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Programmes de l’ACIA sur l’exportation du bois d’oeuvre

Les exigences à respecter pour l’exportation du bois d’oeuvre et des produits forestiers dépendent des exigences particulières imposées par les pays importateurs. Pour obtenir de plus amples informations sur l’exportation du bois d’oeuvre et des produits forestiers canadiens, prière de contacter le Bureau de l’exportation et de l’importation de l’ACIA, ou votre bureau local de l’ACIA.

Depuis 1993, trois programmes, Traitement thermique, Séchage au séchoir, Écorçage du bois et contrôle des trous de vers (thuya), ont été élaborés pour l’exportation du bois d’oeuvre de conifères destiné à l’Union européenne. Dans le cadre de ces programmes, les établissements approuvés de séchage au séchoir et de traitement thermique seront soumises à un contrôle par des agences de classement approuvées par l’ACIA.

En 1995, un programme semblable a été élaboré pour le bois de pin et de mélèze exporté vers la Corée du Sud.

Programmes de traitement thermique et de séchage au séchoir

En 1981, l’Union européenne (UE) a imposé de nouvelles exigences phytosanitaires pour le bois de conifère provenant d’Amérique du Nord, afin d’éviter l’introduction de coléoptères s’attaquant à l’écorce des conifères. Le Canada a réagi en mettant en place un système d’auto-certification de l’industrie visant à vérifier l’absence de tels ravageurs.

En juillet 1993, par suite de la détection du nématode du pin (Bursaphelenchus xylophilus) dans du bois provenant d’Amérique du Nord, l’UE a interdit l’importation du bois d’oeuvre vert en provenance du Canada et des États-Unis, pour prévenir l’introduction de ce ravageur. Les négociations ont conduit à une entente en vertu de laquelle l’Union européenne autorise l’entrée du bois ayant subi un traitement thermique permettant de détruire le nématode et ses vecteurs, les coléoptères du genre Monochamus spp. Pour être conforme, le traitement thermique ou le séchage au séchoir doivent porter chaque pièce de bois vert contenue dans un chargement à une température interne minimale de 56°C pendant au moins 30 minutes (durée thermique mortelle). Le cèdre ou thuya (Thuja spp.) fait exception à cette règle : il doit être écorcé conformément aux normes prescrites par l’ACIA.

Les établissements qui souhaitent exporter du bois d’oeuvre dans les pays de l’UE doivent être inscrits auprès d’une agence canadienne de classement du bois d’oeuvre et avoir obtenu l’approbation de l’ACIA.

Exportations de pin et de mélèze en Corée du Sud

En 1993, la Corée a adopté une loi interdisant les importations de bois appartenant aux genres Pinus spp. et Larix spp., pour éviter l’introduction du nématode du pin et du chancre du mélèze d’Europe (Lachnellula willkommii). En 1995, ce pays a accepté d’importer le bois d’oeuvre canadien appartenant à ces deux genres, à condition qu’il soit accompagné d’un certificat phytosanitaire précisant que le bois a été séché au four, dans un établissement approuvé par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA). Ce programme d’exportation de bois de pin et de mélèze séché au séchoir vers la Corée du Sud exige que le bois exporté vers ce pays ait été porté à une température interne minimale de 56°C pendant au moins 30 minutes. Le bois doit être séché jusqu’à atteindre un degré d’humidité inférieur à 20 %. Chaque lot de bois séché au séchoir doit porter la marque « KD » (kiln dried) ainsi que le numéro de l’usine de sciage. Chaque chargement doit être accompagné d’un certificat phytosanitaire. Le certificat de traitement thermique délivré pour le bois séché conformément aux exigences de l’Union européenne n’est pas accepté par la Corée. Le programme de séchage au séchoir décrit ci-dessus est conçu spécialement pour les expéditions de bois d’oeuvre à destination de la Corée.