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Partenariat rural canadien
Programme d'échange entre jeunes des milieux ruraux et urbains :
Un projet du millénaire d'Agriculture et Agroalimentaire Canada
RAPPORT FINAL - Avril 2002
No de AAC publication : 2117/B
No de catalogue : A22-248/2002
ISBN : 0-662-66461-2
© Ministère des Travaux publics et des Services gouvernementaux du Canada, 2002
RÉSUMÉ
Ce résumé constitue un aperçu du Programme d'échange entre jeunes des milieux ruraux et
urbains d'Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) qui s'inscrivait dans le cadre des
activités du millénaire entreprises au cours de l'an 2000.
Le programme a offert à des jeunes des milieux ruraux et urbains la possibilité de mettre en
commun certaines expériences et d'en acquérir de nouvelles, et de mieux comprendre le milieu
dans lequel ils vivent. Le Programme portait sur quatre des onze priorités formulées au cours du
Dialogue rural de 1998. Ces priorités correspondaient directement aux préoccupations des
Canadiens vivant en milieu rural.
Neuf projets ont été approuvés et entrepris par diverses organisations. Ces projets ont réuni des
jeunes de toutes les provinces et de tous les territoires du Canada. Plus de 1 600 jeunes
Canadiens de 14 à 19 ans ont participé au programme. De nombreux accompagnateurs, employés
et bénévoles se sont joints à eux. Les projets étaient diversifiés et bien adaptés aux possibilités et
aux besoins locaux.
Les coûts de déplacement variaient beaucoup d'un participant à un autre, selon le point de départ
de chacun. En effet, faire participer des jeunes d'endroits éloignés coûte beaucoup plus cher que
de faire participer des jeunes de milieux ruraux et urbains situés à proximité. En tenant compte
du budget fixe affecté au programme, on a tenté d'établir un compromis entre un nombre
maximum de participants qui auraient été originaires de milieux urbains et ruraux peu éloignés,
et un nombre important de jeunes provenant de régions éloignées.
Agriculture et Agroalimentaire Canada a versé environ 482 000 $ aux projets. Grâce à un large
éventail de partenariats de financement et autres contributions, la valeur totale du programme a
été portée à près de 1 190 000 $.
Les organisations de prestation de services croient qu'il s'agit d'un programme très efficace et
pensent que les programmes de ce genre sont très précieux pour les jeunes de milieux ruraux.
Patricia Achtereekte
Coordonnatrice
Programme d'échange entre jeunes de milieux ruraux et urbains
Secrétariat rural
Agriculture et Agroalimentaire Canada
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
« Partout au pays, les Canadiens célèbrent le nouveau millénaire de façon excitante et significative »
Bureau du Canada pour le millénaire
1. CONTEXTE
1.1 Le gouvernement du Canada célèbre le millénaire
« Je n'avais jamais eu la chance de rencontrer un groupe de personnes aussi diversifié. C'était fantastique de travailler avec elles. »
Participant
| En mars 1998, le gouvernement du Canada a
lancé son plan d'action pour le millénaire et a
créé le Bureau du Canada pour le millénaire
afin de coordonner les activités. En
mai 1998, le gouvernement a annoncé la
mise en place du programme canadien des
partenariats du millénaire et a engagé
145 millions de dollars (sur trois ans) pour appuyer les initiatives du programme qui incitaient les
Canadiens à explorer leur patrimoine, à célébrer leurs réalisations, à bâtir leur avenir et à laisser
un héritage durable.
Sous le thème général « Des souvenirs à partager, un rêve à façonner », le gouvernement a
élaboré un ensemble de thèmes pour les projets du millénaire :
- Célébration des réalisations
- Exploration de notre patrimoine
- Échange d'idées et d'approches
- Environnement durable
- Jeunes
- Innovation
- Mise en évidence de notre patrimoine par des moyens d'expression artistique et culturelle
En octobre 1998, le vice-premier ministre Herb Gray a fait la première d'une série d'annonces
relatives au Programme canadien des partenariats du millénaire. Les projets, annoncés en
plusieurs vagues, se classaient en quatre catégories : environnement, arts et culture, histoire et
jeunes. Parmi les projets, on comptait des célébrations, des conférences, des rénovations, des
manifestations sportives, la création d'une nouvelle organisation et des activités et projets non
commerciaux. Parmi les bourses créées, notons le Fonds canadien des bourses d'études du
millénaire, le Programme canadien des partenariats du millénaire et le Fonds du millénaire pour
les arts du Conseil des Arts du Canada.
Un site Web contenant des renseignements sur le Programme canadien des partenariats du
millénaire et sur l'Initiative connexe du gouvernement du Canada a aussi été créé (www.
millennium.gc.ca). Ce site comprenait un babillard communautaire où tous les Canadiens étaient
invités à afficher des renseignements sur les projets et les activités organisés dans leur
collectivité à l'occasion du millénaire.
1.2 Activités d'Agriculture et Agroalimentaire Canada pour le millénaire
« On ne peut prédire l'avenir, mais on peut s'y préparer. »
Anonyme
|
Agriculture et Agroalimentaire Canada a mis
en place un processus interministériel afin de
trouver et de mettre en œuvre des projets pour
célébrer le millénaire. AAC a mis sur pied un
comité et a élaboré ses propres thèmes de
projets internes (Héritage, Lien entre les générations, Contribution du ministère à la société et
Lien avec les collectivités dans lesquelles nous travaillons). Le Ministère espérait que ces projets
et ces activités agiraient comme catalyseurs pour permettre une plus grande compréhension et un
plus grand respect entre les jeunes Canadiens des milieux urbains et ruraux, y compris les jeunes
Autochtones.
Dans le cadre du plan gouvernemental visant à offrir plus de possibilités aux Canadiens des
milieux ruraux, le Secrétariat rural d'AAC a déterminé que le Programme d'échange entre jeunes
des milieux ruraux et urbains constituait un projet prioritaire. AAC estimait qu'en exposant des
jeunes à des expériences et à des points de vue divers, le Programme permettrait de créer des
liens entre les collectivités et de faire la preuve que, quelle que soit sa taille, chaque collectivité
apporte une contribution essentielle au tissu économique, social et culturel du Canada.
De plus, cette initiative abordait quatre des onze priorités formulées au cours de Dialogue
rural 1998. Ces quatre priorités portaient directement sur les préoccupations des Canadiens des
milieux ruraux, notamment :
- Offrir davantage de possibilités, de programmes et de services destinés à la jeunesse rurale, y
compris les jeunes Autochtones.
- Accroître la mise en valeur du potentiel des collectivités rurales, l'acquisition de leadership et
le perfectionnement des compétences.
- Favoriser des partenariats stratégiques - au sein même des collectivités, entre les collectivités
et entre les gouvernements - pour faciliter le développement des collectivités rurales.
- Promouvoir le Canada rural comme un endroit où il fait bon vivre, travailler et élever une
famille, et reconnaître la valeur que le Canada rural ajoute à l'identité et au bien-être du pays.
Ces priorités ont été validées au cours de l'Atelier rural national qui a eu lieu en octobre 1998, et
intégrées au Cadre d'action fédéral à l'intention du Canada rural de 1999.
Le Programme d'échange entre jeunes a également permis d'établir des liens entre les jeunes des
milieux ruraux et urbains, qui ont pu échanger leurs expériences et en acquérir de nouvelles, et
accroître leur compréhension du milieu dans lequel ils vivent.
1.3 Programme d'échange entre jeunes des milieux ruraux et urbains
1.3.1 Objectifs
« Tous les participants en conviennent : la leçon la plus précieuse qu'ils ont apprise est l'importance du respect. Qu'il s'agisse d'un ami, d'un étranger ou de soi-même, apprécier et comprendre chaque personne pour ce qu'elle est constitue en soi une grande réalisation. »
Participant
|
Le principal objectif du programme
d'échange entre jeunes des milieux ruraux et
urbains était de favoriser un sens commun de
la citoyenneté fondé sur des valeurs et des
principes partagés qui favorisent une
participation civique transcendant les
barrières linguistiques, culturelles et
géographiques. On a tenté de réunir des
jeunes de milieux ruraux et urbains en les
faisant participer à diverses activités. Ces
projets ont contribué à établir une compréhension commune. Ils ont également favorisé
l'établissement de réseaux efficaces à long terme entre les collectivités rurales et urbaines.
De nombreux Canadiens provenant de milieux ruraux et de régions éloignées ont peu de contacts
avec le « Canada multiculturel ». Le fait de réunir des jeunes de milieux ruraux et urbains a
permis d'apprendre des choses sur les uns et les autres, de mettre en commun des idées et d'être
confrontés à des différences culturelles.
1.3.2. Critères
Le programme devait respecter les critères suivants :
- Le Programme d'échange entre jeunes des milieux ruraux et urbains devait comporter des
échanges entre les collectivités rurales et urbaines.
- Des organisations sans but lucratif s'occuperaient de la coordination et de la réalisation des
échanges.
- Pour ce projet, on entendait par « jeunes » les personnes âgées de 13 à 20 ans.
- Les échanges pouvaient être inter ou intraprovinciaux.
- Les candidats seraient choisis selon l'intérêt qu'ils ont manifesté à participer à l'échange et les
avantages qu'ils pourraient en retirer.
- Les participants devaient jouer un rôle actif dans l'organisation de l'échange (c.-à-d. faire des
recherches sur leur propre collectivité et sur la collectivité-hôte, et participer à la planification
des activités et à la campagne de financement).
- Les participants devaient être encouragés à correspondre entre eux avant l'échange. Les
participants devaient aussi établir un plan sur la façon dont ils prévoyaient échanger ce qu'ils
apprendraient avec d'autres membres de leur organisation et de leur collectivité - rédaction
d'articles pour le journal local, présentation d'exposés devant la collectivité, etc.
- Les activités du programme devaient mettre l'accent sur l'éducation, l'apprentissage ou le
bénévolat et non sur le tourisme ou le divertissement.
- On devait accorder une considération spéciale aux membres des groupes cibles suivants :
jeunes Autochtones, jeunes handicapés, jeunes des minorités visibles et jeunes défavorisés
sur le plan économique.
2.0 PROJETS
2.1 Processus de sélection
AAC a fait des démarches auprès de plusieurs organisations et discuté de leur intérêt à offrir
divers types de programmes aux jeunes et de leur capacité à le faire. Le Ministère les a ensuite
invitées à présenter des propositions qu'il a étudiées. Un comité composé des représentants des
diverses directions générales d'Agriculture et Agroalimentaire Canada, de même que le
représentant de Patrimoine canadien, a examiné les propositions selon les critères du programme.
2.2 Description des projets
Neuf projets ont été approuvés et entrepris. Certaines organisations ont trouvé qu'il avait été
difficile de participer au programme d'échange entre jeunes des milieux ruraux et urbains. Il faut
dire que ces organisations participaient déjà à de nombreuses autres activités entourant le
millénaire et que certaines de ces organisations n'avaient tout simplement pas la capacité
administrative pour profiter des fonds offerts pour la mise en œuvre des projets. Les projets
suivants ont été entrepris :
1. Excursion 2000 -- Échange entre jeunes de Terre-Neuve et du Labrador
Organisation responsable : Futures in Newfoundland and Labrador's Youth (FINALY)
Les échanges ont eu lieu en mars et avril.
2. Programme d'échange multiculturel entre jeunes des milieux ruraux et urbains
Organisation responsable : Société éducative de visites et d'échanges au Canada (SEVEC)
Les échanges ont eu lieu en mars et mai.
3. L'harmonie avec un grand H -- Célébrons nos différences, reconnaissons nos
ressemblances
Organisation responsable : Manitoba 4-H Council
La conférence a eu lieu en mai.
4. Connexions rurales/urbaines Canada 2000
Organisation responsable : Conseil des 4-H du Canada en partenariat avec le Ministère
de l'agriculture et de l'alimentation de la Colombie-Britannique et les Boys and Girls
Clubs of Canada.
La conférence a eu lieu en juillet.
5. Échange de groupes ruraux et urbains -- Été 2000
Organisation responsable : Société éducative de visites et d'échanges au Canada (SEVEC)
en partenariat avec Patrimoine canadien.
Les échanges ont eu lieu en juillet.
6. Habiliter les dirigeants de demain -- Programme d'échange de jeunes sur le leadership
Organisation responsable : The New Brunswick Regional Cooperative Development
Centre
Deux séminaires, un en mai, l'autre en octobre.
7. Des gens qui développent des gens
Organisation responsable : Alberta 4-H Foundation
Trois programmes de six jours en juillet et en août.
8. Terrain d'entente : Séminaire coopératif sur le leadership chez les jeunes
Organisation responsable : Saskatchewan Region Canadian Co-operative Association
Le séminaire a eu lieu en novembre.
9. Projet de sensibilisation aux échanges entre les milieux ruraux et urbains
Organisation responsable : Assiniboine Birdtail Soil and Water Conservation Group
Les échanges ont eu lieu en septembre et en novembre.
2.3 Coûts des projets
Agriculture et Agroalimentaire Canada a versé au total environ 482 000 $ aux projets du
Programme d'échange entre jeunes des milieux ruraux et urbains (Tableau 1). Cette contribution
d'AAC a complété un vaste éventail d'aide financière diverse versée aux projets. Le coût total du
programme se chiffrait à environ 1 190 000 $.
« Il était tout particulièrement important d'obtenir du financement pour les jeunes à faible revenu, puisque des frais d'inscription, même minimes, sont parfois un obstacle à la participation. »
Organisateur
|
De plus, de nombreux dons en nature ont été
faits à chacun des neuf projets. Parmi ces
dons, notons l'utilisation gratuite de haut-parleurs et d'installations, des visites
gratuites, des boissons et des collations,
l'utilisation d'autobus, l'aide de facilitateurs,
les services et le soutien administratifs
(photocopies, envois postaux, téléphone,
télécopieur, services de dactylographie, etc.) et cadeaux pour les participants (sacs, tasses, stylos,
frisbees, chapeaux, porte-clés, t-shirts, etc.).
De nombreuses organisations, dont Agricore et Peavy Mart, ont contribué financièrement. Dans
le cas du projet Terrain d'entente - Séminaire coopératif sur le leadership chez les jeunes, ces
dons en nature se sont ajoutés aux quelque 17 875 $. Dans le cas du Projet de sensibilisation aux
échanges entre les milieux ruraux et urbains, les dons en nature totalisaient environ 1 980 $. Bon
nombre de dons en nature sont difficiles à quantifier, mais ils ont été indispensables au succès du
projet.
TABLEAU 1 Coûts des projets
Projet |
Nombre de
participants |
Coût total
du projet |
Contribution
totale d'AAC |
Contribution
d'AAC |
Coût par
participant |
1 |
18 |
39 094,47 $ |
39 094,47 $ |
100 % |
2 171,91 $ |
2 |
111 |
169 834,00 $ |
12 000,00 $ |
7 % |
1 530,04 $ |
3 |
53 |
10 767,76 $ |
6 217,75 $ |
58 % |
203,16 $ |
4 |
93 |
110 848,84 $ |
94 574,96 $ |
85 % |
1 191,92 $ |
5 |
919 |
622 684,00 $ |
180 000,00 $ |
29 % |
677,56 $ |
6 |
57 |
76 418,39 $ |
50 500,00 $ |
66 % |
1 340,67 $ |
7 |
210 |
70 120,00 $ |
30 000,00 $ |
43 % |
333,90 $ |
8 |
70 |
80481,49 |
62 605,29 $ |
78 % |
1 149,73 $ |
9 |
42 |
8 925,52 $ |
6 945,52 $ |
78 % |
212,51 $ |
1. Excursion 2000 -- Échange de jeunes de Terre-Neuve et du Labrador
2. Programme d'échange multiculturel de jeunes des milieux ruraux et urbains
3. L'harmonie avec un grand H -- Célébrons nos différences, connaissons nos ressemblances
4. Connexions rurales/urbaines Canada 2000
5. Échange de groupes ruraux et urbains -- Été 2000
6. Habiliter les dirigeants de demain -- Programme d'échange de jeunes axé sur le leadership
7. Des gens qui développent des gens
8. Terrain d'entente -- Séminaire coopératif sur le leadership chez les jeunes
9. Projet de sensibilisation aux échanges entre les milieux ruraux et urbains
3.0 PARTICIPANTS
3.1 Processus de sélection des participants
« Je crois que ce que j'ai trouvé le plus formidable de mon expérience, c'est le fait d'avoir pu rencontrer tellement de nouvelles personnes à un endroit si loin de chez moi. »
Participant
|
Chaque organisation responsable a adopté
son propre processus de sélection. Dans un
cas, la demande comportait une question qui
portait sur les raisons pour lesquelles le jeune
voulait participer au programme, et une autre
demandait ce qu'il apporterait à une
collectivité composée de groupes diversifiés.
Les participants étaient ensuite choisis selon
leur réponse. Dans tous les cas, le consentement des parents était nécessaire. Les jeunes devaient
également signer un contrat de comportement qui comprenait une déclaration de leur volonté de
participer pleinement aux activités. Pour les échanges réciproques, l'organisation effectuait une
évaluation du milieu familial.
Les délégués des 4-H étaient sélectionnés au cours d'une fin de semaine de sélection (Selections
Weekend) ou choisis à la suite d'une entrevue, d'une demande, d'une allocution ou d'une
composition.
Les lignes directrices établies par la Société éducative de visites et d'échanges au Canada exigeait
des élèves qu'ils remplissent un questionnaire personnel détaillé et un formulaire de demande, et
les représentants de l'organisation effectuaient des entrevues au domicile des jeunes en présence
des parents.
3.2 Profil des participants au programme
La plupart des jeunes qui ont participé au programme étaient âgés de 14 et 19 ans. Compte tenu
de la diversité des projets, les organisations ont pu inclure des jeunes de toutes les provinces et de
tous les territoires du Canada. Toutefois, certaines organisations ont eu du mal à recruter des
personnes des milieux urbains. Dans bien des cas, cette difficulté était attribuable à l'éloignement
des zones rurales où l'échange, les séminaires ou la conférence avaient lieu, au coût de
déplacement d'une province à une autre ou au simple manque d'intérêt. Des organisations comme
les Boys and Girls Clubs et les YMCA ont joué un rôle déterminant en permettant de joindre un
plus grand nombre de jeunes.
Même si le Programme a réussi à attirer des jeunes Autochtones, des jeunes des minorités
visibles et des jeunes femmes, il a connu moins de succès auprès des jeunes handicapés. Pour ce
qui est des échanges réciproques, cela peut être attribuable à l'absence d'installations adéquates
dans les familles hôtes. Dans certains cas, les déplacements vers les camps de jeunes et
l'hébergement sur place présentaient des difficultés.
3.3 Statistiques
Plus de 1 600 jeunes Canadiens se sont inscrits au programme (comme participants ou comme
facilitateurs); en général, cela ne comprend pas les nombreux accompagnateurs, employés et
bénévoles. Dans un cas, un bénévole a pris congé de son emploi à Postes Canada pour être
cuistot dans le cadre d'un événement. Il devait se lever à 4 h du matin pour commencer à
préparer la nourriture et ne pouvait aller se coucher que vers 22 h, après avoir tout nettoyé et
s'être préparé pour le lendemain.
Les tableaux 2 et 3 fournissent une ventilation de la participation au projet par province et par
territoire. Plus de 68 p. 100 étaient de sexe féminin, et 31 p. 100 de sexe masculin. Par ailleurs,
sur les 1 600 participants, plus de 56 p. 100 provenaient des collectivités rurales, et 43 p. 100 de
collectivités urbaines.
Parmi les langues parlées par les participants, notons le français, l'anglais, le cri, l'oji cri, l'arabe
et l'amrice. Une traduction simultanée a été fournie à deux jeunes du Québec par « interprétation
chuchotée ».
TABLEAU 2 Participants par province, par collectivité et selon le sexe*
Province/Territoire |
Rurale |
Urbaine |
Sexe
masculin |
Sexe
féminin |
Colombie-Britannique |
38 |
28 |
24 |
44 |
Alberta |
199 |
9 |
58 |
139 |
Saskatchewan |
38 |
13 |
26 |
49 |
Manitoba |
86 |
27 |
23 |
57 |
Ontario |
32 |
463 |
151 |
497 |
Québec |
339 |
126 |
210 |
322 |
Nouveau-Brunswick |
8 |
11 |
9 |
11 |
Île-du-Prince-Édouard |
6 |
1 |
5 |
4 |
Nouvelle-Écosse |
38 |
6 |
16 |
29 |
Terre-Neuve |
28 |
3 |
7 |
22 |
Yukon |
32 |
2 |
11 |
12 |
Territoires du Nord-Ouest |
20 |
- |
5 |
5 |
Nunavut |
31 |
- |
10 |
20 |
Total |
895 |
689 |
555 |
1 211 |
* Ce tableau est basé sur la déclaration volontaire; le total peut ne pas correspondre à celui des autres tableaux.
TABLEAU 3 - Participants selon les provinces
Province/Territoire |
1 |
2 |
3 |
4 |
5 |
6 |
7 |
8 |
9 |
Total |
Colombie-Britannique |
- |
- |
- |
66 |
- |
- |
2 |
- |
- |
68 |
Alberta |
- |
- |
- |
3 |
- |
1 |
193 |
12 |
- |
209 |
Saskatchewan |
- |
- |
- |
3 |
- |
- |
2 |
46 |
- |
51 |
Manitoba |
- |
- |
53 |
3 |
- |
- |
3 |
12 |
42 |
113 |
Ontario |
- |
33 |
- |
3 |
461 |
- |
- |
- |
- |
497 |
Québec |
- |
- |
- |
3 |
458 |
- |
- |
- |
- |
461 |
Nouveau-Brunswick |
- |
- |
- |
3 |
- |
17 |
- |
- |
- |
20 |
Île-du-Prince-Édouard |
- |
- |
- |
2 |
- |
7 |
- |
- |
- |
9 |
Nouvelle-Écosse |
- |
22 |
- |
1 |
- |
24 |
- |
- |
- |
47 |
Terre-Neuve |
18 |
- |
- |
3 |
- |
8 |
- |
- |
- |
29 |
Yukon |
- |
22 |
- |
3 |
- |
- |
- |
- |
- |
25 |
Territoires du Nord-Ouest |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
10 |
- |
- |
10 |
Nunavut |
- |
34 |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
34 |
Employés* |
5 |
10 |
10 |
17 |
88 |
14 |
27 |
12 |
4 |
187 |
Total |
23 |
121 |
63 |
110 |
1 007 |
71 |
237 |
82 |
46 |
1 760 |
* Comprend les accompagnateurs et certains bénévoles.
1. Excursion 2000 -- Échange de jeunes de Terre-Neuve et du Labrador
2. Programme d'échange multiculturel de jeunes des milieux ruraux et urbains
3. L'harmonie avec un grand H -- Célébrons nos différences, connaissons nos ressemblances
4. Connexions rurales/urbaines Canada 2000
5. Échange de groupes ruraux et urbains -- Été 2000
6. Habiliter les dirigeants de demain -- Programme d'échange de jeunes axé sur le leadership
7. Des gens qui développent des gens
8. Terrain d'entente -- Séminaire coopératif sur le leadership chez les jeunes
9. Projet de sensibilisation aux échanges entre les milieux ruraux et urbains
4.0 COMMUNICATIONS/PUBLICITÉ
On a fait connaître le programme en communiquant par téléphone et par courriel avec un certain nombre
d'organisations qui pouvaient offrir le programme. Ces conversations ont été suivies, dans certains cas,
par des rencontres en personne ou un échange de lettres. Il a été particulièrement difficile de faire bien
connaître le programme en raison des horaires différents de chacun, des fuseaux horaires, des problèmes
techniques et de la tenue d'autres activités du Millénaire dont on faisait la promotion en même temps.
4.1 Communications du projet
Les jeunes ont été recrutés de diverses façons, selon le projet. Dans la plupart des cas, on leur demandait
de fournir la preuve de leur intérêt à l'égard du projet en rédigeant une courte composition. Ces
compositions ont ensuite été examinées par les organisations, puis des représentants de celles-ci ont
choisi les délégués. Les participants devaient également élaborer un « plan pour le retour à la maison » et
en examiner les éléments avec les employés avant de retourner chez eux.
4.1.1 Communications selon les projets
Excursion 2000 -- Échange de jeunes entre Terre-Neuve et le Labrador
Pour déterminer les lieux d'échange possibles, AAC a communiqué avec diverses collectivités et régions.
Les conseils de jeunes ont joué un rôle important dans la préparation des lieux et la diffusion des
renseignements aux jeunes. On a également communiqué avec les écoles pour leur fournir des
renseignements et planifier des activités.
La sélection des participants, le consentement des parents et la sélection des familles hôtes, de même que
la planification des déplacements, ont été bien organisés et diffusés. Les médias locaux étaient réceptifs
et appuyaient l'initiative.
Programme d'échange multiculturel entre jeunes des milieux ruraux et urbain et échange de groupes ruraux et urbains -- Été 2000
Étant donné que la Société éducative de visites et d'échanges au Canada travaille avec les conseils
scolaires, ceux-ci ont été ses principaux intermédiaires. Tous les élèves devaient remplir un questionnaire
personnel détaillé, de même qu'un formulaire de demande, et participer à une entrevue (effectuée au
domicile du jeune en présence de ses parents).
L'harmonie avec un grand H -- Célébrons nos différences, reconnaissons nos ressemblances
Les renseignements ont été fournis aux membres des 4-H et ceux-ci ont été recrutés par le truchement
d'un processus de demande. Les délégués urbains ont été recrutés par le YMCA. Les renseignements sur
la conférence ont été fournis par le truchement de l'organisation des 4-H, de la Manitoba Community
Newspaper Association et du Manitoba Co-operator.
Connexions rurales/urbaines Canada 2000
Les participants des autres provinces qui ne font pas partie des 4-H ont été en grande partie recrutés grâce
aux Boy and Girls Clubs of Canada. Ils ont été recrutés par le truchement d'un processus provincial établi
(par les régions, les districts et les clubs), selon des quotas régionaux. Les délégués de la Colombie-Britannique faisant partie des Premières nations, mais non des 4-H ont été recrutés grâce aux personnes-ressources de la First Nations Agricultural Lending Association, qui sont maintenant intéressées à faire
participer les jeunes au programme des 4-H. En Colombie-Britannique, d'autres processus de promotion
et de recrutement se sont déroulés par le truchement de communications avec d'autres organisations (y
compris les scouts) et dans le cadre de la présentation d'un exposé sur la sensibilisation à l'agriculture
aux élèves des écoles secondaires pendant une journée-carrière.
Des articles et des communiqués dans les médias avant et après le projet, des reportages photos et un
vidéo sur les liens entre les milieux ruraux et urbains au Canada 2000 ont été produits.
Habiliter les dirigeants de demain -- Programme d'échange de jeunes axé sur le leadership
Une brochure a été conçue et distribuée à grande échelle. On a communiqué une première fois avec les
participants après la réception de leur inscription. On demandait également aux participants de remplir
une feuille de communications pour indiquer à quel moment l'organisation pouvait communiquer avec
eux à l'avenir et le moyen de communication privilégié. Ces renseignements ont été versés dans une base
de données, et les participants recevront les derniers numéros du Atlantic Co-operator de même que des
renseignements sur des débouchés d'emploi et des possibilités de dotation, et des documents sur
l'éducation (comme des renseignements sur les bourses, les échanges internationaux, etc.).
Les médias ont fait la promotion du séminaire, et plus de 430 000 exemplaires de la brochure ont été
distribuées. On a sensibilisé les gens grâce à la publication d'un communiqué du gouvernement du
Canada, et d'articles dans le Co-op Atlantic Express, le Co-operator, le Journal Pioneer/PEI et Co-op
Quality Times.
Des gens qui développent des gens
Le recrutement s'est effectué par l'entremise des 4-H, des Boys and Girls Clubs et des bandes
autochtones. Les délégués ont été choisis selon les critères établis par le Club des 4-H.
La publicité s'est faite par le truchement d'articles dans Agri-News et d'une annonce du secrétaire d'État
(Développement rural) publiée sur le site (voir section 4.2 plus loin).
Terrain d'entente - Séminaire coopératif sur le leadership chez les jeunes
Des brochures ont été produites et distribuées à grande échelle par le truchement d'organismes de jeunes
et des organisations autochtones. Un site Web a été créé et a fait l'objet de beaucoup de publicité. Après
le forum, une récapitulation sous forme de « plan pour le retour à la maison » a été envoyée par la poste à
tous les participants. Un article a également été publié en première page du Saskatoon Sun.
Projet de sensibilisation aux échanges entre les milieux ruraux et urbains
Le recrutement s'est effectué par le truchement du réseau scolaire local. La couverture médiatique a pris
la forme de communiqués de presse, d'entrevues avec CBC Manitoba Radio Noon, Manitoba Co-operator, CJGX Radio et CKDM Radio. Un reporter du journal local a voyagé avec le groupe et a
interviewé plusieurs participants.
4.2 Communications du programme
La publicité du Programme d'échange entre jeunes des milieux ruraux et urbains s'est d'abord faite par
courriel, par téléphone et par discussion en personne. De plus, pendant ses visites régionales, le secrétaire
d'État (Développement rural), Andy Mitchell, a annoncé trois événements liés au programme :
- Connexions rurales/urbaines Canada 2000 -- l'annonce a été faite à Merritt, en Colombie-Britannique, le 21 janvier 2000.
- Des gens qui développent des gens -- l'annonce a été faite à Airdrie, en Alberta, le 10 août 2000.
- Habiliter les dirigeants de demain -- l'annonce a été faite à Moncton, au Nouveau-Brunswick, le
13 septembre 2000.
Ces annonces ont été suivies de communiqués de presse, d'articles dans les journaux locaux et d'appels
des médias.
Un stand visant à promouvoir plusieurs des nombreuses activités liées au programme a été mis en place
pendant la Fête de la ferme qui a eu lieu à la Ferme expérimentale centrale d'Ottawa, dans le cadre de la
Fête canadienne de l'agriculture et de l'alimentation d'AAC. Plus de 8 000 personnes ont participé à la
Fête à la ferme.
Soulignons que dans le Discours du Trône du 31 janvier 2001, son excellence, la gouverneure générale
du Canada, Adrienne Clarkson, a confirmé que le gouvernement du Canada « continuera d'élargir les
programmes d'échange à l'intention des jeunes afin que soit atteint l'objectif de 100 000 échanges par
an ».
5.0 ÉVALUATION
À la fin du projet, les organisations participantes ont rempli un questionnaire pour évaluer le programme.
Les points suivants résument les résultats de l'évaluation.
5.1 Objectifs du projet
« Les jeunes d'aujourd'hui sont nos leaders de demain, et ils ont besoin de notre soutien pour l'épanouissement de leurs talents. »
Organisateur
|
Tous les représentants des organisations croient
que les objectifs de chaque projet ont été atteints
et, dans certains cas, dépassés. Ils croient
également qu'il est important de continuer à offrir
des possibilités de ce genre aux jeunes.
5.2 Prochaines étapes
« Nous croyons que nous sommes sur la bonne voie pour aider nos jeunes à exploiter les talents et les forces qui leur sont propres. »
Organisateur
|
Les organisations continueront à organiser des
activités semblables dans l'avenir. Certaines ont
particulièrement apprécié le fait de pouvoir
réunir des jeunes des milieux ruraux et urbains et
de faire ressortir les ressemblances et les
différences de leur vie quotidienne respective.
Pour d'autres, ce programme a permis
l'établissement de nouveaux partenariats et de nouvelles relations en vue de trouver de nouvelles sources
de financement.
5.3 Répercussions
« Nous avons constaté des changements remarquables chez les jeunes participants et employés qui sont venus à nos séances. »
Organisateur
|
Après s'être rencontrés à ce type d'événements, de
nombreux jeunes continuent à correspondre
ensemble. Certains ont établi des liens précieux
qui dureront toute leur vie. D'autres ont établi des
contacts intéressants avec les organisations qui
les ont parrainés de même qu'avec les
organisations qui pourraient leur offrir des
possibilités d'emploi dans l'avenir. Bon nombre d'entre eux ont joué un rôle actif dans leur collectivité
puisqu'ils y sont revenus mieux informés et l'esprit plus ouvert. L'expérience a également permis à ces
jeunes de mieux comprendre la culture et la façon de vivre de l'autre.
5.4 Participation
De façon générale, les jeunes étaient prêts à participer et à apprendre. Ils ont participé activement au
processus et avaient hâte d'en apprendre davantage sur leur propre pays.
Lorsque des problèmes mineurs sont survenus, ils ont été réglés de façon efficace par les coordonnateurs,
qui ont adopté une démarche proactive axée sur des communications ouvertes. La plupart des jeunes ont
participé pleinement à leur programme d'activités. Dans certains cas, les jeunes ont trouvé les nouvelles
situations exigeantes.
5.5 Opérations
Les organisations croient que le niveau de financement était adéquat. Pour la plupart des personnes, le
financement du déplacement était le plus important obstacle auquel elles ont dû faire face. Les tarifs dans
certaines régions sont extrêmement élevés et ont une incidence négative au chapitre de la participation au
programme. Les coûts de déplacement à partir des régions isolées et éloignées ont accaparé une grande
partie du financement. Par exemple, le coût de déplacement moyen par participant Terre-Neuve/Labrador
dépassait les 1 300 $.
5.6 Communication
La promotion des programmes a pris diverses formes, et un nombre suffisant de délégués a été recruté.
On a communiqué avec les collectivités et les régions pour déterminer les lieux d'échange possibles. On a
également communiqué avec les écoles pour échanger des renseignements et planifier des activités, et
pour permettre aux participants d'aller à l'école pendant l'échange.
6.0 DIFFICULTÉS LIÉES À L'ADMINISTRATION DU PROGRAMME
6.1 Recrutement
Pour qu'un programme de cette nature réussisse, il faut que les renseignements sur le programme et le
projet soient diffusés à grande échelle. Il est important que les jeunes se renseignent sur les régions qu'ils
ont visitées, mais les sorties (visites au musée et les attractions touristiques locales) font grimper les
coûts du programme.
On a eu du mal à recruter des participants des milieux urbains. Au Manitoba, par exemple, il y a peu de
villes (outre Winnipeg, Brandon et Thompson) qui répondent à la définition de centre urbain. Dans les
Territoires, la situation est encore plus difficile, puisque peu de collectivités sont définies comme étant
urbaines.
Dans certains cas, la langue a présenté un obstacle. Pour les jeunes qui ne parlent pas couramment
l'anglais ou le français, la traduction simultanée est une option, mais cela coûte très cher.
6.2 Coûts des déplacements
Les déplacements à destination et en provenance des régions isolées et éloignées ont accaparé une grande
partie du financement. Il a fallu établir un équilibre entre ces participants et un grand nombre de
participants ayant peu de distance à parcourir. Les déplacements étaient plus problématiques pour les
participants venant du Nord. En plus des coûts élevés des déplacements, les routes dans les régions
éloignées sont souvent inexistantes ou en mauvais état, ce qui rend le voyage difficile et long. Dans
certains cas, les jeunes ont dû engager quelqu'un pour les conduire en voiture sur place ou trouver un
accompagnateur bénévole. Cette situation a fait en sorte que le nombre d'accompagnateurs par rapport au
nombre de participants était plus élevé que nécessaire. Certains participants des régions éloignées ont eu
du mal à obtenir des jours de congés scolaires supplémentaires pour se déplacer. Même si les
déplacements sont plus faciles pendant l'été, cette saison n'est pas un bon moment pour organiser les
programmes puisqu'ils peuvent empêcher de nombreux jeunes de se trouver un emploi d'été.
6.3 Travailler avec les jeunes
En règle générale, les administrateurs étaient très stricts quant aux problèmes de comportement. Dans
certains cas, des jeunes ont causé des ennuis à des délégués. Toutefois, malgré certaines situations
difficiles, les employés ont fait état de leur excellente capacité à faire participer tous les jeunes aux
activités entreprises dans le cadre des programmes.
À l'avenir, il faudra porter une attention spéciale aux participants ayant des besoins particuliers (ceux qui
ont des déficiences mentales ou physiques, par exemple) pour s'assurer que le personnel compte des
personnes compétentes et que le site est adapté en conséquence. Il faut également que les employés
puissent fournir les premiers soins et faire face à des problèmes de comportement.
Tous les participants doivent interpréter de la même façon les règles et les politiques. Pour éviter tout
malentendu, il faut communiquer ces règles et ces politiques de façon efficace aux délégués. En
établissant des règles de base claires, on s'assure que tous les participants savent ce dont on attend d'eux
en toute circonstance.
6.4 Choix du moment
Le moment de l'année, le temps consacré au transport et les coûts de déplacement constituaient les
principaux obstacles à une plus grande participation. Les coûts de transport pour se rendre dans certaines
régions éloignées sont extrêmement élevés, ce qui a des répercussions sur le nombre de jeunes qui
peuvent participer au programme.
7.0 RÉUSSITE DU PROGRAMME
« Merci de nous avoir donné l'occasion de travailler à un projet unique qui a élargi nos horizons. »
Organisateur
|
À la lumière des résultats du questionnaire
d'évaluation, des évaluations remplies par chaque
participant après les événements, des
commentaires des employés et des nombreuses
lettres de remerciements que les participants ont
fait parvenir, le Programme a été une réussite. Le
fait que des participants de chaque province et de
chaque territoire aient pu participer au Programme constitue une autre preuve de la réussite de ce dernier.
Selon les organisateurs, ce type de programme est très important pour les jeunes qui vivent en milieu
rural ou urbain. Leur principale préoccupation est le manque d'employés et les coûts élevés des
déplacements.
« L'échange nous a tous donné l'occasion de vivre dans une autre culture, ce qui aurait été impossible autrement. »
Participant
|
Selon les participants, le Programme a également
été une réussite. Ces derniers ont eu la possibilité
de se rendre à des endroits qu'ils n'auraient
jamais visités autrement, de se faire de nouveaux
amis, d'en apprendre davantage sur les autres
provinces et territoires, et d'acquérir de nouvelles
compétences comme le travail d'équipe, le
leadership et l'art de parler en public. Ils ont également eu la possibilité de visiter des fermes, des musées,
des écoles, de s'amuser aux glissades d'eau, de profiter de temps libres et d'apprendre à se connaître l'un
l'autre. Des amitiés durables se sont créées, et les jeunes sont retournés chez eux avec l'intention de
participer davantage aux activités de l'école et de la collectivité. Dans certains cas, des emplois d'été
découleront des visites organisées dans le cadre des échanges.
8.0 CONCLUSIONS
« J'aimerais avoir la possibilité de participer encore au programme d'échange entre les milieux ruraux et urbains. »
Organisateur
|
Les représentants des organisations participantes
croient qu'il s'agit d'un programme très efficace et
ont apprécié leur participation aux activités du
millénaire d'AAC. De l'avis de tous, ce type de
programme est nécessaire et important pour les
jeunes. Les divers projets ont rassemblé des
jeunes de l'ensemble du Canada et leur a permis de se rendre à des endroits qu'ils n'auraient
probablement jamais eu l'occasion de visiter autrement. Ils ont aussi acquis de précieuses compétences
(comme le travail en équipe) et ont appris à apprécier la diversité des jeunes à l'échelle du Canada.
Les projets étaient diversifiés et bien adaptés aux possibilités et aux besoins locaux. Dans plusieurs cas,
les organisations participantes ont essayé de nouvelles choses ou amélioré un programme déjà en place.
Ces organisations prévoient conserver leur démarche personnalisée.
En raison du large éventail de lieux où vivent les jeunes de régions rurales et éloignées, le déplacement et
les coûts qui y sont liés, par jeune, ont varié grandement. Ainsi, il a fallu établir un équilibre entre le fait
d'offrir les projets à un plus grand nombre de jeunes pouvant être déplacés sans trop de frais et offrir les
projets à un nombre plus restreint de jeunes vivant dans des régions rurales et éloignées, pour qui les frais
de transport étaient beaucoup plus élevés.
« Nous voulons que nos jeunes jouent un rôle actif dans l'établisement de collectivités fortes. »
Organisateur
|
Compte tenu des avantages que présentent ces
types de programmes (tant pour les jeunes que
pour leur collectivité), les participants et les
représentants des organisations ont fortement
recommandé à Agriculture et Agroalimentaire
Canada de continuer à financer les programmes d'échange entre jeunes des milieux ruraux et urbains.
Pour plus de renseignements, veuillez communiquer avec :
Le Secrétariat rural
Agriculture et Agroalimentaire Canada
3e étage
1525, avenue Carling
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
Téléphone sans frais : 1 888 781-2222
Télécopieur sans frais : 1 800 884-9899
Courriel : rs@agr.gc.ca
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