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Partenariat rural canadien
Dialogue jeunesse rurale

Rapport de la Conférence des jeunes


Rapport de la Conférence des jeunes des régions rurales
Rapport
PDF format

Message de l'honorable Andy Mitchell

Les jeunes Canadiens et Canadiennes sont les leaders d’aujourd’hui et de demain ainsi que les agents de changement et d’innovation dans les collectivités rurales, éloignées et du Nord. Voilà ce qui est ressorti de la première Conférence nationale des jeunes des régions rurales qui s’est déroulée à Orillia-Ramara, en Ontario, du 2 au 4 mai 2003. J’ai eu le plaisir d’y rencontrer bon nombre d’entre vous et j’ai été impressionné par votre engagement et votre passion de bâtir des collectivités rurales fortes et dynamiques. Le temps que vous avez consacré et les efforts que vous avez déployés, avant la Conférence, à l’élaboration de propositions de projets dans les collectivités et à la recherche de mentors en font foi.

Les jeunes délégués sont maintenant 
			de retour dans leur collectivité, riches des expériences, des compétences et de l?information 
			acquises lors de la Conférence.

La Conférence a permis de démontrer l’engagement du gouvernement du Canada à aider les jeunes Canadiens et Canadiennes à devenir des leaders et des innovateurs au sein de leur collectivité. J’ai fait plusieurs annonces pour renforcer le message au cours de la Conférence, notamment celle d’un programme de prix à l’intention des jeunes des régions rurales pour leurs contributions exceptionnelles aux collectivités rurales. Le choix du premier Conseil du Réseau national de la jeunesse rurale et l’investissement de 25 000 $ dans ce réseau ont fait partie d’autres annonces importantes au cours de la Conférence.

Le gouvernement du Canada est fort conscient que les jeunes des régions rurales doivent s’impliquer dans leurs collectivités afin de relever les défis auxquels elles font face. Le gouvernement du Canada aimerait connaître les perspectives des jeunes ainsi que leurs idées. À cette fin, je me suis engagé à assurer davantage la participation des jeunes dans le Dialogue rural, et ce, au cours de la prochaine année.

La Conférence a été un événement spécial; ce dernier aura un effet de cascade qui sera transmis bien au-delà du moment passé ensemble. J’espère que les connaissances que vous avez acquises grâce aux exposés stimulants présentés au cours de la Conférence vous aideront à atteindre les objectifs de votre projet. Vous pouvez compter sur l’appui continu du Secrétariat rural. Au cours de l’année, je visiterai certaines équipes de projets pour constater moi-même les progrès réalisés.

Les jeunes délégués sont maintenant de retour dans leur collectivité, riches des expériences, des compétences et de l’information acquises lors de la Conférence. Je suis persuadé que vous utiliserez ces connaissances pour façonner un meilleur avenir pour le Canada rural. Ensemble, nous pouvons changer les choses.


Projets innovateurs au sein des collectivités du Canada rural

Avant la Conférence nationale des jeunes des régions rurales, on a demandé aux participants d’élaborer des propositions de projet sur les questions qu’ils jugeaient importantes pour eux et pour leur collectivité. Ils ont alors soumis des projets innovateurs sur des questions qui les tenaient à coeur et qui leur permettaient d’utiliser de façon créative les ressources de leur collectivité. Voici quelques exemples de projets proposés par des jeunes d’un bout à l’autre du pays.

Grâce à la création d’un conseil régional des jeunes du Cap-Breton, Keith MacDonald (Sydney, Nouvelle-Écosse) souhaite que les jeunes de son comté aient davantage voix au chapitre. « En participant au conseil, les jeunes seront en mesure de donner leur avis sur les questions locales et d’accroître leur participation à la collectivité », a déclaré Keith. Le Conseil favorisera le réseautage et l’échange de ressources, ainsi que la formation en leadership et le perfectionnement des compétences. Il élaborera des plans d’action pour répondre aux questions prioritaires des jeunes du comté du Cap-Breton. Keith s’occupe activement de communiquer avec les conseils des écoles secondaires locales et de trouver des conférenciers pour le lancement de la première réunion du Conseil des jeunes.

Comme l’a découvert Jérôme Baillargeon (Bellechasse, Québec), pour travailler avec les jeunes qui vivent dans la rue, il faut s’adapter et être débrouillard, surtout lorsque l’on cherche à obtenir un financement. Des subventions peuvent provenir de diverses sources mais aucun soutien continu n’est garanti. Les donateurs cherchent des résultats mesurables lorsque vient le temps de renouveler leur financement, mais les travailleurs ont souvent peu de preuves tangibles de la valeur de leur travail. Cette situation crée une instabilité pour les organisations et les employés qui travaillent auprès des jeunes de la rue. Jérôme aimerait renverser la situation en créant une source unique de financement permanent pour les personnes qui travaillent avec ces jeunes. Il tentera en outre d’accroître la sensibilisation à l’importance de ces travailleurs et à la nécessité de disposer d’un financement stable.

La conduite en état d’ébriété continue de bouleverser les vies de milliers de Canadiens et de Canadiennes. Heather Weber (Ayton, Ontario) a entrepris de faire quelque chose à ce sujet en enseignant aux jeunes de sa collectivité les dangers de la conduite en état d’ébriété. « Il s’agit d’une question qui touche notre collectivité et d’autres au Canada », nous apprend Heather. « Dans notre comté, on trouve un des taux d’alcoolisme (consommation) les plus élevés en Ontario. Il est important pour la collectivité que nous examinions la situation. » Grâce au projet visant des habitudes de consommation d’alcool responsables, Heather travaillera avec des écoles secondaires et d’autres organisations locales, en s’inspirant de la stratégie L’alcool au volant, c’est criminel! Son projet a suscité l’intérêt de la police locale, des services de santé, du conseil scolaire et de la Police provinciale de l’Ontario.

À Lynn Lake, au Manitoba, les fermetures de mines ont forcé de nombreuses familles à chercher du travail ailleurs. Cette crise économique a entraîné l’abandon et la condamnation de bâtiments, dont bon nombre étaient détériorés au point de s’effondrer. Le projet de démolition et de rénovation de Lynn Lake offre une solution créative à ce problème. Sous la direction de Geraldine Lobster (Lynn Lake, Manitoba), le projet prévoit l’acquisition de ces bâtiments délabrés et la formation de jeunes afin qu’ils puissent démonter les bâtiments et récupérer le bois et les matériaux de construction utilisés. Ces matériaux serviront ensuite à des rénovations résidentielles de base pour les familles dans le besoin. Le projet profite autant à la collectivité qu’aux jeunes de l’endroit.

La perte de compétences et de valeurs traditionnelles au sein de sa collectivité a incité Sylvia Ivalu (Igloolik, Nunavut) à créer le Programme de camp culturel. Ce programme réunira de jeunes Inuits et leurs aînés qui leur enseigneront les techniques traditionnelles de chasse et de cueillette ainsi que la culture et l’artisanat traditionnel. Grâce à son projet, Sylvia espère aider à la fois les jeunes, qui acquerront de nouvelles compétences et une meilleure compréhension de leur culture, et les aînés, qui auront l’occasion de partager leurs connaissances. « Bon nombre de nos jeunes n’ont pas de lien avec la culture inuit comme c’était le cas autrefois », nous apprend-elle. « Nous voulons leur faire connaître leur culture afin qu’ils se souviennent des compétences que nous avions, par exemple la couture et la chasse. Ces dernières seront très utiles aux jeunes plus tard. » Sylvia consulte actuellement les jeunes pour savoir ce qu’ils veulent voir au programme.

Inquiète du manque de débouchés pour les jeunes de sa ville natale de Lumby, en Colombie-Britannique, Eva Bogdan a eu l’idée de créer un jardin communautaire dirigé par les jeunes. Des jeunes participeront à toutes les étapes du projet de jardin communautaire, de l’ensemencement des graines à la commercialisation des produits. Grâce à l’expérience ainsi acquise, les jeunes acquerront des compétences en entrepreneuriat tout en mettant en pratique des méthodes de culture écologiques. Eva espère que son projet favorisera un développement personnel positif tout en offrant une bonne expérience de travail.

Au cours des mois à venir, les jeunes 
			délégués continueront à élaborer leurs projets et à les mettre en ?uvre.

Au cours des mois à venir, les jeunes délégués continueront à élaborer leurs projets et à les mettre en œuvre. Le Secrétariat rural veut connaître les progrès réalisés au titre des projets dans leur collectivités. Les leçons tirées des projets seront compilées et partagées avec d’autres jeunes du pays. La date limite pour soumettre les mises à jour effectuées à l’aide des questions d’évaluation que vous trouverez dans le Guide de planification et d’évaluation de projet est le 5 mars 2004. Les réussites et les nouvelles des projets peuvent être partagées par le truchement du Groupe de discussion en ligne jeunesse rurale.


Les séances en petits groupes donnent matière à réflexion et incitent les participants à passer à l’action

Les séances d’information en petits groupes portaient sur les thèmes de la Conférence nationale des jeunes des régions rurales, soit l’innovation, le leadership et le partenariat. Des conférenciers dynamiques ont fait part de leurs expériences et de leurs points de vue sur ces sujets, et ils ont offert aux délégués des trucs et des outils pratiques pour les aider à favoriser le changement dans leur collectivité. Les études de cas, choisies parmi les propositions de projet au sein des collectivités, ont permis aux délégués d’échanger des idées et de s’inspirer des commentaires formulés.

Juan Tellez, responsable de la séance intitulée Innovation... Une nouvelle mentalité, a encouragé les délégués à sortir des sentiers battus. Il a proposé des approches créatives que les jeunes peuvent utiliser pour inciter le changement dans leur collectivité. Pour favoriser l’innovation au chapitre du développement des collectivités, il faut d’abord cerner les ressources actuelles et les utiliser de façon créative. La prochaine étape consiste à trouver des moyens de mobiliser ces ressources et d’encourager les gens de la collectivité à utiliser ces nouvelles techniques. Monsieur Tellez a fait remarquer que l’innovation repose sur deux éléments essentiels, soit l’ouverture d’esprit et l’engagement, et il a rappelé aux délégués de ne jamais sous-estimer le pouvoir des nouvelles idées. Les participants ont convenu que les ressources et le soutien nécessaires sont généralement accessibles, mais ils ont également souligné qu’il existe de nombreux obstacles à surmonter pour modifier le statu quo.

Laura Johnson a animé la séance sur le leadership intitulée Faire une différence dans vos collectivités en tant que leaders : reconnaître vos atouts. On a rappelé aux participants qu’un chef doit être passionné par sa cause et transmettre aux autres son enthousiasme. Madame Johnson a parlé du rôle important qu’un chef joue en inspirant et en motivant les autres à atteindre un but, tout en offrant des mots d’encouragement, une rétroaction et un soutien continu. Elle a insisté sur l’importance d’établir une communication efficace pour bien faire comprendre le message, motiver les autres et assurer le bon déroulement d’un projet. Un chef doit établir une orientation bien définie et inciter les autres à suivre la même voie. La confiance est également un facteur clé : il est important de veiller à ce que tout le monde ait l’occasion de contribuer au sentiment d’appartenance au sein de l’équipe et d’en ressentir les bienfaits.

La séance en petits groupes sur le partenariat, intitulée Vous n’êtes pas seul : la création de partenariats et d’équipes, portait sur le renforcement des liens et sur le développement du capital social. Le conférencier, Brian Smith, a fait remarquer que tous les membres de la collectivité peuvent contribuer de façon importante si on leur donne l’occasion. Toute collectivité compte également de nombreux atouts (humains, physiques, économiques, culturels, environnementaux) qui, dans bien des cas, ne sont pas reconnus. Lorsqu’on tente de créer des partenariats, il faut absolument cerner ces ressources de façon à les optimiser. Monsieur Smith a aussi signalé qu’il faut savoir amener les gens à souscrire à une idée pour créer des partenariats efficaces. Il est important de montrer aux partenaires potentiels les avantages concrets qui découleront de leur participation au projet.


Le secrétaire d’État Andy Mitchell fait des annonces importantes lors de la Conférence nationale des jeunes des régions rurales 2003

Le secrétaire d’État Andy Mitchell a fait plusieurs annonces importantes lors de la Conférence nationale des jeunes des régions rurales, y compris une annonce sur l’établissement d’un programme de Prix pour les jeunes leaders du Canada rural. Les prix annuels reconnaîtront les contributions exceptionnelles des jeunes dans les collectivités rurales. Prix pour les jeunes leaders du Canada rural seront décernés en avril 2004 lors de la troisième Conférence rurale nationale, qui aura lieu à Red Deer (Alberta).

« Le gouvernement du Canada a créé ce programme de prix spéciaux pour reconnaître les jeunes des régions rurales qui n'hésitent pas à mettre leur passion, leur génie et leurs compétences au profit de leur collectivité. Les jeunes ont plusieurs idées innovatrices et nous devons les inciter à participer aux activités de leur collectivité », a déclaré M. Mitchell.

Les critères et le processus de mise en candidature s'appliquant au programme de prix sont encore en voie d'élaboration et seront annoncés dans un avenir prochain.

Monsieur Mitchell a également annoncé la création d’un groupe de travail de la jeunesse ainsi qu’un investissement de 50 000 $ d’Industrie Canada et FedNor qui servira à trouver des moyens d’accroître le taux de participation des jeunes aux activités des conseils d'administration des Sociétés d'aide au développement des collectivités (SADC) en Ontario. Le groupe de travail aura pour premier objectif de cerner les défis actuels que doivent relever les SADC de l'Ontario pour recruter des jeunes comme bénévoles. Il formulera ensuite des recommandations en vue d'accroître le niveau de participation des jeunes au sein des conseils d'administration et, finalement, il fixera des objectifs et assurera un suivi.

« Les petites et les moyennes entreprises constituent le principe vital de l'économie, et les SADC leur apportent une aide précieuse pour les aider à réussir, précise M. Mitchell. En répondant aux besoins des jeunes entrepreneurs dans leurs stratégies d'investissement et en encourageant les jeunes à faire partie des conseils d'administration des SADC, ces dernières continueront à favoriser la diversification et à stimuler la croissance de l'emploi. »


Le Réseau national de la jeunesse rurale (RNJR) choisit son premier conseil

Félicitations au RNJR qui vient de choisir son premier conseil ainsi que son comité exécutif! Les 13 membres du Conseil du RNJR, qui représentent toutes les provinces et tous les territoires, ont été choisis lors de la Conférence. Voici les membres du Conseil et son comité exécutif : Kyle Holland de la Colombie-Britannique, Tiffany Smith du Yukon, Shawna Wallace de l’Alberta, Steven Gauthier (trésorier) de la Saskatchewan, Samuel Bruyère du Manitoba, Jennifer Rooke (présidente) des Territoires du Nord-Ouest, Becerly Young du Nunavut, Melanie Gorka de l’Ontario (vici-présidente), Stephanie Maynard (porte-parole) du Québec, Amy Higgins (secrétaire) du Nouveau-Brunswick, Colin Dauphinee de la Nouvelle-Écosse, Dawne Knockwood de l’ële-du-Prince-Édouard et Andrew Normore de Terre-Neuve-et-Labrador.

Depuis le lancement du RNJR lors de la deuxième Conférence rurale nationale tenue en avril 2002, un groupe de membres du comité directeur s’est affairé à établir le mandat du Réseau, produisant un guide des organismes au service des jeunes des régions rurales et établissant des contacts en vue de partenariats éventuels avec un certain nombre d’organismes.

Le nouveau Conseil du RNJR poursuivra le travail là où le Comité directeur l’a laissé. Le Conseil a déterminé plusieurs activités clés pour 2003-2004. Il verra à renforcer le RNJR en augmentant le nombre de ses membres et en créant des sous-comités responsables de questions importantes pour les jeunes. Il fera en outre la promotion du réseau et facilitera la communication et l’échange d’information au moyen d’un site Web. Parmi les autres activités importantes, citons la mise en place de partenariats, notamment avec des jeunes des Amériques et des Caraïbes.

Kyle Holland de la Colombie-Britannique, Jonathan Ferris 
			(coprésident) du Yukon, Shawna Wallace de l?Alberta, Steven Gauthier (trésorier) de la Saskatchewan, 
			Samuel Bruyere du Manitoba, Jennifer Rooke (coprésidente) des Territoires du Nord-Ouest, Sylvia Ivalu du Nunavut, 
			Melanie Gorka de l?Ontario, Stephanie Maynard (porte-parole) du Québec, Amy Higgins (secrétaire) du 
			Nouveau-Brunswick, Colin Dauphinee de la Nouvelle-Écosse, Dawne Knockwood de l?ële-du-Prince-Édouard 
			et Randy Drover de Terre-Neuve-et-Labrador.

Le Réseau est un forum important pour les jeunes Canadiens et Canadiennes des collectivités rurales, éloignées et du Nord du pays qui peuvent, grâce à lui, échanger de l’information, nouer des liens et discuter de leurs priorités et de leurs préoccupations. Pour de plus amples renseignements au sujet du RNJR, veuillez téléphoner au 1 888 781-2222. Le Groupe de discussion en ligne de la jeunesse rurale aide les jeunes du pays à garder le contact et à se tenir au courant des activités du RNJR.


Citations des délégués

« Les jeunes des régions rurales doivent réaliser leur potentiel et être fiers de leur région. Vivre dans une région rurale du Canada est un privilège. »
Dixie Lynn McLeod, Alberta (déléguée de la Conférence)

« La Conférence nationale des jeunes des régions rurales m’a permis de communiquer avec d’autres jeunes qui font face aux mêmes défis que moi. Les ateliers m’ont permis d’acquérir de nouvelles compétences; je suis donc maintenant mieux outillé. »
Kyle Holland , Colombie-Britannique (délégué de la Conférence)

« Je crois qu’en tant que jeunes vivant dans une région rurale du Canada, vous pouvez faire une grande différence au sein de votre collectivité, ce qui ne serait pas nécessairement le cas si vous habitiez dans une grande ville. »
Ian O’Neill, Nouvelle-Écosse (délégué de la Conférence)

« Ayez le courage de défendre vos idées et de croire en vos rêves. N’acceptez jamais « non » comme réponse. »
Jonathan Strauss (conférencier principal)

« Une seule personne peut faire une différence. Notre défi consiste à habiliter les jeunes et à les inciter à participer aux activités de leur collectivité; il faut également leur montrer qu’ils ont leur mot à dire et qu’ils peuvent changer les choses. »
Simon Jackson (conférencier principal)


Paroles d’encouragement et d’inspiration des conférenciers principaux aux délégués

Les paroles chargées d’encouragement et d’inspiration des trois conférenciers principaux de la Conférence nationale des jeunes des régions rurales aidera les délégués à mesure que leurs projets progressera au sein de leur collectivité. Ils ont abordé des sujets comme le leadership, l’entrepreneuriat et le mentorat, et ils ont mis l’accent sur l’importance de croire en le potentiel de chacun.

Ethel Blondin-Andrew, secrétaire d’État (Enfance et Jeunesse), a mentionné aux délégués que les jeunes peuvent devenir des agents de changement. Pour favoriser le changement, l’engagement et la participation des jeunes sont des éléments clés; toutefois, il faut créer une vision et établir des objectifs. Il est important de ne jamais sous-estimer le principe de mentorat et de tirer profit des expériences des autres. Elle a encouragé les délégués à croire en leur plein potentiel. Elle leur a également conseillé de visiter le pays, de maintenir une ouverture d’esprit et d’exercer leur droit de vote.

Simon Jackson, fondateur de la Spirit Bear Youth Coalition, a fait part de son expérience à titre de participant au lancement d’une campagne visant à protéger l’ours kermode (ours esprit), et a parlé du fait que chacun a le pouvoir de changer les choses. Selon M. Jackson, la clé du succès consiste à transmettre un message avec passion et à ne pas s’écarter de l’objectif visé. Il est également important de ne pas avoir peur de poser des questions ou de tenter l’impossible, et de ne pas perdre espoir si des obstacles surviennent en cours de route. Comme M. Jackson l’a souligné aux délégués, s’ils croient en leur message, s’ils prennent les moyens pour se faire entendre et s’ils gardent le cap, aucun obstacle n’est insurmontable. Il a encouragé les délégués à profiter des connaissances qu’ils ont acquises au cours de la conférence et à contribuer activement au sein de leur collectivité.

Jonathon Strauss, récipiendaire du Prix aux jeunes entrepreneurs 2001, s’est rendu compte dès le départ qu’il fallait posséder toutes les qualités d’un bon chef pour réussir en affaires. En d’autres termes, il faut participer aux activités de la collectivité, établir des réseaux et apprendre de l’expérience des autres leaders. Un des défis que doit relever tout chef consiste à diriger et à gérer des ressources humaines. Monsieur Strauss a mis l’accent sur le fait qu’un chef ne doit pas dicter aux autres quoi faire, mais plutôt reconnaître les forces de chacun et les utiliser de façon à améliorer la productivité du projet. Les bons chefs doivent savoir comment faire bouger les choses, avoir une vision et prévoir les occasions qui se présenteront.

Tous les conférenciers ont transmis le même message : les jeunes peuvent changer les choses s’ils croient en leur potentiel et en leurs idées.


Mise à jour: 2004-07-13
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