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L'eau – Ses utilisations

Illustration - goutte d'eau : Utilisation de l'eau


Les Canadiens comptent parmi les plus grands utilisateurs d'eau dans le monde. Nos activités économiques et sociales reposent presque toutes sur l'eau. Comment l'utilise-t-on?

On le fait de deux façons fondamentales :

  1. Sans soustraction à la source (utilisations sur place) comme pour la production d'hydroélectricité, le transport, la pêche, la faune, les loisirs et l'élimination des déchets. L'eau reste à son emplacement naturel.
  2. Avec soustraction à la source (prélèvements) comme pour la production d'énergie thermique, l'extraction minière, l'irrigation, la fabrication et divers usages municipaux. L'eau est prélevée de son emplacement naturel pendant un certain temps, pour un usage donné, puis retourne en totalité ou en partie à la source. La différence entre le volume d'eau prélevé et celui rendu à la source correspond au volume « consommé » (p. ex., la quantité d'eau qui s'évapore et ne retourne pas à la source).

En 1996, environ 64 % des prélèvements d'eau étaient utilisés par les centrales thermiques; le secteur de la fabrication arrivait au deuxième rang avec près de 14 % du total. Les municipalités, l'agriculture et les activités minières utilisaient respectivement 12 %, 9 % et 1 % du total. Figure - Les cinq grandes utilisations de l'eau au Canada, 1996 (65Ko)

Quelle est la superficie des terres arables irriguées au Canada?

Au Canada, on irrigue une bonne partie des terres utilisées pour la production des fruits et légumes de même qu'une partie appréciable des champs de tabac. Dans l'Ouest, l'irrigation des cultures fourragères contribue également à stabiliser le secteur de l'élevage.

D'après le Recensement de l'agriculture de 2001, il y avait au Canada 17 204 fermes dans lesquelles on irriguait une surface totale de 784 469 hectares de terres agricoles. La ventilation par province suit :

  • Alberta, 499 240 hectares
  • Colombie-Britannique, 111 181 hectares
  • Saskatchewan, 68 490 hectares
  • Ontario, 49 271 hectares
  • Manitoba, 28 145 hectares
  • Québec, 22 578 hectares
  • Provinces de l'Atlantique, 5 562 hectares

Quel volume d'eau utilise-t-on pour l'irrigation?

Environ 70 % de l'eau servant à l'irrigation est consommée (c'est-à-dire prélevée mais ne retournant pas à la source). La Colombie-Britannique, l'Alberta et la Saskatchewan utilisent à elles seules 3 500 millions de mètres cubes. Comme les données sont incomplètes, seules des statistiques sur les terres irriguées dans l'Ouest canadien sont disponibles. On estime que la quantité d'eau utilisée à cette fin dans les provinces de l'Atlantique est très faible.

Combien le Canada compte-t-il de barrages?

Le Canada se classe présentement parmi les dix plus grands constructeurs de barrages au monde. Bien que le « registre des barrages » (2003) de l'Association canadienne des barrages dénombre 933 grands barrages au Canada, il en existe des milliers d'autres de moindre envergure. On entend par grand barrage tout barrage de plus de 15 mètres de hauteur et, dans certaines conditions, de plus de 10 mètres de hauteur. Figure - Nombre de grands barrages du Canada (68Ko)
Au Canada, les grands barrages servent surtout à la production d'énergie hydroélectrique (596). Cependant, on dénombre plusieurs autres fins, dont les suivantes :

  • usages multiples (86 barrages)
  • stériles (82 barrages)
  • distribution d'eau (57 barrages)
  • irrigation (51 barrages)
  • protection contre les crues (19 barrages)
  • loisirs (7 barrages)
  • divers (35 barrages)

Quelle quantité d'électricité tire-t-on de l'eau au Canada?

Les Nations Unis classent le Canada au premier rang des producteurs d'hydroélectricité dans le monde avec plus de 13 % de toute la production mondiale.

En 1999, 62 % de toute l'électricité produite au Canada venait de l'eau. Chacune des provinces canadiennes, à l'exception de l'Île-du-Prince-Édouard, possédait une certaine capacité de production d'hydroélectricité. Toutefois, le Québec, l'Ontario, Terre-Neuve-et-Labrador, le Manitoba et la Colombie-Britannique produisent la plupart de l'énergie hydroélectrique au Canada, leur production combinée s'élevant à plus de 90 % de la production d'hydroélectricité.

Le plus grand aménagement hydroélectrique au Canada est celui de la Baie James au Québec. En effet, ses 8 barrages et ses 198 digues retiennent les eaux de 5 réservoirs qui couvrent une superficie de 11 900 kilomètres carrés, et la puissance combinée de ses centrales totalise 15 237 mégawatts. D'autres centrales hydroélectriques importantes du Canada sont la centrale de Churchill Falls au Labrador avec une puissance installée de 5 225 mégawatts et celle de Gordon M. Shrum sur la rivière de la Paix, en Colombie-Britannique, avec une puissance installée de 2 416 mégawatts.

Quelle est l'importance de l'eau lors de la production d'électricité à partir de charbon ou de combustible nucléaire?

Après le combustible, l'eau est la matière première la plus importante lors de la production d'énergie thermique à grande échelle. La production de 1 kilowattheure d'électricité exige de grandes quantités d'eau pour le système de refroidissement : 140 litres dans une centrale thermique (combustibles fossiles) et 205 litres dans une centrale nucléaire. La plupart des centrales disposent d'un système en circuit fermé qui ne « consomme » réellement qu'une petite portion de l'eau (perdue par évaporation), la plus grande partie de l'eau étant réutilisée continuellement. L'eau de mer est parfois utilisée pour le refroidissement dans les provinces de l'Atlantique.

Quelle est la forme de production d'énergie la moins nuisible à l'environnement : l'énergie solaire, l'hydroélectricité, le nucléaire, le pétrole ou le gaz?

Illustration - goutte d'eau : Production d'énergie Aucune forme de production d'énergie n'est entièrement sans danger pour l'environnement. Toutefois, certaines méthodes de production d'énergie nuisent moins que d'autres à l'environnement parce qu'elles sont renouvelables, ont moins de répercussions sur l'écosystème et laissent peu de résidus nocifs. L'énergie solaire et l'énergie éolienne sont toutes deux relativement propres et renouvelables, mais elles ne s'avèrent guère pratiques jusqu'ici pour la production à grande échelle. L'hydroélectricité est aussi renouvelable et relativement propre; toutefois, la construction d'un grand barrage peut entraîner la perte d'habitats fauniques, de terres agricoles, de forêts et de localités, l'aliénation sociale et le rejet dans l'eau de métaux lourds comme le mercure. L'hydroélectricité est la source d'énergie renouvelable la plus importante des Canadiens. De tous les combustibles, l'hydrogène est le plus propre, suivi du gaz naturel et du mazout domestique. Cependant, la combustion de tout combustible fossile produit du dioxyde de carbone, un gaz à effet de serre. Bien que le nucléaire (fission) produise de l'énergie sans recourir au processus de combustion, l'élimination des résidus radioactifs résultants et la possibilité d'accidents majeurs demeurent toutefois de graves problèmes.

Comment l'eau parvient-elle à la maison?

Au Canada, 11 % de l'eau utilisée par les municipalités vient des réserves souterraines (2001), et le reste, de lacs et de cours d'eau. En ville, l'eau est distribuée par un réseau de conduites reliées au système d'approvisionnement municipal. À la campagne, on extrait habituellement l'eau des puits. En règle générale, les systèmes d'approvisionnement en eau se composent de différents éléments : installations de pompage, de traitement, de stockage et de distribution. L'eau subit de nombreux traitements selon ses propriétés originales. De même, les systèmes de stockage et de distribution varient considérablement d'une municipalité à l'autre, en fonction des caractéristiques de la ville ou du village.

Les personnes qui habitent la campagne ont habituellement leur propre système d'approvisionnement en eau souterraine. Les puits doivent être soigneusement creusés et entretenus pour prévenir la pollution.

Dans plusieurs régions du Canada, l'eau est acheminée par camion. Dans le Grand Nord, il arrive qu'elle soit livrée directement aux personnes que le sol gelé prive d'un système d'approvisionnement ordinaire. L'eau est également distribuée par camion dans quelques régions rurales de l'est du pays et des Prairies où les puits trop peu profonds se sont asséchés.

Dans le Nord, lorsqu'il existe des canalisations d'eau, on les enterre souvent très profondément (jusqu'à 3 ou 4 mètres) pour éviter les pires effets du gel, et on les isole pour empêcher que l'eau ne gèle.

Dans les régions de pergélisol, la chaleur qui se dissiperait des conduites souterraines même isolées ferait fondre le pergélisol et causerait un affaissement du terrain. C'est pourquoi les canalisations d'eau et d'égout, et quelquefois les conduites d'eau chaude (pour le chauffage), sont installées au-dessus du sol et enfermées dans des coffrages de métal ou de bois isolés, chauffés et reposant généralement sur des piliers ou des blocs.

Pourquoi faut-il payer l'eau?

La gestion efficace et efficiente de nos ressources en eau entraîne de nombreux frais administratifs. Par ailleurs, il faut habituellement pomper, stocker et acheminer l'eau de même que la traiter pour qu'elle puisse être utilisée sans danger. Après déversement, il faut la transporter ailleurs. De plus, il faut entretenir les réseaux de distribution d'eau existants (ou « l'infrastructure hydraulique ») ainsi que les améliorer ou les remplacer au besoin. Tous ces services coûtent de l'argent.

Que coûte l'eau? Quelle quantité utilisons-nous?

En règle générale, l'eau est assez bon marché au Canada, comparativement aux autres pays. Chaque mois, un foyer moyen paie environ 33,18 $ pour l'eau reçue à domicile et en consomme quelque 26 500 litres. La facture d'eau mensuelle varie entre 19 $ au Québec, à Terre-Neuve-et-Labrador et en Colombie-Britannique et 52 $ dans les Prairies et dans le Nord (2001).

Même si la livraison par camion implique des frais d'exploitation très élevés, cette option s'avère plus économique pour la majorité des collectivités nordiques qu'un réseau de canalisations en raison des moindres frais d'immobilisations. L'eau livrée par camion fait l'objet d'un taux de consommation beaucoup plus faible dans ces régions, soit environ 200 litres par personne par jour dans les T.N.-O. et au Nunavut.

Quels coûts les recettes tirées de l'eau permettent-elles de recouvrer?

Plusieurs études révèlent que les recettes tirées de l'eau ne suffisent pas à couvrir les frais d'exploitation, de réparation, d'amélioration ou d'agrandissement du système d'approvisionnement. Elles n'en remboursent qu'une fraction. Ainsi, les frais facturés pour l'eau d'irrigation ne permettent de recouvrer qu'environ 10 % des coûts de mise en valeur de la ressource.

On estime que le coût de l'entretien (réparations et améliorations) des systèmes municipaux de distribution d'eau et de traitement des eaux d'égout (épuration) sera de 23 milliards de dollars au cours des dix prochaines années. Le fait qu'on ne possède pas déjà cet argent montre bien que, dans le cas de l'eau, les coûts sont supérieurs aux recettes.

Qui fixe le prix de l'eau au Canada et comment?

Les autorités provinciales et municipales établissent le prix de l'eau au Canada. La plupart des provinces perçoivent des frais pour les permis qui autorisent les principaux utilisateurs à accéder aux ressources hydriques. Les droits provinciaux ne sont pas calculés d'après des règles précises, mais ils varient avec les frais d'administration du système de délivrance des permis.

Les municipalités perçoivent des frais pour l'eau consommée. Dans de nombreuses régions, les utilisateurs doivent payer un montant fixe mensuellement, trimestriellement ou annuellement en échange d'un volume illimité d'eau traitée. Ailleurs, les frais dépendent de la quantité d'eau utilisée, telle qu'elle est mesurée par un compteur. Les frais d'irrigation varient selon la superficie irriguée et non le volume d'eau.

Devra-t-on payer plus pour avoir de l'eau?

Il est fort probable que le prix de l'eau augmente dans l'avenir pour combler l'écart entre les coûts d'approvisionnement et les paiements des utilisateurs. Comme pour de nombreuses ressources, le volume d'eau utilisé diminue proportionnellement à la hausse des prix. Les Canadiens utilisent plus d'eau par personne que les habitants des autres pays où les prix sont plus élevés. En moyenne, les Canadiens ne paient respectivement qu'environ le quart et les trois quarts du prix facturé aux Européens et aux Américains pour l'eau destinée à des fins domestiques ou industrielles. Cette affirmation confirme le fait que le prix de l'eau est habituellement sous-évalué au Canada.

Comment le prix de l'eau potable se compare-t-il à celui des autres boissons?

L'eau du robinet est très bon marché comparativement à quelques autres liquides. Ainsi, un litre d'eau coûte environ 0,001 $, tandis qu'un litre d'eau embouteillée se paie approximativement 1,50 $, un litre de boisson gazeuse, 0,85 $, un litre de lait, 1,10 $, et un litre de vin, 9 $.

Les habitations canadiennes ont-elles toutes l'eau courante et sont-elles toutes raccordées au réseau d'assainissement?

Plus de 92 % des habitations urbaines sont raccordées aux services d'eau et d'égouts municipaux (2001). Le reste et la plus grande partie des habitations rurales ont leur propre système d'approvisionnement (habituellement, d'eaux souterraines) et recourent à une fosse septique ou à un élément épurateur, ou aux deux, ou encore bénéficient du service de distribution d'eau par camions.

Dans les T.N.-O. et au Nunavut par exemple, 16 % des collectivités sont dotées de réseaux centralisés de distribution d'eau en surface ou souterrains, et 74 % recourent à des camions pour leur approvisionnement en eau et leur élimination des eaux usées. Les 10 % restants utilisent d'autres moyens : réseaux privés, réservoirs à eau, latrines extérieures ou distribution d'eau par camions. Ainsi dans les T.N.-O., sept collectivités sont dotées de réseaux centralisés de canalisations : Forth Smith, Hay River, Yellowknife et Edzo sont dotées de canalisations souterraines, tandis que Norman Wells, Inuvik et Rae possèdent des canalisations en surface ou des conduites enfermées dans des coffrages isolés. Au Nunavut, seules les collectivités d'Iqaluit, de Rankin Inlet et de Nanisivic sont dotées de canalisations en surface.

Qu'est-ce que la conservation de l'eau?

La conservation de l'eau vise essentiellement à : 1) réduire la quantité absolue d'eau que nous utilisons (c.-à-d. moins d'eau par personne ou par produit ou service donné) et 2) réduire le taux (c.-à-d. utiliser l'eau uniquement lorsque c'est nécessaire) auquel nous utilisons l'eau dans notre vie quotidienne – soit à la maison, au travail dans l'entreprise ou dans l'industrie. La réduction de la consommation d'eau entraînera non seulement une réduction des volumes d'eau polluée, mais elle permettra aussi aux stations municipales d'épuration des eaux usées de mieux fonctionner, un de leurs paramètres optimaux étant un débit d'entrée concentré. Dans tous les cas, la conservation de l'eau a pour but d'utiliser nos ressources en eau de façon plus efficace. En conservant l'eau, nous pouvons effectuer la même tâche ou le même travail avec beaucoup moins d'eau.

Pourquoi la conservation de l'eau est-elle importante au Canada?

La conservation de l'eau est importante pour trois raisons. Premièrement, certaines régions du Canada connaissent des pénuries d'eau en raison d'un climat semi-aride. Des étés secs viennent ajouter aux problèmes de ces régions. Deuxièmement, d'autres parties du pays, notamment les régions rurales, dépendent souvent des eaux souterraines comme unique source d'approvisionnement en eau. Une consommation ou des prélèvements excessifs peuvent abaisser les surfaces de saturation dans ces régions. Et troisièmement, dans maintes régions urbaines du Canada, les services d'eau municipaux connaissent des limites à l'approvisionnement en raison de problèmes d'infrastructure causés soit par une demande estivale dépassant la capacité des systèmes durant les périodes de pointe, soit par des vieux réseaux d'eau et d'égouts qui doivent être rénovés ou réparés.

Dans les trois contextes décrits ci-dessus, la conservation de l'eau contribue à réduire les pressions exercées sur les réserves existantes (et sur les systèmes de traitement des eaux usées). Puisqu'on reconnaît l'importance de ressources hydriques pour tous les êtres vivants, il s'ensuit que la réduction du taux de consommation ou de la quantité absolue utilisée, ou les deux, constitue l'essence même de la conservation de l'eau. Cette mesure peut nous aider à « tirer le maximum » de nos réserves sans devoir investir dans d'autres sources d'approvisionnement dispendieuses. Les ressources ainsi « libérées » peuvent servir à répondre aux besoins d'une croissance future (de la population ou de l'industrie) ou à satisfaire les besoins d'une population existante sur une plus longue période.

Comment peut-on appliquer la conservation de l'eau?

Les consommateurs, l'industrie et les gouvernements disposent de nombreuses façons d'économiser l'eau. Il existe en général trois types de mesures : les mesures physiques, les mesures économiques et les mesures sociales. On entend par mesures physiques les modifications pouvant être apportées aux appareils ou aux procédés qui utilisent de l'eau. En ce qui concerne les utilisations domestiques (ou à la maison), on peut par exemple utiliser des pommes de douche à faible débit, des toilettes à faible consommation et des installations pour la lessive qui recyclent l'eau déjà utilisée ou encore installer des compteurs d'eau dans toutes les collectivités. Dans l'industrie, on peut se servir par exemple d'équipement de recyclage comme les tours de refroidissement ou adopter des processus qui consomment moins d'eau. Les mesures économiques comprennent les modifications apportées aux façons de facturer l'utilisateur pour avoir droit d'utiliser l'eau. Par exemple, il peut s'agir, pour les municipalités, de réviser leur tarification de l'eau de façon à récupérer le coût intégral, de baser les tarifs sur le volume utilisé et de mettre en oeuvre des tarifs établis proportionnellement au volume consommé dans les industries qui possèdent leur propre système d'approvisionnement. Quant aux mesures sociales, on désigne les politiques et mesures globales à caractère social conçues pour réduire l'utilisation d'eau. Ces mesures englobent les révisions des codes de plomberie, les restrictions juridiques imposées à l'utilisation durant les périodes de sécheresse et les campagnes d'information publique au sujet de l'importance de l'eau.

La dernière section du document intitulée : « L'eau – Conseils et mises en garde » suggère une foule de mesures que peuvent prendre le consommateur pour conserver l'eau et l'économiser.

Quels sont les avantages de la conservation?

En plus de tirer le maximum des réserves en eau disponibles pour répondre à la demande croissante, la conservation de l'eau présente différents avantages sur le plan économique. Ainsi, l'utilisation de pommes de douche à faible consommation peut non seulement faire économiser au propriétaire le coût de l'eau, mais aussi lui faire épargner à chaque année plus de 100 $ en frais de chauffage. De plus, la réhabilitation d'un édifice existant avec des appareils économiseurs d'eau pourrait engendrer des bénéfices de 15 à 20 fois supérieurs aux coûts engendrés. Enfin, la conservation de l'eau réduit la demande pour cette ressource naturelle vitale, contribuant ainsi à assurer la pérennité de l'environnement au Canada.


 
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