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Partenariat rural canadien
Dialogue rural



Dialogue avec les jeunes des régions rurales
« Inclusion des jeunes dans
l'Équipe rurale de la Nouvelle-Écosse »

Truro (Nouvelle-Écosse)
Les 5 et 6 mars 2004


No de publication : 2264F
© Sa Majesté la Reine du Chef du Canada, 2004
No de catalogue : A114-1/2004F-HTML
ISBN : 0-662-76873-6

Le présent rapport est disponible sur le site Web suivant :
www.rural.gc.ca/dialogue/reports_f.phtml.
Pour de plus amples renseignements sur le Dialogue rural,
veuillez composer le 1 888 781-2222 (numéro sans frais).


 

Table des Matières



 1. AVANT-PROPOS


Le présent rapport est un résumé des discussions qui ont eu lieu durant le Dialogue avec les jeunes des régions rurales, intitulé « Inclusion des jeunes dans l’Équipe rurale de la Nouvelle-Écosse », qui s'est déroulé à Truro (Nouvelle-Écosse) les 5 et 6 mars 2004. Aucune restriction n’a été imposée aux participants et participantes durant les discussions qui se sont tenues lors des séances de remue-méninges. Afin de présenter un rapport fidèle aux discussions libres, nous avons également inclus les recommandations des participants et participantes, qui sont hors des compétences fédérales. Les points de vue exprimés ne sont pas nécessairement ceux du gouvernement du Canada.


 2. INTRODUCTION


Le Dialogue avec les jeunes des régions rurales faisait partie du Dialogue rural, qui est une discussion bidirectionnelle continue entre le gouvernement du Canada et les Canadiens et les Canadiennes des régions rurales, éloignées et du Nord. Lancé en 1998, le Dialogue rural est le principal élément de l’engagement des citoyens et des citoyennes dans le cadre de l’Initiative du Partenariat rural canadien (PRC). Le PRC vise à favoriser le développement des collectivités rurales en adoptant de nouvelles approches et pratiques qui permettent de répondre aux enjeux des régions rurales, éloignées et du Nord. Le processus du Dialogue aide le gouvernement du Canada à comprendre les préoccupations et les enjeux locaux et régionaux, ainsi qu’à fournir aux citoyens et citoyennes des régions rurales, éloignées et du Nord l’occasion d’influer les politiques, programmes et services du gouvernement du Canada qui les touchent.

Le Dialogue répondait à l’engagement pris lors de la Conférence rurale nationale de 2002, qui s’est déroulée à Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard), d’entretenir un dialogue continu avec la jeunesse rurale du Canada.

Le Dialogue avec les jeunes des régions rurales regroupait seize participants et participantes de toutes les régions rurales de la Nouvelle-Écosse. Le Dialogue était parrainé par le Secrétariat rural et l’Équipe rurale de la Nouvelle-Écosse, qui comprend des représentants de plusieurs ministères et organismes du gouvernement fédéral et de ministères provinciaux, ainsi que des membres des collectivités.

Le Dialogue avait pour objectifs :

  • d’entreprendre l’élaboration d’une lentille jeunesse pour l’Équipe rurale de la Nouvelle-Écosse.
  • d’élaborer des lignes directrices visant l’inclusion des jeunes dans l’Équipe rurale de la Nouvelle-Écosse.
  • d’élire un représentant de la Nouvelle-Écosse rurale au Conseil du Réseau national de la jeunesse rurale.

Les discussions du Dialogue ont porté, entre autres, sur les sujets suivants : l’expérience de la jeunesse rurale; les activités du Réseau national de la jeunesse rurale; l’élaboration de lignes directrices pour l’inclusion des jeunes dans l’Équipe rurale de la Nouvelle-Écosse; l’élaboration d’une lentille jeunesse; et les prochaines étapes pour l’adhésion au Groupe de travail jeunesse de l’Équipe rurale de la Nouvelle-Écosse.

Au cours des activités, les participants et participantes ont aussi été appelés à faire part de leur expérience de la vie dans une collectivité rurale. Les deux enjeux primordiaux qui en sont ressortis ont été : 1) le besoin d’emplois intéressants qui donneraient aux jeunes la possibilité de rester dans leur collectivité rurale; et 2) le besoin d’installations récréatives et de loisirs qui donneraient aux jeunes la possibilité de demeurer physiquement actifs et de participer à la vie de leur collectivité.


 3. ENJEUX LIÉS AUX PRIORITÉS RURALES


(A) Accès aux programmes et services du gouvernement du Canada

  • Les gouvernements devraient prendre plus de moyens pour s’assurer que des possibilités d’emploi appropriées pour la jeunesse rurale existent. Ceci pourrait comprendre l’entrepreneuriat chez les jeunes ou des stages significatifs dans un domaine d’étude.
  • Les jeunes, en général, devraient acquérir une meilleure connaissance des programmes et des services gouvernementaux qui s’offrent à eux. Actuellement, les jeunes des régions rurales sont fortement intéressés à participer à la vie de leur collectivité; cependant, ils n’ont pas les connaissances et les compétences nécessaires pour entreprendre les premières démarches conduisant aux programmes et services disponibles.

(B) Débouchés, programmes et services pour la jeunesse rurale

  • La jeunesse rurale pense qu’elle constitue une ressource non exploitée dans les collectivités rurales. Malheureusement, elle pense souvent qu’il lui faut déménager vers les centres urbains pour obtenir un emploi intéressant et pour profiter de possibilités de formation.
  • Souvent les jeunes peuvent se sentir exclus de leur collectivité locale à cause de l’attitude des adultes. Les possibilités de créer des partenariats adultes-jeunes et l’acceptation des opinions des jeunes peuvent renverser ces tendances et conduire à une plus grande participation des jeunes.
  • Un plus grand nombre de jeunes pourraient participer aux conseils gouvernementaux et aux partenariats horizontaux pour servir de porte-parole à leur collectivité et pour faire connaître les besoins de la jeunesse rurale. Pour cela, il faudra peut-être des compromis de la part des membres adultes participant à ces comités qui en général se réunissent principalement les jours ouvrables.
  • Les gouvernements pourraient parrainer des diplômés locaux en leur offrant un emploi et des possibilités de participation afin d’améliorer la capacité communautaire.
  • Les gouvernements pourraient encourager les services de mentorat à l’intention des jeunes entrepreneurs qui veulent lancer une entreprise avec d’autres entrepreneurs prospères.

(C) Mise en valeur du potentiel, d’acquisition de leadership et de perfectionnement des compétences des collectivités

  • Les jeunes devraient être encouragés à participer davantage aux activités bénévoles dans leur collectivité locale. Il en résulterait, en retour, une plus grande participation des jeunes, des occasions de créer des partenariats positifs avec des adultes et des mentors, et la possibilité pour les jeunes de se placer en position de contribuer à l’amélioration de la capacité des collectivités locales.
  • L’organisation de cérémonies de remise de prix à des jeunes pourrait être un moyen pour les collectivités de montrer qu’elles apprécient les efforts et les opinions des jeunes qui participent à des activités novatrices et significatives de développement communautaire.

(D) Infrastructure pour le développement des collectivités

  • L’accès à des installations récréatives est très limité dans les collectivités rurales. Il a été souligné que dans certaines collectivités, les installations de gymnastique et de sport fonctionnent moins de dix heures par semaine. Des fonds additionnels pourrait permettre à ces installations d’augmenter le nombre d’heures d’ouverture et de créer plus de programmes engageant la participation des jeunes. Par ailleurs, lorsque les jeunes ruraux excellent en sport, ils sont souvent obligés de migrer vers des centres urbains pour accéder à des installations plus modernes.
  • Le tourisme est l’un des grands secteurs économiques de la Nouvelle-Écosse, mais la croissance dans cette industrie est limitée dans certaines régions en raison du piètre état de l’infrastructure routière. Les routes cahoteuses et les nids-de-poule découragent souvent les touristes. En conséquence, les régions rurales peuvent perdre ces possibilités.
  • Les jeunes pensent aussi que des programmes financiers additionnels sont nécessaires pour accroître les transports publics et l’accès aux régions rurales.
  • L’accès à l’Internet haute vitesse dans les collectivités rurales est limité. Les collectivités plus petites doivent avoir accès à la technologie et à l’Internet à larges bandes pour pouvoir soutenir la concurrence sur les marchés mondiaux naissants.

(E) Accès à l’éducation

  • Les campus des collèges communautaires des régions rurales ne sont pas économiquement viables en raison d’un manque d’intérêt et d’inscriptions. Par le truchement du Collège communautaire de la Nouvelle-Écosse, les gouvernements pourraient promouvoir des possibilités d’éducation dans les collectivités rurales et offrir plus d’incitatifs qui profiteraient à la jeunesse rurale.
  • Les participants et participantes ont souligné qu’un étudiant d’université de la Nouvelle-Écosse a en moyenne une dette de 30 000 $ lorsqu’il reçoit son diplôme d’un programme du premier cycle. En général, le premier emploi d’un étudiant sortant lui assure un salaire d’environ 25 à 30 000 $ par année, ce qui n’est souvent pas suffisant compte tenu du coût de la vie et du remboursement de son prêt étudiant de 500 $ par mois. Ce fardeau pourrait être allégé avec des incitatifs financiers spéciaux qui seraient offerts aux jeunes ruraux qui fréquentent l’université puis retournent dans les collectivités rurales pour y travailler.
  • Les résidants et résidantes des collectivités rurales devraient avoir la possibilité d’acquérir les compétences nécessaires pour travailler chez les employeurs locaux. De la sorte, on favoriserait « des solutions locales aux problèmes locaux ». Il a été remarqué que le recrutement d’employés qualifiés de l’extérieur des collectivités réduit les chances des citoyens et citoyennes locaux.

 4. AUTRES ENJEUX IMPORTANTS OU SUJETS PERTINENTS


(A) Inclusion des jeunes dans l’Équipe rurale de la Nouvelle-Écosse

  • Les participants et participantes ont signalé que des lignes directrices devraient être élaborées pour faciliter l’inclusion des jeunes dans l’Équipe rurale de la Nouvelle-Écosse. De plus, ces lignes directrices devraient répondre aux critères suivants :
    1. inclure plus d’un jeune participant à l’Équipe rurale;
    2. assurer une représentation diversifiée à l’échelle régionale;
    3. offrir des explications à propos des termes gouvernementaux, des points à l’ordre du jour et des programmes;
    4. veiller à ce que les résultats soient visibles pour conserver la participation des jeunes car ils sont orientés vers l’action;
    5. définir clairement les rôles et les responsabilités;
    6. parvenir à un compromis – adapter les plans (comme les heures de réunion) pour être plus inclusif des jeunes.
  • À titre de membres de l’Équipe rurale de la Nouvelle-Écosse, les jeunes: 1) participeraient activement aux activités de l’Équipe, 2) auraient la possibilité de prendre un rôle de leadership et d’influer sur le plan d’action; et 3) recevraient de l’aide et bénéficieraient du mentorat de membres expérimentés de l’Équipe.

(B) Élaboration d’une lentille jeunesse

  • Pour tenir compte de la contribution et de l’opinion des jeunes durant la préparation des activités de l’Équipe rurale de la Nouvelle-Écosse, il faut une lentille jeunesse efficace.
  • Après une période initiale consacrée à l’apprentissage et à la compréhension de cet outil, les participants et participantes ont examiné les aspects nécessaires, à leur avis, pour procéder à l’élaboration d’une lentille jeunesse.
  • Les participants et participantes ont conclu qu’une lentille jeunesse devait être simple et devait être employée pour examiner les activités de l’Équipe afin de s’assurer qu’elles : laissent un temps suffisant pour les discussions avec les jeunes; présentent des explications claires sur les enjeux; et suscitent la confiance que la contribution des jeunes sera reconnue comme significative et sera acceptée par l’Équipe rurale.
  • Par ailleurs, les jeunes participants et participantes ont souligné qu’ils auraient besoin de preuves des actions prises, qu’il faudrait une grande diversité de participants et participantes engagés dans le processus, et que le soutien d’un mentor serait aussi nécessaire pour qu’une lentille jeunesse soit efficace.

 5. CONCLUSIONS ET PROCHAINES ÉTAPES


Les membres de l’Équipe rurale de la Nouvelle-Écosse ont fréquemment discuté de la jeunesse rurale. Bien qu’ils soient au courant des possibilités offertes à la jeunesse et qu’ils reconnaissent l’existence des nombreux obstacles qui se présentent à elle, les membres sont aussi conscients du fait qu’ils n’ont pas une compréhension exhaustive des réalités des jeunes. En conséquence, l’Équipe rurale de la Nouvelle-Écosse a cherché des moyens d’être plus inclusif des jeunes, d’encourager la participation des jeunes à ses activités. Avec cet objectif à l’esprit, les participants et participantes ont élaboré des lignes directrices sur l’inclusion des jeunes dans l’Équipe rurale de la Nouvelle-Écosse. Les jeunes participants et participantes ont également entrepris une discussion sur la façon qu’une lentille jeunesse pourrait être appliquée aux activités de l’Équipe.

Les participants et participantes au Dialogue ont été invités à se joindre au Groupe de travail jeunesse de l’Équipe rurale de la Nouvelle-Écosse. Les prochaines étapes pour ce groupe seront :

  1. de mettre la dernière main aux lignes directrices sur l’inclusion des jeunes;
  2. de développer davantage la lentille jeunesse; et
  3. de participer au Réseau national de la jeunesse rurale.

Aux prochaines réunions, on encouragera aussi la formation de partenariats avec des réseaux semblables de jeunes ainsi que des efforts de collaboration. Ces efforts seront saisis par l’Équipe rurale de la Nouvelle-Écosse par de fréquentes mises à jour et des comptes rendus de réunions. L’Équipe rurale de la Nouvelle-Écosse examinera également la possibilité d’un dialogue annuel avec les membres du Groupe de travail jeunesse pour mieux saisir l’expérience de la jeunesse rurale et promouvoir son inclusion.

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Mise à jour : 2004-05-27
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