectivités et à s'en faire les « champions ». Le gouvernement du Canada aide à former ces partenariats stratégiques et à les soutenir; de cette façon, il se maintient à l'avant-garde de ceux qui façonnent notre nation.

Par le truchement du Cadre stratégique rural national, le gouvernement du Canada travaillera de concert avec les provinces et les territoires à assurer à long terme la viabilité des collectivités rurales et éloignées. La mise en oeuvre du cadre donnera lieu à une démarche mieux intégrée à l'égard des questions rurales dans tous les ministères et organismes de l'administration fédérale.

Le Secrétariat rural a adopté une démarche axée sur les résultats pour la préparation de rapports fondés sur les besoins des résidants ruraux, ce qui comporte une vision claire des effets à long terme des programmes de développement rural. La gestion fondée sur les résultats, le cadre de responsabilisation et la démarche de vérification axée sur le risque permettront au Secrétariat rural d'évaluer ses risques et résultats, d'ajuster ses activités et de continuer à améliorer le service à la clientèle tout en restant axé sur les citoyens. L'information basée sur les résultats aidera les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux à prendre des décisions éclairées sur la conception et la prestation des politiques et programmes, tout en fournissant des résultats concrets aux parlementaires et aux Canadiens.

Que faire maintenant?

En unissant leurs efforts, leur capacité d'innovation et leur ingéniosité à l'échelle locale, les gens trouvent des solutions à la création d'un avenir durable.

Voici quelques exemples de la façon dont le gouvernement du Canada travaille à réaliser cet objectif.

  • Planification communautaire – Faire l'utilisation maximale des ressources en place au moment de bâtir l'avenir.
  • Soutien du leadership – Appuyer les champions locaux grâce à la formation et l'orientation.
  • Partenariats inter-collectivités – Force du nombre, partage des ressources et atteinte des objectifs communs.
  • Réseau de Service Canada – Étendre la connectivité à tous les citoyens, partout au pays.
  • Réseau national des jeunes – Aider les jeunes à faire une différence aujourd'hui et pour demain.
  • Conférence nationale de la jeunesse rurale – prévue pour 2003.
  • Réseau rural national – mettre en commun nos forces dans notre société du savoir.
  • Réunion nationale des équipes rurales régionales – élaborer une approche horizontale aux partenariats.
  • Comité consultatif du ministre sur les questions rurales – donner une voix aux Canadiens des régions rurales et éloignées.

Ensemble, nous pouvons y parvenir. Avec une participation active des jeunes, les occasions d'améliorer la qualité de vie dans les régions rurales et éloignées du Canada seront illimitées. Le Partenariat rural canadien continuera d'être la plaque tournante des innovations et des découvertes qui sont davantage sensibles aux besoins des Canadiens ruraux.

Le gouvernement du Canada écoute, partage et se concerte pour assurer notre réussite.

« Soyez les catalyseurs de l'action dans vos collectivités. » –
L'honorable Andy Mitchell

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Annexe 1

Image de la Fiche de rendement du Plan d'action rural




Annexe 2

Liste des membres du Partenariat rural canadien
(Groupe de travail interministériel)

Agriculture et Agroalimentaire Canada
www.agr.gc.ca

Agence de promotion économique du Canada atlantique
www.acoa.ca

Agence des douanes et du revenu du Canada
www.ccra-adrc.gc.ca

Développement économique Canada pour les régions du Québec
www.dec-ced.gc.ca

Société canadienne d'hypothèques et de logement
www.cmhc-schl.gc.ca

Société canadienne des postes
www.canadapost.ca

Agence canadienne d'évaluation environnementale
www.ceaa.gc.ca

Patrimoine canadien
www.pch.gc.ca

Commission canadienne du tourisme
www.canadatourisme.com

Citoyenneté et Immigration Canada
www.cic.gc.ca

Ministère des Finances Canada
www.fin.gc.ca

Ministère de la Justice Canada
www.canada.justice.gc.ca

Ministère de la Défense nationale
www.dnd.ca

Environnement Canada
www.ec.gc.ca

Financement agricole Canada
www.fcc-sca.ca

Initiative fédérale du développement économique dans le Nord de l'Ontario (FedNor)
www.fednor.ic.gc.ca

Pêches et Océans Canada
www.dfo-mpo.gc.ca

Santé Canada
www.hc-sc.gc.ca

Développement des ressources humaines Canada
www.hrdc-drhc.gc.ca

Affaires indiennes et du Nord Canada
www.inac.gc.ca

Industrie Canada
www.ic.gc.ca

Ressources naturelles Canada
www.NRCan-RNCan.gc.ca

Bureau du Conseil privé
www.pco-bcp.gc.ca

Travaux publics et Services gouvernementaux Canada
www.pwgsc.gc.ca

Gendarmerie royale du Canada
www.rcmp-grc.gc.ca

Statistique Canada
www.statcan.ca

Transports Canada
www.tc.gc.ca

Secrétariat du Conseil du Trésor
www.tbs-sct.gc.ca

Diversification de l'économie de l'Ouest Canada
www.wd.gc.ca

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Mise à jour: 2002-12-11
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