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Végétaux > Biotechnologie / VCN 

Pollinisation croisée avec des espèces sauvages


La préoccupation

Au cours des dernières années, on a exprimé des préoccupations concernant ce qu'on appelle la « pollinisation croisée », c'est-à-dire la possibilité que les gènes d'une plante issue du génie génétique soient transférés à une espèce sauvage apparentée. L'inquiétude porte sur le fait qu'un caractère souhaitable chez une plante de culture, comme une résistance à la sécheresse ou la tolérance à un herbicide précis, pourrait être transmis à une espèce sauvage apparentée par l'entremise du pollen. Selon la théorie, les descendants nés d'une telle pollinisation pourraient alors devenir de plus en plus difficiles à maîtriser dans le milieu.

Notre réponse aux préoccupations concernant la pollinisation croisée

Il est vrai que les gènes peuvent se transmettre d'une plante d'une espèce à une autre plante de la même espèce et même, dans certains cas, à une espèce étroitement apparentée mais différente. Ce phénomène tout à fait normal et naturel se nomme « pollinisation croisée ». De même qu'il peut se produire entre des plantes non issues du génie génétique, il peut également survenir entre une plante issue du génie génétique et une plante qui ne l'est pas.

Avant que les concepteurs de végétaux à caractères nouveaux n'obtiennent l'autorisation de les disséminer dans le milieu, leurs créations doivent faire l'objet d'une évaluation exhaustive visant à déterminer leur innocuité pour l'environnement. La possibilité d'un flux génétique vers des espèces sauvages apparentées est l'un des critères étudiés pendant l'évaluation qui comprend deux volets : 1) la possibilité d'un flux génétique et 2) les répercussions potentielles d'un flux génétique s'il se produisait. Si on conclut qu'une telle possibilité existe, il faut alors axer l'évaluation sur ce que seraient les répercussions potentielles d'une telle pollinisation croisée pour l'environnement.

La plupart des végétaux issus du génie génétique dont la dissémination a été approuvée au Canada ne sont apparentés à aucune espèce sauvage. La pomme de terre, les tomates, le maïs, le soja et le lin n'en sont que quelques exemples.

Les préoccupations au sujet de la pollinisation croisée doivent être réglées au cas par cas, en tenant compte de l'espèce végétale, de son milieu biologique et écologique au Canada, et du caractère nouveau qui a été introduit. On a ètabli des lignes directrices exigeant d'examiner la possibilité d'une pollinisation croisée dans toutes les évaluations des risques pour l'environnement.

Toutefois, il est reconnu que les plants de canola dont la dissémination commerciale a été autorisée peuvent s'hybrider avec d'autres plantes de la même espèce ainsi qu'avec quelques plantes apparentées d'autres espèces, notamment Brassica rapa. En ce qui a trait aux plants de canola ayant une tolérance à un herbicide, tout gène de tolérance transmis à des espèces sauvages apparentées, résultant dans une descendance, ne donnerait aux plants qu'un avantage compétitif dans les secteurs où l'herbicide est utilisé pour éliminer les mauvaises herbes. Dans ces secteurs, il serait possible de maîtriser de tels plants par d'autres moyens mécaniques ou chimiques. Jusqu'ici, les évaluations nous ont permis de conclure que même s'il est possible qu'il y ait un flux génétique, il ne se traduira pas par un degré accru d'envahissement par les mauvaises herbes ou les espèces sauvages apparentées.

Bureau de la biotechnologie
Agence canadienne d'inspection des aliments



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